Proullaud296

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der grüne Affe - Page 88

  • Le Clédzzzzio fatigue vraiment

    Le Clézio vieillit. Vieillit bien ou mal, je ne sais. Toujours est-il qu'il y a bien du chemin entre son ancien Procès-Verbal, où il sacrifia aux prestiges de la mode (le récit déconstruit) tout en étant sincère, et son Histoire du pied ou Tempête, deux "novellas" ("longues nouvelles"), où se produisent à nouveau les histoires tropicales, bien exotiques et bien lisses, dont il nous avait déjà rassasié avec son enfance à l'île Maurice et ses oiseaux "paille-en-cul". La qualité de style est au rendez-vous, c'est un Prix Nobel tout de même, qui ne récompense pas je pense les auteurs particulièrement originaux, mais prise très fort les oeuvres amples et humanistes.

    Le petit seuil coquet.JPGLa première "novella" raconte l'histoire d'une de ces femmes pêcheuses, et pécheresses aussi parfois, qui plongent dans les êaux nippones pour amener en surface des coquillages comestibles, des perles, et tout ce qui brille. Sa fille la suit, fait l'amour avec une femme ou un homme car les pronoms personnels se font bien hésitants, et repart loin de son île toute noire en rêvant de belle Océanie tout encocotée. Parfois au fond de l'eau elle apercevait une fille géante, formée d'algues et de roches moussues, mais évidemment personne n'y aurait crut. Elle frayait aussi avec le grand dauphin gris, qui l'aidait à ses trouvailles avec le bout de son museau.

    Légende, mais qui vivrait sans légende ? Et lorsque ces femmes ou cette héroïne remonte de l'eau, la prise d'air dans les poumons ressemble à un gigantesque cri, eeeaaayaaah! : elles se sont à leur tour transformées en animaux marins. Comme de bien entendu, un tel moyen de gagner sa subsistance est en pleine décadence, parce que c'est contraire à l'hygiène pulmonaire et aux Droits de l'homme (et de la femme, croient bon de préciser les crétines). Résumé : on s'en fout. La seconde "novella" parle aussi d'un couple de très jeunes filles, Abigaïl surnommée Bibi (bien la peine de lui avoir choisi un prénom si classieux), et Je-ne-sais-plus-qui, fille adoptée, ou fille d'un viol, ce qui n'est pas sa faute, mais la fait détester plus ou moins de sa mère-qui-ne-veut-pas-être-sa-mère.

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    Cette adulte instable et vipérine vit avec un homme nécessairement lâche, ils se battent parfois à coups de couteaux ou de ciseaux ("on tombe beaucoup dans cette maison", observe la jeune narratrice à propos des visites du médecin de famille qui fait semblant d'y croire). Rivalité entre peut-être soeurs, mais peu importe l'histoire : depuis Barrage contre le Pacifique (pas lu, alors que Marguerite D. se commence par-là), après N'Diaye (Trois femmes puissantes, que je croyais moyen mais qui revient dans mes souvenirs, ce qui est bon signe), il est difficile de faire dans l'exotisme, fût-il bien écrit et suprêmemement sincère. Alors, soyons méchants : chaque habitat possède son folklore, Londres de Dickens, Paris de Balzac, paillettes et cruautés du milieu de la mode, et plaidoyers anticolonialistes.

    C'est bien. C'est trèèèès bien, comme disait l'éditeur dans Daninos. Mais cela commence à nous courir. Ne tournons plus autour du pot : les dernières productions de Le Clézio nous évoquent de plus en plus irrésistiblement (je viens de le trouver) "Thalassa, la magazine de la mer", la mer d'alors ou la mer de là-bas. Rien ne dérange dans cet exotisme-là: beau temps, blues, hamac, amour dans les arrière-boutique, Noirs ou Japs pittoresques, typhon, étreintes furtives et femmes abandonnées (puissantes, puissantes !), empreinte partout du gros homme blanc dégoûtant, marée haute marée basse, poiscaille, pieuvres et cancrelats, parfois un bon typhon, les pieds dans l'eau, le mal de vivre et le bonheur de vivre qui gonflent les poumons gauche et droit à la fois, coquillages et crustacés, et puis "le bruit de la mer - pour seule réponse"...

