Proullaud296

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Rêves d'avril et mai

 

Foule considérable rue Esprit-des-Lois et sur les quais. Je viens de recevoir la visite d'un officier de marine qui m'offre de vieux fragments du Journal de Mickey en allemand. Je lui fais observer que ce journal a obtenu encore bien plus de succès en Italie. Une jeune file (Mlle Jean, de Cadillac) ne cesse de babiller, je la fais taire sèchement auf deutsch. Il semble que là-bas, de l'autre côté de la Garonne, on veuille m'honorer, moi et mon œuvre... Une délégation maritime m'attend. Je parle et chante, seul de toute la rue. Devant un bureau de poste, Edwy Plesnel s'entend dire qu'être encore timide après deux ans de Ministère des postes ne vaut pas le coup ; il inspecte, et dirige, le bureau.

 

Décrochant un combiné rouge sans avoir composé le numéro, je hurle, chante et déblatère Anna Ganna Genni Sauveur, formule de christianisme indien (??). Après tout, je le chante très très bien. Délis se fout de ma gueule, m'admire et me photographie. Je chante aussi, à présent à vélo, « Una mierda en el camino » avec de belles vocalises gutturales gitanes. M'approche ainsi du pont, et des deux passages souterrains pour piétons. Les structures du pont consistent en d'immenses poulies verticales. Un marchand de porte-monnaies s'en fait voler un que j'avais remarqué sur une rambarde, mais un élève s'en aperçoit et me le refauche sous le nez en disant « C'est pour le père François ».

 

Je cherche le passage vers l'autre rive et ce pavillon éclatant de blancheur où je pourrais être couronné « comme je le mérite ». Toujours la foule, considérable et dynamique.

 

 

 

61 04 29

 

Fragment épique.jpg1) Chez mes parents, je les trouve inquiets : des mafieux veulent les liquider. Après hésitation, je décide de fuir par l'arrière, jusque loin dans le nord.

 

2) Métro. Un contrôleur me regarde bizarrement puis me sourit : non, je ne veux pas me jeter sous la rame. Dans le wagon, j'essaye de rester bien à l'écart, comme si j'étais contagieux.

 

3) Mes classes sont vides, les élèves se répandent un peu partout, en toute bonne camaraderie excessive. Je menace de les signaler comme absents, quelques copies sont remises : Parchoun a 10. C'est tout ce que j'ai pu faire. Peur aussi de communiquer à mes élèves un éventuel sida.

 

 

 

61 05 07

 

Dans la prairie laissée libre derrière la maison s'installent de nouvelles personnes. Nous sympathisons : une femme seule avec une petite fille et deux grands garçons dans les 18 ans. En visite chez eux, je subtilise une carte de crédit avec son encart de papier. Dans un magasin, il se trouve que cette carte (violette) fonctionne, mais j'ai inscrit quelques chiffres sur le carton qui la sertit. Je lui rends sa carte chez elle avec pas mal d'embarras, ayant d'abord consulté ses garçons, très francs et riants. Avec eux je me suis promené sur un canal où une péniche traîné derrière elle un vaisseau de plaisance de type égyptien tardif, mais sur lequel personne ne peut monter, que le propriétaire qui la remorque...

 

  1. Bref, je rends cette carte avec laquelle tout de même j'ai effectué un paiement frauduleux. Cette femme qui tente de me charmer ressemble de plus en plus à Ysilde Lebescot...

  2.  

  3. 61 05 15

  4. Avec Girac et un ami. Raconte sa vie de soldat et les putes de Toulouse qui ont l'air si naturel, et d'un abord facile, alors qu'à Marseille tout se déroule à toute vitesse. Ils restent là y compris à l'heure du dîner ; je leur offre un chocolat. Apparition d'un chien, hirsute, tout gentil : « C'est mon chien sale ! » Ma femme arrive, je suis à poil d'en bas. Girac poursuit ses anecdotes : on avait décidé de mettre à poil les circoncis. Or je suis l'un et l'autre (?). Le lendemain, Anne et moi partons vers Toulouse,où je suis convoqué à une conférence pédagogique. Mais Bordeaux et Toulouse semblent se confondre : rue Judaïque barrée, parcage difficile ; je me retrouve dans la Ville Rose.

    1. D'ailleurs je suis en retraite, à quoi bon une telle conférence ? Nous errons en touristes, pas question d'aller voir les prostituées bien sûr.

 

 

 

61 05 20

 

Il y a d'abord ce premier rêve, réunion de Terminales dans notre ancien atelier rue D – J, où il faut baisser la tête à la porte, où l'on se presse à l'infini, où je serais le seul de mon âge.

 

Puis cet autre : la préparation, dans ce même atelier, d'une conférence au dernier moment, sur les petits rats masculins de 7 ans, à qui l'on fait croire qu'ils dansent pour faire plaisir au petit Jésus : aliénation, ambiguïté ! Ceci doit être présidé par Nicole Schmoh ou Colette Longet, il existe aussi un homme à l'arrière-plan, qui attendent mon résultat. Je notre entre les lignes d'un document, ou même au dos de ma chemise, qu'il me faudra donc ôter. Je dois rassembler mes idées, faire un plan, au moins, mais impossible de me concentrer. Les volets de l'atelier restent fermés longtemps, même leur ouverture procure peu de lumière. J'ai vu l'un de ces petits garçons : on lui ment, on l'étouffe, on le déforme.

 

Il s'en tirera par son art, s'il parvient à un niveau suffisant, mais après quelles contorsions de bonzaï ! Même réveillé, je m'efforce de rassembler mes bribes de raisonnement, de construction. Mais l'essence s'en est évaporée.

 

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