Proullaud296

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  • Taureau - Gémeaux

        Gajure : une vignette d'1cm², censée représente de façon humoristique le signe duTaureau, puisqu'il ne faut pas prendre au sérieux les prédictions qui suivent : "Journée calme et bien dégagée", "Il y a des mots qu'il ne faut pas dire et des gestes qu'il ne faut pas commettre". Quant à la "santé", elle sera "bonne". Rien qui puisse inquiéter, moyennant un rappel de certaines évidences sociales, qui ne mangent pas de pain. Donc, une journée de gentil taureau, mignon-mignon, qu'il ne faut pas trop chercher, mauvaise tête mais bon cœur. Sa tête justement n'apparaît que dans sa partie supérieure, dans le ton fauve, les yeux bien humains dirigés vers le haut, de celui qui lève la tête pour vous regarder, prêt à ne pas se laisser marcher sur les sabots.    
      

    Porte rouge et ferronnerie.JPG

     Mais ce n'est que bouderie, menace plaisante : personne ne prendra au sérieux cette demi-mimique de gamin. Les oreilles retombent comme chez le chien, et ce fameux croissant asymétrique au-dessus de la tête sera le soleil, éblouissant, plombé en sa partie basse d'une espèce d'étron doublement recourbé. Le taureau est un animal solaire, un liseré plus clair entoure sa tête au front bas. Et cet étron décalé, ce sont, bon sang, ses cornes, ma foi, comme un bonnet détaché de la tête, "près du bonnet", déséquilibrées (basse pointe à gauche, haute pointe recourbée à droite), qui tire le petit cerveau de la bête colérique vers les ardeurs solaires, brûlantes, astrales, irrésistibles ! Une bestialité certes, mais d'origine divine, transfigurée par sa provenance même !
        Pour ne pas se laisser entraîner, dominer, reste à ne pas prendre à la lettre sa propre colère "enthousiastique", à lever les yeux vers cette chaleur impérative, à dépasser ce courroux céleste en se bornant à le mimer, à l'exprimer : de sorte à ne pas l'intégrer à soi, mais à prendre de la distance, en faisant sourire. Moyennant quoi, promet l'horoscope, "Les problèmes se résoudront au fur et à mesure, et sans casse".
        Nous pourrions alors, outrepassant cette vignette plaisante, passer à celle qui la suit, juste en dessous : celle des Gémeaux. Après Bélier, après Taureaux, rien de plus contrasté que l'ingénieux Gémeaux, dont les tourments restent introvertis : l'illustration se caractérise par ce couloir vert clair, cintré comme une taille en son milieu, dont le vide opaque sépare, on s'en avise ensuite, deux moitiés de visages au sexe indécis : un œil et l'ébauche de l'autre, un nez symétriquement retroussé, un sourcil étonné, une amorde d'accroche-cœur roux. Sur ces deux tiers de faces indécises, un sourire ébahi, ébauché, naïf : ils se regardent avec surprise et timidité, figés dans leur regard en coin, deux formes roses et rousses de jeunes garçons ou peut-être de filles, de part et d'autre de ce vase vert, délavé vers le bas : se regardant du bord de l'œil, aussi séparés l'un de l'autre que Narcisse de son reflet, de part et d'autre de l'eau. Prêts à s'enfuir, effarouchés, mais fascinés, sans s'effleurer : ce sera, pour aujourd'hui, "un emploi du temps très perturbé" : "Vous avez des torts qu'il vous faudra bien admettre" – "nervosité". Comme pour les Taureaux, des obstacles, internes, externes, que la volonté du consultant saura bien surmonter : "Faites preuve de patience et de pondération pour faire glisser les choses".

  • J'ai rêvé

    62 01 07 Perron fleuri.JPG
        Des autocars de manifestants se remplissent en faveur de l'Ukraine. Josette et Anne s'y trouvent, ainsi que nombre de connaissances agréables. Je ne parviens pas à y monter, d'ailleurs, je soutiendrais plutôt Poutine. Tout le monde parvient dans une prairie bosselée, en bordure d'un cantonnement de séparatistes. Pendant le pique-nique, ces derniers franchissent par curiosité le mur qui les maintient enclos. Nous sympathisons, mais certains les remettent aux autorités ukrainiennes. Je repars de là à pied jusqu'à une lointaine bourgade d'Allemagne profonde, où je me suis déjà rendu dans un autre rêve.
        La partie basse de cette petite ville, en particulier le pont, est restée dévastée par une inondation. Je cherche un asile pour ne fût-ce qu'une nuit, car je suis épuisé, mais tout va s'arranger. En attendant le repas que l'on m'offre, je parle en français avec un jeune homme charmant, érudit, à petites lunettes, qui me parle de ses travaux sous le regard affectueux de sa soeur.  

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        Je nage dans la boue, à même la chaussée. Mes grands bras raclent l'asphalte. Personne n'y prend garde depuis le trottoir. Je parviens dans un petit théâtre. L'équipe (d'anciens amis, que je ne saurais identifier) me semble bien plus sympa que celle de Stéphane, qui y figure pourtant, en simple visiteur. Quand je repars, je me perds. Mon téléphone portable ne marche pas, les messages que j'y reçois sont tous destinés à Stéphane. Je me retrouve le long d'un long mur de cimetière, et d'une route à quatre voies, paysage déjà vu dans d'autres rêves.

