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der grüne Affe - Page 96

  • Judaïsme

        Le Dictionnaire encyclopédique du judaïsme dont nous allons ici exposer misérablement certains menus aspects suffirait à peine, s'il devait être exégésé, à cent vies de rabbins et amorim, autrement dit d'interprètes. Il existe chez les juifs tant de textes, de gloses, de commentaires, d'explications de commentaires sur des gloses, que cela constitue toute une innombrable bibliothèque et l'essence même de toute une existence, juive ou de non juive. L'ordre alphabétique français a semblé le plus judicieux, et le plus arbitraire aussi : mais c'est un livre à consulter, non à lire dans l'ordre. Cependant nous le fîmes, pas à pas, près de douze années, picorant ici, glanant là, passant des subtilités minuscules aux principes les plus sacrés, des cérémonies les plus universelles aux coutumes les plus localisées, avec tout ce que cela comporte, par articles, de renvois aux pages précédentes ou suivantes.
        Tout s'y trouve, traduit de l'anglais, car l'anglais est la langue la plus pratiquée dans le monde par les juifs. Toutes les questions sont abordées, la définition du juif, avec une majuscule quand il s'agit du peuple antique, avec une minuscule s'il s'agit d'un contemporain. Est-ce que l'on naît juif, comment on le devient, comment on se marie, comment on mange juif, comment on meurt juif, comment il faut considérer les persécutions, comment Dieu a survécu ou non à la Shoah. Théologie, perspective historique (s'arrêtant à la fin des années 80, car il faut bien éditer l'ouvrage, et jusqu'ici nulle nouvelle impression n'a été signalée) ; répartition des juifs dans le monde, situation d'Israël dans l'Histoire et le cœur des juifs.
      

    Pan de mur.JPG

      Fondements de la métaphysique, principes accessibles de la kabbale, analyse des commentaires à la Torah, qui correspond souvent avec notre Bible, définition du Talmud regroupant les commentaires, définition de la Michnah ou tradition orale, tradition rabbinique et vie des plus illustres d'entre eux, de Rachi de Troyes dans l'Aube à Baal Shem Tov créateur du hassidisme,  des maîtres Gamaliel et Hillel qui vivaient sous les Romains jusqu'à l'Espagnol Aboulafia du XIIIe siècle,. Ce que c'est que le Temple et sa splendeur, le matériel liturgique, les fêtes et les massacres, en tout une avalanche de connaissances vérifiées avec minutie. Le texte des prières et des bénédictions, l'énumération des mitsvoth ou commandements, les rites les plus bizarres justifiés par des raisonnements imparables aussi bien qu'absurdes, des recherches sur la langue hébraïques, l'araméen qui en est une version populaire, le yiddish que l'on essaie de ressusciter, la littérature en toutes langues : ouvrage inépuisable.
        Le texte se présente sur deux colonnes, il ne comporte pas d'illustrations mais des tableaux et des cartes, des généalogies spirituelles de rabbins qui transmettent leur personnalité à tels disciples qui à leur tour, etc. Outre la vastitude des connaissances ici exposées, que pouvons-nous dire sur ce qui seraient des caractéristiques de la judéité ? Un extrême respect dans l'exercice du culte, dans les prières, dans les commandements. Mais aussi une extrême adaptabilité, en fonction des pays, des circonstances (un malade sera dispensé du jeûne le jour de Kippour), et l'affirmation maintes fois répété que l'observation d'un rite est nulle aux yeux de Dieu si le cœur du célébrant n'est pas sincère.
        Des préceptes de justice et de charité communs à toutes les religions. Mais un souci de se préserver à travers les siècles, d'établir la juste balance entre l'assimilation nécessaire à l'entente entre les peuples, sans pour autant abandonner toute trace de juif en soi, ni se raidir dans un communautarisme sectaire. Ces questions agitent les populations juives depuis des siècles et des millénaires, jusqu'en cette année 5775, et la Shoah fut préparée par des siècles de persécutions, ce n'est pas apparu d'un coup, loin de là ; de même, la fondation d'Israël ne fut pas la conséquence de la Shoah, mais déjà envisagée par Herzl dès la fin du XIXe siècle, conséquence il est vrai des pogroms de Russie encouragés par les tsars.
        Mais le retour des exilés en terre d'Israël accompagne toute l'histoire culturelle des juifs depuis la dispersion ou « diaspora ». Cette notion est remise en cause par la conversion des Khazars au Xe siècle, peuple d'origine turque au sud de la Russie dont les descendants formeraient une grande partie des actuels ashkénazes ou juifs européens. Ne nous attendons pas à trouver dans cette encyclopédie des notions dubitatives ou critiques à l'égard du peuple étudié, non plus d'ailleurs qu'une louange excessive : les faits sont exposés avec  autant d'objectivité que possible, et d'aucuns pourront trouver que certaines omissions sont éloquentes. Mais il n'y a ici ni encens, ni huile sur le feu.
        Ni prosélytisme, ce dont les juifs se défient par-dessus tout, ni malédictions, autres que tirées des textes bibliques bien anciens. Oui, la Bible, la Torah contiennent des passages d'une grande violence. Mais la plus grande catastrophe qui soit arrivée au judaïsme, si nous en croyons certains rabbins (car il n'y a pas non plus de chef suprême religieux dans la communauté juive, étant donné la dispersion de leur habitat), c'est la captation d'héritage des chrétiens sur la Torah : saint Paul de Tarse a supprimé la circoncision des sexes en la remplaçant par la circoncision des cœurs, Jésus s'est vu investi du rôle de Messie ou Machiah, et la Torah réinterprétée unilatéralement comme une  vaste préface aux croyances chrétiennes : le Christ  et ses apôtres ont annexé les rouleaux de la Loi, les exégètes chrétiens se sont évertués à relever tout ce qui dans un livre sacré semblait préfigurer les Evangiles, et comme de juste les zizanies se sont muées en affrontements et en persécutions. Nous tenons à rappeler inlassablement que les exactions commises par certains ne se sont jamais élevées aux crimes commis par d'autres, et que jamais par exemple nul ne peut citer le moindre exemple de juif s'étant fait sauter dans un restaurant allemand ou dans un bus berlinois bondé de collégiens.
        Nous affirmons que les têtes de porc odieusement déposées devant les mosquées n'ont cependant aucune commune mesure avec Auschwitz, n'en déplaise aux politiciens ramasseurs de suffrages. Que le repli en Israël n'est pas forcément la solution, car le meilleur moyen de devenir millionnaire à Tel-Aviv, c'est d'y arriver milliardaire, tant l'immigré de fraîche date est une proie tentante pour les arnaqueurs, de quelque religion qu'ils soient. Le judaïsme ne saurait enfin se résumer à une religion, car il existe une bonne quantité de juifs athées, avec toutes les nuances qui peuvent les séparer des stricts observants du rituel. Nous proposons deux définitions, dont nous avons oublié les auteurs : « Etre juif, c'est faire partie par la naissance d'un club d'où malheureusement il est impossible de démissionner ».