    Bref, on visite la boutique au souvenir d'Arcachon-Plage, Côte-d'Ivoire on the beach, voiliers, gondoles et canapés cherchez l'erreur. C'est beau, c'est bien, c'est lisse, c'est gris comme un ciel bleu voilé, ça détend mémé entre deux whiskies. Et j'entends d'ici mon auditrice et demie qui se plaint de la brièveté de la chose : le commentaire, le coït, la chose, quoi. Nous n'allons pas reprocher à Le Clézio son âge et ses siestes émaillées de subtilités psychologico-sensorielles. Nous sommes allés sous les tropiques et nous n'y avons pas trouvé d'épices. Heureusement, pour varier tout ça, nous avons la très relative nouveauté du contact Direct avec la Métropole ou "Merdopole"

  • Bribounettes

    3 07 02

    Le petit chat et l'écuelle.JPGl'incapacité de l'auteur, y compris dans sa vie personnelle et sociale, de consentir au moindre effort pour instituer des relations dites « efficaces ». « J'y suis bien arrivé », « Comment on a fait nous autres » - eh bien, ramassis d'ignares, lorsqu'on a bien une fois pour toutes constaté que tous ses efforts ou prétendus tels ce qui revient au même aboutissent rigoureusement au même résultat, à savoir infinitésimal, on laisse tomber, je laisse tomber. Immaturité ? Parfaitement. Paranoïa puérile ? Oui. 63 07 08 noter : shakespeare fait

    We are such stuff
    As dreams are made on; and our little life
    Is rounded with a sleep.

    The Tempest Act 4, scene 1, 148–158


    63 07 13

    Et qu'on m'ôte donc ce disgracieux scrotum, ce fétu ridicule - coupez ! » - au nom, disait-il, des promesses non tenues - les femmes, que je sache, n'ont jamais rien promis. 

  • fea8e4

    Qu'est-ce que vous voulez que ça me foute que vous sa CHIEZ mon code d'accès ? Il aura changé au petit bonheur dans les 8 jours. Mais qu'est-ce qu'ils croient, tous ces gens qui viennent baver ici ? moi compris... Ils se prennent pour des Personnages Importants ? Ils ne veulent pas qu'on sache le prénom de leur belle-mère, ou qu'ils ont des boutons sur leur zob ? Mais qui ça va intéresser, ça ? Ils te piquent de ces crises parce que leur tronche paraît au bout de 18 (dix-huit !) clics ? Ils pensent que ça concerne au plus haut point la Cia, le Mossad et la préfecture de la Sarthe ? Et ils se croient protégés, alors que ma moindre virgule est entassée dans un gigantesque réservoir à données. C'est comme les chats tatoués et pucés : ils disparaissent aussi bien que les autres. Si "ON" veut vous nuire, ça vous arrivera nécessairement. Même si vous vous cachez sous une bouse blindée à l'épreuve des tirs directs. Si vous voulez qu'une chose reste secrète, facile, parlez-vous tout seuls dans vos chiottes (à supposer que Poutine n'y ait pas entreposé de micros). Mais dès que ça paraît ICI, c'est à tout le monde. Bande de niais.

    Le chien flou.JPG

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  • Arcachon et Basse Bavière

    « Allô ? Fat Kader ben Zaf ? Tout baigne à La Teste ? » C'est le mot de passe. Kader, entre deux liqueurs, fait fête à l'autre bout du fil à son ami Duguay, collègue en manipulation  : oui, Mademoiselle Bost, ex-boulangère bien connue , mord à l'hameçon, pose de plus en plus à l'artiste, et même, commence à sourire. Des stratégies s'établissent pour lui faire vendre ses œuvres, grâce à des acolytes, qui trouvent toujours moyen de le refiler moyennant quelque bénéfice dans le médiocre marché de l'art. Quant au Père Duguay, du haut de sa Margeride, que peut-il révéler ? Comment persuader à une strip-teaseuse professionnelle de venir s'enterrer en hauteur à Châteauneuf-en-Beauves, prise de la ville par Robert de Montebrond (1370) ? Une musicienne morbide, à la rigueur, eût succombé à la Danse Macabre, à 110km par la route (Grandrieux-Brioude) – bref, les subalternes prennent le pouvoir.