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        Avec le père N. très affable, qui habite mon appartement de Meulan. Il dispose des tableaux. Il reçoit un confrère et me demande de ne plus me vautrer sur la table de cuisine, d'en débarrasser le pollen. Le confrère trouve que ma main, qu'il serre, est bien humide. Nous échangeons des plaisanteries de bon ton. Quand tous les invités s'en vont, je reste, à hauteur de chat, derrière un trou dans le mur, et les compare tous au moment qu'ils partent à des animaux. Ils doivent pourtant me voir, à travers ce grand trou, mais je peux passer pour un chat moi aussi.
        Le père N. m'entraîne en promenade, dans la forêt, pour glaner des mûres ou piller des plantations privées. Il m'a mis des raisins frais dans les poches. Nous parvenons en vue de deux fermes côte à côte ; je suis surpris de n'avoir pas connu ce chemin bien que je me sois déjà promené par là. Il me fait jeter les raisins.

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        F. et C., rongés de cancer par le soleil. J'embrasse le dos de C. F. rappelle toutes ses nostalgie. Je devais faire promener Arielle, c'est exclus. Je pisse au fond d'un établissement pour enfants, dans l'herbe. Ils me disent que si je ne fais pas partie de leur établissement, je dois m'en aller. Sur un chemin longeant une petite rivière, je retrouve des textos où Anne s'entendait bien avec Katy dans une amitié amoureuse. Pas moyen de les effacer. Je jure comme un charretier.    

  • Plus je deviens vieux, plus je deviens...

    Eh oui c'est comme ça que ça se passe. Des filles dont j'ai l'âge d'être grand-père me flashent comme un malade (c'est du français à la Sarko mais tant pis) ; elles me répandent une tendresse qui semblerait ridicule, qui est carrément ridicule. Ce sont des serveuses qui m'offrent des cookies endommagés, parce que je suis un client régulier. Je viens avec ma femme qui est de mon âge.  Il ne faut pas trop sourire, ne pas dépasser des bornes très étroites : clients-fournisseuses. Et si je retrouvais leur âge, il me serait impossible de ne pas être timide, brusque, beau et con à la fois, comme je l'étais. Donc, illusion sur toute la ligne. Mais ça aide à vivre. Voilà c'est tout. C'est complètement con.

    Même buste du Dr Parrical de Chammard.JPG

  • Les Turcs et Bourganeuf

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        Nous sommes invités chez monsieur Agonso, devenu turc dans le rêve. Il est parent d'un de mes élèves. Dans son jardin je découvre des « groseilles de bruyère », ce qui  n'existe pas, perchées sur la plate-forme d'un arbre coupé. Je les rapporte et les jette un peu partout en les mangeant, invitant les autres à en faire autant. Le repas se prépare. La femme est grasse et discrète. Anne repère un livre du XIXe siècle, croit en reconnaître un des nôtres et l'emballe dans un Sopalin pour le chiper malgré mes remontrances. Au transistor on annonce des attentats contre des touristes français.
        Monsieur Agonso semble vivement contrarié, il remplace sa chaise par un tabouret, moins confortable et plus bas. Anne repère un bibelot, qu'elle emballe aussi.

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    Je suis presque sûr que cette fois, on nous a vus. En ouvrant le programme du dîner, je m'aperçois qu'un excellent groupe indien  a été invité pour nous tous. Les conversations se poursuivent, je suis un peu tendu. Tout le monde est petit, gros ; oriental typé.    

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        Nommé à Bourganeuf. Avec moi, à l'hôtel, une fille de 15 ans que j'ai kidnappée, possessive, qui m'entrave dans ma préparation pour aller au lycée. J'y pars, mal fringué, sans trop d'affaires, et l'établissement est cerné d'une foule d'élèves. Je suis donc bien arrivé pour 8h1/2, mais je n'aurai pas de cours avant l'après-midi. Un occupant du lieu m'indique un secrétariat éloigné en ville, où je me promène : dans les 10 000 habitants (dans les 4000 en réalité) - c'est moins que Guéret. Le secrétariat est éloigné du lycée ; il ne s'agit d'ailleurs que d'un bureau annexe.
        Quand je rejoins enfin l'établissement, je tombe sur le proviseur, sur fauteuil roulant et qui fonce partout. Il me demande de mettre au moins ma ceinture à l'endroit, bien qu'il sache qu'il envoie ses collègues "à la misère". Il semble paternaliste et intrusif.  Je m'installe dans une classe où se tient une réunion informelle. Repas pour les collègues. On m'a précisé une longueur d'onde pour que je puisse diffuser mes émissions. Mais tout semble bien calibré : je ne suis que le "nouveau" dans une structure établie bien conformiste. On prononce déjà mon nom comme celui d'un original. Au repas, un collègue s'adresse à un autre : "Salut cocu !" Je réponds pour lui, à part moi : "Salut pédé" - rires. Pas de place à la grande table. J'en avise une petite, passe la main dans le dos et pose la tête sur l'épaule d'une collègue, manifestant ainsi que je la drague à fond. Et toujours pas moyen d'obtenir un emploi du temps.