  • Voyage autour de ma chambre

    Bonjour auditeurs nouveaux, et auditrices de tous âges. Nous faisons une émission consacrée à la littérature. Mais non pas à la littérature contemporaine, du moins pas obligatoirement. Nous procédons plutôt par coups de coeur, vous faisant part de nos engouements par voie de lecture. C'est ainsi qu'aujourd'hui nous déterrons pour votre plaisir le "Voyage autour de ma chambre" par Xavier de Maistre, frère du contre-révolutionnaire et polémiste Joseph de Maistre, lesquels étaient aussi différents que les frères Léotard actuels, c'est dire...
    Fleurs et photographe.JPGCette oeuvre, publiée à nouveau par les Editions Comp'Act à Chambéry, date de 1795, où, "à la suite d'une malencontreuse histoire de duel", l'auteur écopa de quarante-deux jours d'arrêt, pendant lesquels il rédigea donc ce "Voyage autour de ma chambre", qui était bien le seul qu'il pût faire.
    L' "Encyclopedia Universalis" me rappelle qu'il s'agit d'un "essai philosophique et littéraire se prrésentant sous la forme d'un aimable vagabondage plein de parenthèses et de digressions".
    En ressort cet ingénieux traitement de la description d'une cellule relativement confortable de détention pour officier sous la forme d'un paysage et d'un itinéraire. En ressort aussi la figure de Joanetti, parfois évoquée dans les extraits de vieux manuels scolaires : ce brave domestique n'a pas reçu ses gages et n'ose les réclamer. D'où les commentateurs ont conclu à de certaines préoccupations sociales de la part du turbulent Xavier de Maistre.
    Il ne nous parle pas de Révolution, mais de femmes, d'imagination, de goûts littéraire, et d'humour léger. C'est un humour qui l'apparente d'un côté à Diderot, pour l'esprit, c'est-à-dire pour l'intelligence pétillante, et d'un autre côté, hélas, à Sterne : l'art de faire un sort au moindre incident de pensée (bien forcé quand on est prisonnier) se transforme un peu trop souvent en délayage, qui ne provoque plus guère que des rengorgements ricaneurs polis. 
    On se passerait volontiers par exemple d'un dialogue fade et abstrait de l'âme et du corps de l'auteur, bien dans le goût de l'abstraction archaïsante du temps ; disons qu'une page eût suffi là où nous en sont proposé six. Heureusement, le tout s'accompagne de considérations préproustiennes, ton sinistre ne moins ( Proust sait être sinistre) sur les sensations bizarres et délicieusement prolongées du réveil, où les sensations extérieures (l'ordonnance prépare le petit-déjeuner) se mêlent aux dernières imaginations vagues de la nuit qui s'effiloche.
    Bref un ouvrage charmant, à propos duquel je me battrais en vain les flancs pour extraire quelque autre commentaire que ce fût, tant il me marqua peu.
    La page 47 présente la fin du chapitre XXVII : l'auteur parle d'un miroir ornant sa cellule, et où il se contemple. Il en profite pour disserter sur l'objet du miroir :
    "Peu de monde y jetterait les yeux (à supposer qu'il reflétât un portrait moral précisè-je) - et personne ne s'y reconnaîtrait, - excepté les philosophes. - J'en doute même un peu.
    "En prenant le miroir pour ce qu'il est, j'espère que personne ne me blâmera de l'avoir placé au-dessus de tous les tableaux de l'Ecole d'Italie."