    X

     

    La moto verte.JPG

    Annemarie Mertzmüller, maîtresse du chaussurier, comme nombre de grandes mystiques, éprouve souvent le besoin de pénitence. Les intervalles entre ses tournées, soumises aux aléas d'improbables imprésarios, elle les dépense en retraites ; les unes, conjugales, destinées à François dit Frank Nau, permettant à ce dernier d'oublier son fétichisme du soulier. A moins que par fantaisie le commerçant préfère la levrette en porte-jarretelles, ce qu'elle trouve dégradant, sans compter les marques sur les cuisses – so gemein ! soupire-t-elle,«  si vulgaire » ! Mertzmüller jouit peu. Les autres retraites, Mertzmüller les doit à ses bronches, pour les soustraire aux inhalations de cigares passifs, sous les voûtes des cabarets. « Nous irons » dit Frank « à Châteauneuf-en-Beauves, ou bien La Chaise-Dieu si tu y tiens ». Va pour Châteauneuf. Duguay se rengorge, abreuve la maîtresse de son maître de discours casuistiques, invoque la fine fleur des jésuites du XVIIIe siècle, les Révérends Habert et Valla. Pensée rococo dit-il. Annemarie lui prête une oreille distraite. Le don tout visuel de son corps dévoilé aux Messieurs (et dames) d'un certain âge lui semble toujours bien plus élaboré, plus personnel. Quant aux reproches de frivolité, ils la laissent de glace. La transmission géométrique de la beauté (il serait du dernier commun de vouloir palper) relève à ses yeux non seulement les virilités flapies mais aussi son niveau particulier de conscience, infiniment supérieur aux considérations d'un abbé. Cependant, Annemarie Mertzmüller s'essouffle dans cette paroisse de Lozère où les contraintes du Père Duguay l'entravent. Les commanditaires ont laissé carte blanche Ils ont été supplantés. Les strip-teaseuses ne montrent plus leur cul. C'est un succès. Ce que l'abbé n'a pas prévu, c'est qu'elle est attirée par une autre femme ; car l'amitié (tout sexe éliminé) se révèle souvent plus ardente, efficace et vive entre femmes qu'entre hommes (aucun rapport avec les compensations largement méritées que l'on s'octroie maîtresses quand les frères sont en chasse (calibre 420). Tout est bien compartimenté dans sa tête. Annemarie la strip-teaseuse consolide, au fond des campagnes, des relations plus solides qu'entre filles de salle. Elle rejoint, au second étage du presbytère, une bonne de curé, d'origine allemande elle aussi, la soixantaine. Qui recoud, reprise tous les surplis, toutes ces aubes bannies par Vatican II. « Au contraire de mon métier », dit l'effeuilleuse en souriant. La sexagénaire invente et brode à satiété ses vêtements sacerdotaux, comme si le Concile n'eût jamais eu lieu. Elle en coud même de très excentriques, inspirés de loin par Fellini (François dit Frank Nau, cardinal à roulettes ?). Il règne entre ces deux femmes, Beate und Annemarie, dans cette mansarde Beauvesaise aux armoires profondes, d'insondables affinités. D'emblée, elles se parlent en allemand. Annemarie ne trouvait à employer cette langue que dans ses numéros d' « Ange Bleu » - mais Marlène, longue et grave, ne lui convient guère. Aussi, quel plaisir de converser avec Beatrice, qui sait préserver ce Hochdeutsch suranné de Luther, prononcé en gothiques... Nul ne les comprend, pas même le Père Duguay, qui se targue de germanisme, niveau guide touristique : n'a-t-il pas rédigé la notice Châteauneuf-en-Beauves und seine Umgebung (« et ses environs »), dont une touriste du Mecklembourg lui a renvoyé à sa grande honte un exemplaire abondamment rectifié, qu'il cache mais consulte. Les deux femmes baptisent leurs conversations du beau nom français « Les Entretiens de la mansarde ». Ils portent sur la taille et la nomenclature des habits ou ornements, dans les deux langues ; sur les points et figures de broderies et brocarts  : les Bavarois se sont très longtemps attachés aux pieux vocables saint-sulpiciens, voire Biedermeier. Ces envoûtantes litanies énumératives évoquent plus ou moins le vocabulaire de la solide armure de chevalerie (cuissots, grèves de tibias) : celle que précisément portait Robert du Plessis-Bertrand. Du Guesclin… Puis après de longs silence où toutes les deux cousent (Mertzmüller lève aussi de mémoire ses anciens patrons de scène), la conversation s'oriente insensiblement vers les manœuvres des Mâles, les faux-culs (falschen Fünfziger, « faux quinquagénaires »…) : « Je vous sauverai de toutes ces manigances chère amie, croyez-moi ! » Beate (« Sœur Beate », dit le prêtre) se chipote souvent avec le Père Duguay, de ces petits accrochages entre cousin et cousine passé l'âge de se tripoter. Il s'agit le plus souvent de l'usage auquel il convient d'assigner les grosses pièces de 10F de la quête.

