Proullaud296

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Rafale

 

51 11 18

 

Sartov a déménagé avec un pote. Ils m'indiquent un chemin pour revenir rue de Pessac et visiter Nicole. Ils me placent en voiture dans un carrefour au sommet d'une colline urbaine, d'où partent maintes directions (“Jaurès”, etc.) Ma voiture démarre difficilement. Elle s'engage même sur des rails. Je parviens à destination à travers une vaste saignée ménagée par des travaux d'urbanisme, bien dégagée, sans savoir par quels quartiers de Bordeaux je peux bien passer. J'arrive soudain à son ancienne adresse, devant Alain Delon au centre d'un vaste bureau d'agence immobilière. Il croise les bras et me dit : “Vous ne saviez pas que c'est moi qui lui ai vendu l'endroit où il habite actuellement ?” Il est gonflé d'autosuffisance devant ma stupéfaction, son bureau domine tout le quartier par de vastes baies, il y a chez lui un vaste globe terrestre à l'ancienne. Cette ville ressemble plutôt à Bruxelles ou à Liège.

 

 

 

51 11 28

 

Nombreux rêves. Tout à la fin : suite à une très bonne émission, où j'imagine qu'on me félicite, une grande jeune femme rougeaude et enveloppée mais appétissante se laisse entraîner sans trop de résistance dans une remise du studio, et embrasser sur la bouche. Je lui fais passer les mains par ma chemise pour qu'elle puisse se réchauffer les doigts sur mes côtes, nous nous embrassons à nouveau sur la bouche, elle trouve cela exaltant, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas touché un homme. Deux copines nous surprennent d'un air de blâme, elle les suit pour nous justifier avec enthousiasme, et moi je dirais qu'elle s'exalte bien pour une simple pelle.

 

 

 

 

Banc public, et canard.jpg

51 12 03

 

Chez Mono, et aussi un peu à Buzancy (Aisne). Devant moi un tapis de souris humide où figurent des curseurs de table de mixage. Je les déplace avec les doigts et cela donne une harmonie très prenante aux ondes Martenot, une mélopée répétitive, évoquant une grande villa très claire, sur les syllabes prolongées “AL-GE-RIE”. Tout le monde m'écoute avec respect, puis le tapis s'assèche, les représentations graphiques de curseurs ne peuvent plus s'animer, la symphonie s'éteint.

 

 

 

51 12 06

 

Après un cours donné à quatre ou cinq élèves assez insolents dont la fille B., mais à qui je manifestais une indulgence amusée, je suis jeté en costume du XVIe siècle dans les douves asséchées et boueuses d'un château d'où mes appels au secours ont une grande difficulté à me faire extraire par mes élèves eux-mêmes.

 

 

 

51 12 07

 

Je fais cours à une classe passablement agitée, cours réussi mais fatigant. Mon père est à côté de moi, jeune, dynamique, c'est lui l'inspecteur. Je lui dis dans le couloir que c'est bien ; pour une fois, cela suffit. Mais je serais épuisé de continuer : je suis en retraite, tout de même ! Au réfectoire, les serveuses sont peu aimables, je dois prendre des assiettes en plastique. Mauvaise cuisine. Chez moi, c'est haut de plafond, très clair, bruyant (sur la rue), pas encore de meubles, ville inconnue. Anne et sa fille sont en courses, je regarde des photos sur un appareil numérique, apparaît

 

Flore, joyeuse et sympa, sur l'écran ; comment dissimuler cela si l'on revient ? Il faudrait jeter la cassette entière...

 

 

 

51 12 13

 

Au sommet d'une pente rocheuse, une fenêtre incrustée dans une ruine est ouverte devant moi, elle donne sur une immense déclivité en forme de ravin, parsemée de rochers et de prairie, dans la brume. On essaye de me persuader que je pourrai planer sans danger au-dessus de ce paysage, en vertu de pouvoirs exceptionnels. La pente commence presque immédiatement. Je me recule, je refuse.

 

 

 

51 12 18

 

Avec Leonardo di Caprio, accroupis de nuit devant deux tuyaux sur le sol ; il faut toucher le bon. Sinon c'est l'explosion. Il se décide enfin, rien ne se passe. Il se redresse en me disant d'un air suffisant qu'il faut savoir se montrer viril.

 

 

 

51 12 20

 

Dans une chambre située au rez-de-chaussée de l'internat du lycée de Sainte-Foy je reçois un petit garçon souffreteux pour une leçon de violon. Je suis allongé sur un gros couvre-lit molletonné. Arrive sa tutrice, la cinquantaine, vieille fille pincée, avec des espèces de sachets de thé qui lui pendent sur les sinus. Je m'enquiers de sa santé, elle va mieux. Je lui dis “Je suis un voluptueux” pour atténuer l'effet de ma tenue négligée (pyjama et robe de chambre). J'imagine qu'elle pourrait me recevoir dans sa chambre d'hôtel à elle, et qu'ensuite, peut-être... Et aussi qu'elle me réclame le reste du paiement d'un violon.

 

Commentaires

  • Les cours à 4 ou 5 élèves sont bien plus difficiles que les cours à 20 ou 25.

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