    Vous voyez donc par cet extrait l'attachement à une morale traditionnelle, issue des Antiques par La Fontaine ; le doute sur l'élévation réelle de l'âme des philosophes ( il faut y inclure tous les glorieux morts du siècle qui s'achève : Rousseau en particulier, qui ne futpas exempt de complaisance); et la pointe paradoxale, bien que l'Ecole d'Italie n'ait peut-être pas effectivement produit au XVIIIe s. ce qu'elle a de meilleur.
    Cette légèreté m'enchante, me rase doucement, m'exaspère, je l'oublie aussitôt. C'est le champagne champenois, ou le petit blanc de Savoie : sitôt bu, sitôt évaporé. Ill eût fallu sans doute le consulter, cet auteur, dans une édition érudite et couverte de notes, qui m'eût convaincu de son poids, que ne revendique pas l'auteur. Voyez-vous, voilà que moi aussi je fais du Xavier de Maistre.
    Le lecteur éprouvera cependant un grand plaisir à lire un fin styliste, un homme de goût comme on disait, si typiquement et creusement français (mais ne suis-je pas superficiel), quelque chose qui ne fatigue pas mais cependant tombe des mains, réservé à ceux qui éprouvent d'emblée une affinité. Je le rapprocherais, aigreur cachée en moins, des promenades de Walser, auteur suisse.
    A noter que le "Voyage autour de ma chambre" possède une certaine tradition théâtrale, il peut donc se représenter, donc, le volume de cent pages s'achève sur de petits textes extraits des correspondances de l'auteur, et sur des notes concernant certains détails contemporains inconnus du public, ainsi la mention d'une "fameuse marchande de modes à l'époque du "Voyage autour de ma chambre".
    Dieu merci de tels éclaircissements sont rarement nécessaires, et nous suivons très bien encore les méandres de cette pensée légère et érudite.
    Laissons donc s'éloigner de nous cet auteur aimable, épris de sensibilité (il appuie son bras sur celui de son domestique en s'apitoyant sur son sort au nom d'une égalité humanitaire), de belle peinture (il commente les gravures qui ornent son cabinet de détention), d'humour (il tombe de son observatoire, qui se révèle être son fauteuil, car nous avions oublié avec lui que nous nous mouvions dans le cadre d'une chambre et parmi le mobilier d'icelle).
    Peut-être un jour rééditera-t-on "l'Expédition nocturne autour de ma chambre", où l'auteur, de bonne guerre, exploite le filon, ou "Les Lépreux de la cité d'Aoste", à moins que ce ne soient "Les Prisonniers du Caucase".
    Xavier de Maistre, né en 1763, coula des jours pasibles et voyageurs jusqu'en 1752. Longue survie à ses oeuvres, aisément compréhensibles, aisément traduisibles pour les barbares qui nous suivront.

  • Le porno "petit pied"