        Bien entendu je n'ai préparé aucun cours. Tout a l'air de nager dans une joyeuse pagaïe où je suis l'intrus, pagaïe manipulée par un proviseur sur fauteuil électrique, lui-même bien lunatique et manipulateur.

  • Le philosophe et la merde

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            Avec mes parents dans un restaurant des Mureaux. Un Arabe vient s'y mettre à table. Il y a deux sujets à préparer : 1) « Quels hommes voient la lumière ? » (avec une fausse citation de Nietzsche). « Zaghreb » = « le silence ». Je suis félicité pour la bonne prononciation du « gh ».  2) « Comment se classer parmi les premiers du concours sur Nostradamus ? »  - Ça tombe bien, dis-je, j'ai traduit les prédictions pour l'année 2006. » « Il » (?) choisira le sujet n° 9. Il n'est pas d'origine allemande. Pendant ce temps mon père va aux WC. Puis moi. Lumière électrique éblouissante et radio.

    53 02 11

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        Je me promène avec mon père, très vieux, dans la région de Semur-en-Auxois, que l'on prononce «Ausse », comme me le confirme une bonne femme de la région. Il tient avec lui une lettre de la grand-mère Fernande, dont je reconnais l'écriture, un peu relâchée toutefois par l'extrême vieillesse. Je dis que jamais je n'enverrais un vieux en maison de retraite, mon père m'approuve, mais si je veux le faire avec lui, il est d'accord. Nous arrivons en train à une bourgade dominée par une colline escarpée et verdoyante. Un cheval monté y grimpe, non cependant jusqu'au sommet.     D'autres gens s'y promènent joyeusement. Je me balance dans ce paysage vallonné, sur une immense balançoire, tel Gargantua, en chantant. Puis je me réfugie sous la voûte d'un pont routier ,devant y supporter des gagges, commentés ironiquement par une voix féminine qui me plaint faussement d'avoir dû subir par exemple des chauves-souris, mais je n'en vois point. Il y a à peine de place, je redescends au niveau de la chaussée mais les risques sont grands, un camion me frôle le côté du pied, alors je remonte sous la voûte. Retrouvant mon père au café, je vois aussi mon grand-père, qui ne ressemble pas du tout au vrai.
        Les habitués du café sont très sales. Ils ne nous demandent pas qui nous sommes, alors que je voudrais bien faire souligner que nous sommes là trois générations, et vraiment très vieilles. Les habitants nous mettent en garde de façon allusive contre des projections de merde. Moi, je suis écrivain, et je fais partie de l'œuvre d'un autre qui a le tic de décrire les parties génitales des femmes qu'il rencontre avec une précision gynécologique. Mon père et mon grand-père me quittent pour pénétrer dans l'enceinte de la vieille ville. Je dois pour les rejoindre ainsi que les autres ancêtres et collatéraux passer sous des greniers qui bombardent de merde tosu ceux qui passent. Le combat est acharné, les étrons volent, les jets de purin aussi, un éléphant charge parmi les merdes et les exclamations : un anticarnaval de Venise !  Sous un plafond de bois j'aperçois « Chiottes hommes » : c'est une profonde étable déserte où les excréments surabondent dans la paille, il y a de véritables mares de pisse, je me promets de bien me rouler dans l'assaut merdeux médiéval en costumes qui se déroule au dehors : on va bien s'amuser !
        Curieux qu'ils laissent cet endroit sans le bombarder par des fentes au plafond. Je commence à me soulager, je n'avais pas si envie que cela,le rêve s'arrête. C'est la première fois que je rêve d'une telle tempête de merde.

  • Calendrier juif

    LE CALENDRIER JUIF    


    Le virage sur pont.JPG

    Mois            Durée            Equivalent grégorien

    Nissan            30 jours            Mars-avril
    Iyar            29    «             Avril-mai
    Sivan            30    «             Mai-juin
    Tammouz            29    «             Juin-juillet
    Av            30    «             Juillet-août
    Eloul            29    «             Août-septembre
    Tishri            30    «             Septembre-octobre
    H'eshvan            29 ou 30 jours        Octobre-novembre
    Kislév            30 ou 29    «         Novembre-décembre
    Tévét            29 jours            Décembre-janvier
    Shevat            30    «             Janvier-février
    Adar            29 ou 30 jours        Février-mars
    [Adar II            29 jours            Mars-avril]

        Les fêtes juives s'établissent à partir d'un calendrier lunaire, différent du calendrier occidental dit “grégorien” ; il existe donc un certain décalage (onze jours de retard environ par année) entre les dates juives et le calendrier devenu universel, décalage rectifié tous les deux ou trois ans par l'intercalation d'un mois supplémentaire appelé adar 2. On ajoute aussi parfois une journée à certains mois, pour éviter que Yom Kippour ne tombe un jour de shabbat, ce qui gênerait considérablement l'accomplissement des rites.