  • Psychiatrie infantile, aux deux sens du terme

    La location comprend l'usage en sous-sol d'une cuisine, encore en installation : « Revenez l'année prochaine, tout sera terminé !» - quelle année prochaine ? pour l'instant, tout reste en chantier : ciment frais, eau froide à l'évier, ampoule nue au bout d'un fil, tambouille sur le réchaud dans sa casserole. Pâtes ou riz. Porte-fenêtre ouverte sur l'herbe. La nuit est progressive et douce à cette altitude. Lydie va et vient de la porte vitrée aux balançoires. Mère et grand-mère croassent à l'unisson : « Reste là pour qu'on te voie ! on lit tellement de choses dans les journaux !” - en dix secondes un enfant disparaît. Le lendemain, sur une aire à pique-nique, nous croisons un vieux menant son âne ; Lydie court après la bête et le vieux. Les croassements virent au frénétique, le vieux se fait vitrioler des yeux.

    Je voudrais claquer la gueule à ces deux harpies. Qui de retour au gîte me confient à grands rengorgements qu'elles ont livré Lydie aux psy. Pornopédophilie. “C'est scien-ti-fique !” glapit Fédora. “Scien-ti-fique !” (nous en sommes au petit déjeuner, cher payé (« tout compris »), tandis qu'à la cuisine, la vraie, celle des logeurs, nous sont proposés petits pains, bacon et jus d'orange). La cécité populacière de Fédora pour tout ce qui touche à l'astronomie, pardon : aux vertus thérapeutiques de la psychanalyse, me prouve une fois de plus le caractère irrémissible, indécrottable, de l'inculture. Supposons même que puissent se superposer quelques stratifications culturelles que ce soit, ce serait en de telles cervelles le sens même de la culture qui glisserait tout au long d'eux, « comme l'eau sur les plumes du canard ».

    La maison d'accueil.JPG

    Le sens culturel en effet, ce gauchissement salvateur de l'âme, ne peut s'acquérir qu'à l'enfance, sur les bancs de la si décriée, si abondamment honnie, bientôt défunte école publique. Pierre Bayle déplorait encore en son âge mûr qu'il lui eût fallu attendre, faute de moyens, que son frère aîné eût achevé ses études pour entreprendre les siennes, « trop tard » disait-il en substance « pour que j'en retire les bienfaits escomptés ». La plupart des autodidactes, fortes têtes et cancres, bloqués, ne compensent jamais leur tare originelle : scolarité foutue, culture foutue ? Ne parlons pas ici d'origines sociales, tarte à la crème de tous les démagogues, mais du peu de temps dont dispose l'avare vie humaine pour conférer à l'esprit son aristocratie...