        Remettons-nous dans ces années 70 précédant immédiatement l'explosion du cinéma pornographique ; souvenons-nous de ces salles combles à nette prédominance masculine retenant son souffle et soufflant tour à tour à la moindre annonce de poils pubiens en gros plans, alors que le dialogue s'amorçait juste entre les acteurs et les actrices. Il en fallait peu en ce temps, des silhouettes entrevues au creux d'une bagnole nocturne, quelques pistons inlassables, et pas question de montrer les femmes autrement que romantiques. Mais juste avant cela, souvenez-vous, vieillards, ç'avait été toute une préparation de plusieurs années, avec les dessins de Pichon, la revue Plexus, les questions indiscrètes de José Artur vers une heure du matin (« Est-ce que ça vous chatouille ou est-ce que ça vous gratouille », et  la femme interviewée de glousser longuement avant de lâcher quelques syllabes bredouillantes) – bref : c'était dans l'air, mais la culotte restait bien fixée du moins par devant.  La photo ci-dessous n'a rien à voir avec l'article et vient là comme une perruque sur la soupière.  Les deux Anne.jpg
        Et puis il y avait Polnareff, Moi je veux faire l'amour avec toi, le sida n'existait pas encore, les curés refluaient en déroute toutes  soutanes  retroussées, les films regorgeaient de baises soigneusement mimées à travers les vêtements (ce qui laissait supposer des bites en zigzags particulièrement perforantes) ; dans cette ambiance pré-orgastique, les romans de Sagan faisant florès, le marquis de Sade commençant à se répandre si j'ose dire, et les femmes enfin consentant en un seul mot à nous confier que oui, ma foi, elles avaient aussi leurs désirs et leurs plaisirs ah  mon Dieu que viens-je de dire, survint parmi tant d'autres (Histoire d'O sortant de son trou, Bernard Noël et son Château de Cène) un ouvrage scandaleux et que l'on s'arracha dans la même hypocrisie qu'à présent les élucubrations de Monoprix mal appris d'une Trierweiler.
        Cela s'appelait L'homme facile, de Catherine Breillat, 19 ans, l'an de grâce 1968, interdit aux moins de 16 ans. Rendez-vous compte ! Les jeunes filles elles aussi considéraient les hommes comme des objets sexuels ! Ces demoiselles (le mot n'était pas encore grossier) rencontraient des hommes difficiles, qui résistaient à leurs avances, et des « hommes faciles », comme disait aussi Muriel Cerf, autre adepte de la sexualité féminine libérée ! Nous autres hommes en tombions des nues poil au cul, étant donné que le comportement de la femme moyenne, ou de l'homme moyen, ne nous avait pas semblé se modifier sensiblement : en effet, nous habitions en Dordogne ou dans la Haute-Loire, et non pas à St-Germain-des-Près ni à Kathmandou ; souvenez-vous, braves gens du Montenegro ou d'Albi : la femme fait l'amour, l'homme éjacule.



        Le livre de Catherine, en attendant ses films, dont elle assura parfois le casting jusqu'aux travaux pratiques inclus dans les deux sens du terme poil au sperme, provoqua donc une avalanche de réactions indignées, car notre civilisation courait un grand danger. On en est même à marier des homosexuels, vous vous rendez compte... Replacé dans ce contexte, L'homme facile avait de quoi révulser les bien-pensants et choquer l'homme moyen. À présent, nous savons faire la différence entre défoulement verbal et littéraire et véritable modification de comportement concret. Les aveugles dont je suis continuent à trouver les rapports intersexuels (ou homosexuels) étrangement difficiles voire inaccessibles, sur le point de se faire interdire par les femmes de combat en un seul mot, car les hommes, n'est-ce pas, sont encore et toujours des violeurs et des tripoteurs de fillettes. 
        Bref on 'arrête pas le progrès surtout celui de la connerie, à égalité de sexe bien entendu. Mais le livre lui-même ? Il est chiant. Tout simplement chiant. Disons que ça va deux pages, ça va huit pages, allez on vous le fait jusqu'à 20, mais 120, même en 10/18, c'est proprement intenable. Tout y passe, c'est-à-dire pas grand-chose : je te baise, tu me baises, nous nous baisons. Par-devant, par-derrière, en levrette, en brouette, avec la bouche, avec les doigts, le coude, l'œil, les narines et les orteils. Ça coule ça dégouline ça se fige ça torrentielle c'est la marée le gluon la crème fouettée le ketchup la béchamel et le pudding. Le vocabulaire s'encanaille, on dit des mots en « ite », des mots en « ouilles », des mots en « gin » comme engin vagin Pérugin  (1446-1523) qu'est-ce qu'il vient faire là ce con, toute l'anatomie l'ânesse à Marceline, et comme dit Congiú qui en est un autre « on passe à d'autres orifices » - à noter, sans gode, sans pédé, sans chien sans tinelle.
        Il y a des libites tout de même. Tantôt ça grandiloque, ça raffine, dans la soie la dentelle des stratotrouducumulus Hamilton La vie d'Hélène e tutti quanti, tantôt les deux amants jouent à se priver à se vexer à se bouder à se reprendre, à s'essouffler à s'adorer les parties génitales pourvues de toutes les images et métaphores imaginables, tringles à rideau tabatière à ressort moulinette à pinces coupantes gros pieu bleu blanc rouge et clochettes de Pâques. Quelle liberté, quelle provocation, quel admirable courant d'air je dirais ouragan sur des siècles de libido renfermée opprimée oppressée piétinée ravagée cisaillée suffoquée faut que ça pète, ô que ma quille éclate ô que j'aille à la mer, non pas de merde non plus, pas de meurtre, pas d'urolagnie rien que du sexe normal, pas d'enfants pas de chats pas de ventres éclatés avec le fétus qui remue, parce que de nos jours on a tout vu, même des danseurs qui boivent leur pisse sur scène en attendant de bouffer des
    étrons (la liberté gui-i-de nos pas) faisons sauter tous les tabous comme à Pau (nous entrerons dans Labarriè-è-reu). Oui mais on s'emmerde, on attend la fin, comme disait Boileau fasciste classique français ouh ouh l'oppression ouh ouh l'oppression « Qui ne sut se borner ne sut jamais écrire » mais trêve de culture comme disait Filipetti (vous n'aurez pas ma Fleur – celle qui pousse à l'intérieur) ah que raciste et xénophobe poil au zob fallait la trouver celle-là. Alors puisque vous insistez (plus moyen de conduire avec la queue prise dans le volant) voici quelques pages de la fin, où nos deux athlètes se livrent à leurs ultimes soubresauts :     « Et pourtant il sait que s'il était une femme L... » (la lettre n'est-ce pas, donc le contraire de « lui », astucieux non ? et tellement nouveau...) lui permettrait de la caresser de la happer, sucer, violenter » - j'ai toujours proclamé que si Strauss-Kahn avait été une femme jamais Nafissatou n'aurait porté plainte ET TOC.
        « d'écarter les lèvres carmin puis leurs sœurs plus petites et plus tendres » (leçon d'anatomie)  « et d'y mettre sa langue si longtemps qu'il en deviendrait muet jusqu'à sa mort où il se ferait incinérer entre ses cuisses à moins qu'il ne se fasse momifier seulement le sexe qu'il enterrerait pour une mort sereine et douce embaumée de musc et entourée de bandelettes en haut de la pyramide écartée des jambes,
    du haut de cette pyramide, quarante siècles d'orgie et d'érotisme les regardent et n'en ont pas honte non qu'il n'en rougisse pas ni L... de plaisir la pointe de ses seins et la chair intime de leurs sexes car cette sérénité est très pure et seuls peuvent la connaître ceux qui sont purs et ont gémi quarante jours quarante nuits dans le désert de ses jambes et son cou froid la nuit tellement qu'il tremble en même temps qu'une inextinguible soif lui rend le gosier sec.

  • Jean-Jacques et la musique neuneu

        Au Kilomètre, il faut réagir au quart de tour. Je me suis demandé si j'allais retrouver les vieux compagnons d'Anne au petit restaurant. Eh bien j'ai eu raison d'y aller. Ce sont des spécimens d'humanité qui pourraient me réconcilier avec celle-ci, voire avec les hommes. Il sont entre 40 et 70 ans, ce sont des vieux cons, mais anti-Le Pen, anticléricaux, la vieille goche sans accent circonflexe.
        Nous avons parlé de tout à bâtons rompus, l'un d'eux, André, est maigre avec des plis dans le cou, il était secrétaire à la fac de lettres cours Pasteur, à présent, très très vaguement, il me semble bien que je me souviens de lui. Un autre à côté de lui est appelé Sancho Pança par Annie, c'est un gros mais pas tant que ça, avec une belle barbe poivre et sel. Il extirpe de sa bagnole de vieux bouquins de 1923, des catalogues en charpie, il prête un album su rles "Nabis" pour les vacances.
        Il habite un petit village dans l'Aveyron, non loin de Séverac-le-Château. Peut-être irons-nous le voir, mais je n'y tiens pas. Avec Annie, dan s les Cévennes, ce sera dur, car elle ne supporte pas la chaleur, et sur les plateaux là-bas ça canonne. Mais ce sera elle qui aura voulu y aller - j'ai hésité avant d'écrire cette phrase de mauvais coucheur. Le maire de La D. est un gros porc du Front National.
        Je dis à mes élèves (ça, c'est ma scie ; un peu comme "A l'EPS de Mézières" de mon père) : "Apprenez par coeur ces vers, vous vous les réciterez quand vous serez emprisonnés pour délit d'opinion." Je leur dis aussi : "Je vous donne à tous vingt ans pour vous foutre sur la gueule." Je crois malheureusement qu'après moi, ou quand je serai bien vieux, trop vieux pour réagir - mais je ne crois pas que je pourrai fermer ma gueule - ce sera la guerre civile, et qu'un Franco quelconque règnera sur la France.
        Bref, on n'a pas fini de rigoler, encore que j'espère me tromper. La France jusqu'ici a résisté aux assauts des boulangismes, mais elle n'a jamais encore subi sa période de fascisme. L'Espagne, l'Italie, l'Allemagne, ont vu ce qu leur en a coûté, elles ne sont pas prête de recommencer. Mais la France n'y a jamais tâté, et on ne croit que la merde où on a le nez.
        Le Bassin er l'index.jpgEn fait mon rêve, ce qui représenterait le mieux le phénomène que j'ai été - dans le sens de manifestation de l'humain - seraient les écrits éventuels d'un élève, qui rassemblerait tous ceux qui m'ont connu, et en ferait un livre, pourquoi pas une encyclopédie n'ayons pas peur de nous gonfler les chevilles, et je serais aussi connu que Jésus ou Socrate, que ça.
        F.P. Domi me dit d'un ton amusé : "Mais dans le fond tu aimerais être prophète !" Eh bien oui, man, je crois en des tas de choses, et ce sont mes idées que j'aimerais voir répandues, sous un autre nom toutefois que "Champognon", ce nom de cocher de fiacre ou de garçon boucher, comme disait Philippe- encore un disparu sous la poussière de la vie. Bien la peine de faire la grande folle.
        Les gens que j'ai vus à ce café m'ont tous semblé parfaitement sympathiques, excepté le timide en face de moi, mais j'ai horreur des timides, en fait j'ai horreur des moindres différences avec moi-même, et après cela je viens parler de fascisme... Jean-Paul T. lit mon "Omma", et gueule contre les cléricaux, bien que sa femme dirige un établissement professionnel plus ou moins catholique, et contre les racistes.
        Il avait une maison à louer près d'Aiguillon. Réflexions dans le coin : "Ne laissez pas cette maison occupée par des Arabes, au moins." Il a répondu "Je m'en fous, vous y mettez des Martiens si vous voulez, je veux simplement que ce soient des locataires qui paient régulièrement et qui ne me salopent pas la baraque." A présent il a une maison impeccable, et c'est un organisme qui lui paie le loyer, parce qu'ils sont trop fauchés pour toujours pouvoir payer régulièrement.
        Il est fils d'Italiens, et dans le temps les Ritals n'étaient pas bien vus ; l'argument des gens du coin c'était que ces étrangers-là arrivaient sans le sou, et qu'ensuite ils se payaient cinq maisons ; et le sindigènes de dire : "Vous voyez, quand ils sont arrivés ils n'avaient rien, et maintenant ils ont de l'argent. Il ne faut pas demander s'ils ont été malhonnêtes." Au lieu de les en complimenter, ils leur en faisaient grief.    
        Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage ; j'ai ajouté que mes parents ne pouvaient pas blairer non plus les Polaks, mais au moins je crois qu'il sne me l'ont pas trop montré. Nous avons aussi commenté les quinze ans pris par l'asssassin du Comorien, ce qui est jugé trop peu. Moi je connais quelqu'un, ai-je dit, au bout de la rue pas loin ("Tu veux qu eje dise les initiales ? qui prétend que c'est le Comorien qui n'avait qu'à ne pas venir en France.
        Ou ne pas y naître, peut-être ?
        A l'instant je suis interrompu par Annie qui tient à ce que je vienne admirer des croquis qu'elle a faits elle-même. Il m'est difficile d'en juger, tellement tout le monde dans ce groupe est susceptible de réaliser quelque chose de fort et de personnel. Nous sommes allés chercher un album à Villenave-d'Ornon, comprenant les noms de tous ceux qui ont quelque renom en Aquitaine. Mais si l'on pense qu'il doit y avoir le même genre d'album dans la région de Lyon et un autre près d'Orleans, on se rend compte que les artistes qui y figurent ne représentent pas grand-chose.
        Annie a carillonné comme une malade, du coup -c'est plausible - la tenancière est venue devant nous les yeux baissés en train de s'adresser muflement à son portable, et n'a daigné lever les yeux vers nous qu'après avoir pris congé en bonne et due forme de son interlocuteur. On reste dans sa hutte, Madame, pour achever sa communication. Nous avons bien tout examiné, malgré les piaffements internes de la gonzesse qui était venue exprès et visiblement soucieuse de rejoindre au plus vite une plage du Bassin.
        Nous avons vu un chat aussi, que j'ai saisi une seconce par son bassin à lui, mais qui se retournait hargneusement, aussi je l'ai lâché. Je me serais bien promené, mais il faisait trop chaud, et me revoilà à parler de chat, quand che n'est pas cha ch'est diffichile bref, la feuille où figure le nom d'Annie comporte une faute d'impression, "bienvaillant" pour "bienveillant", il faut que ça tombe sur elle.
        En tout cas, à voir comment on la néglige, comme les autres d'ailleurs car ce ne doit pas être la seule coquille de l'album, on voit que l'artiste n'est pas grand-chose. Cependant s'il faut absolument être optimiste, je dirai qu'un jour, quelqu'un vient vous chercher dans votre cul-de-bass-fosse et vous fait un peu de publicité. Puissè-je être un jour connu ne fût-ce que comme Desforêts ! ce dernier d'ailleurs insupportable d'illisibilité, sans ponctuation forte, ne sachant de quoi il parle, aussi exaspérant qu'Henry James ("Le dessin dans le tapis"), dont on se demande toujours de quoi il peut bien traiter à force d'incises et de litotes. Je disais donc à Michel en face de moi, ancien instituteur, que si l'on ne fait pas partie d'un groupe, d'une mafia (on lui dit qu'il a l'air italien...), il est inutile de vouloir percer.
        Il en était de même pour Jean-Jacques Rousseau, qui a dû subir des avanies pour faire connaître sa musique à Paris, à cause d'une femme qui tout simplement n'aimait pas les Genevois... Bon, je resterai obscur, mais jusqu'au bout je continuerai à croire à ma chance. A présent je dois me préparer à corriger quelques copies de bac, le sujet porte sur Calderon "La vie est un songe", je lis de ces conneries, visiblement les élèves ne s'attendaient pas au sujet, avaient peut-être fait l'impasse, et ce qui est amusant ou navrant, en tout cas méprisable, ce sont les circonvolutions par lesquelles tous essaient de ne pas trop faire voir qu'ils n'ont strictement, mais alors strictement rien à dire sur le sujet.
        On m'annonce que tel personnage "est important", que "le titre n'a pas été mis là par hasard", et que "certainement l'auteur a voulu dire quelque chose en le choisissant", cela à la fin d'un paragraphe où les idées creuses tournent en rond. J'ai parlé aussi bac avec ce Michel, en précisant que les candidats étaient "cultivés comme des pieds de chaise", ce qui est une expression que j'aime bien.
        Quant à ma fille, elle se cultive en ce moment grâce à la musique classique, la voilà qui se met à écouter des émissions d'Arte sur la musique classique, les soirs à dix-neuf heures trente, "Maestro". Et Georges est bien obligé de suivre,David se met lui aussi à déplorer que la fête de la musique ne mette presque pas en relief la musique classique, au profit exclusif de "la musique de neuneu", suprême insulte.
        Culture vaincra