    Devant ce pathétique plaidoyer en faveur des psy (qui m'ont si longtemps dispensé leurs clartés) j'empoigne alors, dans la belle salle à manger lumineuse, une chaise Voltaire que je brandis : « Fédora, observe bien cette chaise ; tu l'emportes chez un psychiatre – n'importe quel psychiatre, entends-tu Fédora, et ma bite à couper qu'il lui trouvera sur-le-champ, tu m'entends bien, une névrose, et le traitement qui va avec.” La gosse se marre, car elle a du vocabulaire

  • Les tortionnaires et la strip-teaseuse

    La façade de l'hôtel.JPG

    « Allô ? Fat Kader ben Zaf ? Tout baigne à La Teste ? » C'est le mot de passe. Kader, entre deux liqueurs, fait fête à l'autre bout du fil à son ami Duguay, collègue en manipulation  : oui, Mademoiselle Bost, ex-boulangère bien connue , mord à l'hameçon, pose de plus en plus à l'artiste, et même, commence à sourire. Des stratégies s'établissent pour lui faire vendre ses œuvres, grâce à des acolytes, qui trouvent toujours moyen de le refiler moyennant quelque bénéfice dans le médiocre marché de l'art. Quant au Père Duguay, du haut de sa Margeride, que peut-il révéler ? Comment persuader à une strip-teaseuse professionnelle de venir s'enterrer en hauteur à Châteauneuf-en-Beauves, prise de la ville par Robert de Montebrond (1370) ? Une musicienne morbide, à la rigueur, eût succombé à la Danse Macabre, à 110km par la route (Grandrieux-Brioude) – bref, les subalternes prennent le pouvoir. X Annemarie Mertzmüller, maîtresse du chaussurier, comme nombre de grandes mystiques, éprouve souvent le besoin de pénitence. Les intervalles entre ses tournées, soumises aux aléas d'improbables imprésarios, elle les dépense en retraites ; les unes, conjugales, destinées à François dit Frank Nau, permettant à ce dernier d'oublier son fétichisme du soulier. A moins que par fantaisie le commerçant préfère la levrette en porte-jarretelles, ce qu'elle trouve dégradant, sans compter les marques sur les cuisses – so gemein ! soupire-t-elle,«  si vulgaire » ! Mertzmüller jouit peu. Les autres retraites, Mertzmüller les doit à ses bronches, pour les soustraire aux inhalations de cigares passifs, sous les voûtes des cabarets. « Nous irons » dit Frank « à Châteauneuf-en-Beauves, ou bien La Chaise-Dieu si tu y tiens ». Va pour Châteauneuf. Duguay se rengorge, abreuve la maîtresse de son maître de discours casuistiques, invoque la fine fleur des jésuites du XVIIIe siècle, les Révérends Habert et Valla. Pensée rococo dit-il. Annemarie lui prête une oreille distraite. Le don tout visuel de son corps dévoilé aux Messieurs (et dames) d'un certain âge lui semble toujours bien plus élaboré, plus personnel. Quant aux reproches de frivolité, ils la laissent de glace. La transmission géométrique de la beauté (il serait du dernier commun de vouloir palper) relève à ses yeux non seulement les virilités flapies mais aussi son niveau particulier de conscience, infiniment supérieur aux considérations d'un abbé. Cependant, Annemarie Mertzmüller s'essouffle dans cette paroisse de Lozère où les contraintes du Père Duguay l'entravent. Les commanditaires ont laissé carte blanche Ils ont été supplantés. Les strip-teaseuses ne montrent plus leur cul. C'est un succès. Ce que l'abbé n'a pas prévu, c'est qu'elle est attirée par une autre femme ; car l'amitié (tout sexe éliminé) se révèle souvent plus ardente, efficace et vive entre femmes qu'entre hommes (aucun rapport avec les compensations largement méritées que l'on s'octroie maîtresses quand les frères sont en chasse (calibre 420). Tout est bien compartimenté dans sa tête