  • Le Pseudolus de Plaute

     

    Donc, selon un jeu de scène soigneusement transmis, notre Ballion, vil entremetteur, se fend d'un air avantageux : Hé ! L'homme à la chlamyde, (à l'habit grec), qu'est-ce qu'on te doit dans cette maison ? C'est là qu'il faut rire : seul un créancier, ou un huissier, peut cogner à ce point sur une porte : quid istic, dans ce mauvais lieu, debetur tibi ? Harpax, le Crocheteur, esclave honnête, répond en toute franchise, en toute insolence : Je cherche après le maître du logis, le léno Ballion. Il est devant toi, le léno, le marchand de jeunes filles.

     

    Mais tu ne le connais pas. Le public sourit. Ballion sait bien que l'on frappe chez lui. Qui que tu sois, l'ami, (notons le changement de ton), ne perds plus ton temps à le chercher.

     

    - Pourquoi ?

     

    La pine droite.JPG- Parce que tu le vois ici présent, comme tu es présent toi-même.

     

    S'il se dévoile de bonne foi, c'est qu'il va découvrir son cocufiage en affaires. Un léno qui se découvre, qui oublie de mentir, sort de son rôle. Nous allons donc apprendre comment et pourquoi ce méchant s'est fait proprement rouler. Les bons citoyens, disait-il plus haut, profitent au peuple ; à moi, ce sont les les mauvais. Il fanfaronnait. Il cynicisait. Dans son rôle. Et Simon, le vieux père, le tançait sur le ton des vertus offensées : Que les dieux te confondent ! Tu es d'un cynisme ! Double finesse : il exprimait sa pureté ; mais en même temps, il flattait le léno, tout heureux de se faire passer pour un saligaud. Or, tout corbeau qui se laisse flatter laisse tomber son gros bout de fromage.

     

    Nous sommes donc très éloignés de ces rafales de saillies indispensables à maintenir l'attention des rigolards de notre siècle ; voici une comédie, le Pseudolus, que le spectateur savoure et broie de sa dent patiente à la vitesse d'une explication de texte, en ces temps où l'on prenait le temps de penser, au lieu de filer de rigolade en rigolade. Et même, il s'y trouve ce que nous prenons pour des chevilles : Je perds mon temps, se dit Harpax, en ne frappant pas à cette porte pour savoir si Ballion est chez lui. Pourquoi ne frappe-t-il pas, ce balourd ? Pourquoi nous fait-il remarquer cela, quie st l'évidence même ? Eh bien, pour nous faire sourire ! n'est-il pas semblable à ces chœurs d'opérette qui scandent « Partons, partons », en marquant le pas ? Et si l'acteur avait superposé à ce personnage un jeu original, de grande limace niaise, dont l'allure, les grimaces, suffisent seules à déclencher l'hilarité ? Nous avons étudié les discours des comiques, à la télévision en particulier : ils ne disent pas grand-chose, juste des platitudes. Ils délayent le plus souvent. Ce sont des banalités à faire pleurer des sixièmes redoublants. Mais pour la mimique, pour la gestuelle, chapeau ! Bigard croise les bras, Foresti se lance dans la gymnastique, Debbouze marche de long en large, créant à eux seuls des personnages, comme aussi Roumanoff ; dès lors, la moindre saillie ridicule qu'ils disent se trouve exhaussée au niveau de grande observation sociale et linguistique !

     

    Donc, Harpax frappe une première volée de coups de poings (ou d'effleurements efféminés ; mais il est douteux qu'un tel contre-emploi fasse partie des jeux de scènes antiques ; contrairement à ce que nous suggérions – disons que nous avions essayé d'entrevoir la façon de jouer ceci de nos jours, en tenant compte du public de nos jours). Et Ballion s'adresse à voix basse au vieux père Simon : Ce sont autant de cadeaux que me fait Vénus, la Vénus populaire, la Vénus du dessous de ceinture, quand elle m'envoie des gens comme celui-là, hos huc adigit, ennemis de leurs biens, avides de leur perte, qui ne songent qu'à se donner du bon temps pendant toute leur existene, qui mangent, qui boivent, qui courent les filles. Morts de rire, en vérité, nous sommes morts de rire : ce Harpax si bien nommé n'est pas ce fidèle serviteur, sobre et chaste, qu'il prétend incarner.

     

    On ne la fait pas à Ballio, léno, fourbe professionnel : qui fustige le vieux père vertueux, en le dévisageant avec mépris selon la didascalie... Il méprise à la fois les débauchés quand ils sont esclaves, et les vieux maîtres bien rangés des voitures...

     

  • Jusqu'à la lettre E, + un S

     

    AUTEURS COMMENTES MAIS NON ENCORE DIFFUSES

     

     

     

    ABECASSIS 54 03 28

     

     

    Vache de Tulle.JPG

    ADAM LE BOSSU 56 06 05

     

    AMIEL 60 08 09

     

    AMMIEN MARCELLIN 60 07 30

     

    ANDOCIDE 53 05 12

     

    ARELABOR 53 12 17

     

    ARISTOPHANE LES OISEAUX 55 06 22

     

    ARISTOPHANE Paix 55 ou 57 10, 10 ou 15 (PERDU) 60 11 13

     

    ARISTOTE CONSTITUTION 54 08 13

     

    ARLIT 53 05 28

     

    ARLIT BLANC 55 04 02

     

    ARLIT BLEU 2 54 03 18

     

    ARLIT JAUNE 54 11 30

     

    ARLIT 54 02 14

     

    ARTHURIENNE (LA LEGENDE) 59 06 02

     

    AUDACE 54 06 21

     

    AUGUSTIN 60 05 05

     

    BADINTER 53 04 04

     

    BALZAC CORRESPONDANCE 58 10 21

     

    BALZAC (PARIS DE) 58 B 10 21

     

    BALZAC (PERSONNAGES DE) 57 12 21

     

    BECERRA 59 09 16

     

    DU BELLAY “A UNE DAME” 59 07 01 EN ATTENTE

     

    DU BELLAY ODES 55 01 12 EN ATTENTE

     

    BEYERN 53 04 18

     

    BIBLE SEGOND 60 10 16

     

    BIBLE DE JERUSALEM 59 12 10

     

    BILLAULT 54 02 06

     

    BONN ARD 59 09 24

     

    BUDE 2 2002 54 02 06

     

    CACHIN TROPHEES CONSTANCE 54 10 15

     

    CAHIERS DE CIV. MEDIEVALE 53 03 18

     

    CESAR GUERRE CIVILE 54 09 08

     

    CESAR GUERRE DES GAULES 49 09 19

     

    CHANDLER (TENNESSEE WILLIAMS) 54 06 15

     

    CHANSON DE ROLAND 54 12 10

     

    CHATEAUBRIAND M.O.T. 59 08 23

     

    CHERON 55 09 28

     

    CHRETIEN DE TROYES 59 06 07

     

    CICERON CORRESPONDANCE 61 09 21

     

    CICERON PHILIPPIQUES 60 03 04

     

    CICERON PRO MILONE 54 09 16

     

    CICERON PROVINCES CONSULAIRES 60 02 24

     

    COLLIGNON & VEYSSY FEMMES POLITIQUES ERBAKAN 58 06 21

     

    COMPAGNON 61 01 31

     

     

     

    DANIEL-ROPS 61 03 27

     

    DANTE 60 05 30

     

    DEDIEU (MONTESQUIEU) 61 08 13

     

    DEFAUX Notice sur Rabelais 57 12 10

     

    DICHANT
    DIDEROT AND 53 04 20 60 09 04

     

    DIDEROT SOPHIE VOLLANT 62 04 12

     

    DLF 216 53 10 07

     

    DLF 222 54 03 07

     

    DLF 228 55 07 03

     

    DLF 228 BIS 55 07 03 F

     

    DOCTRINE SOCIALE DE L'EGLISE 54 05 09

     

    DUCHENE LUCRECE 54 06 03

     

    DUDEN 62 05 23

     

    DURAS LES YEUX VERTS 53 03 25

     

    ECKHARDT 53 04 16

     

    ECONOMIE ORIENTALISTE 53 11 22

     

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    STRAUSS, LEO 62 05 02