Petit crème, femmes et autres
Petit crème et lait fraise avec des glaçons bar de femmes toutes séduisantes parlent d'hommes sommes-nous leurs occupations petits tout petits caractères sans rien qui puisse déterminer la direction, si longtemps servi, déchiffré, de moi à moi, seule la femme existe aussi conne mais consolatrice, liberté des yeux qui se brouillent, l'éternité à mesure humaine (200 ans ?) de quels abîmes de quels abîmes jaillissements de volières alors que je traversais ce jardin son domaine me heurte de son poignard à la ceinture sourire effaçant le sexe il n'en reste plus qu'une et ma dingue en face et le sommeil avance.
Je vous aime je vous aime toutes sans différence il faut qu'on sente il faut qu'on voie mon combat, ayant permis je vais lire je m'endors. Toutes petites mais Hugo et le cerveau s'emmêlent mystère de cet affaiblissement – des muscles – me suis vu nu ce matin dans la glace de l'hôtel, c'est un café de Saintes en longueur qui sont ces poils dressés autour desquels s'organise toute une personne, bâtiment détruit, une ride sur le côté, jamais ne fut reconstruite l'abbaye de St-jean d'Y, un jour autre chose. Avec Dieu ne plus jamais oublier. En Dieu. Enn Théô. Déjà mort pourquoi ne pas s'amuser ensuite, café “Le Musée” en face de la chambre de Cremoux mort à 33 ans d'un cancer des couilles. Mystère, mystère insondable du sommeil alors indésirable – Hugo ? Notre-Père ? Sans compter l'incapacité marmeladière, mes marques, mon ouvroir à la Favela (nom désormais de ma maison) – Montendre (suite) : Parfois une prière, un enterrement drapeaux en tête et cent hommes derrière, le maire et le conseil, le carillon sonne mon nom “Tu vas voir un beau mariage” - enterrement, enterrement... Hommage. Un qui rigole dans les derniers rangs.
Qu'est-ce qui vous prend toutes à vouloir me sauver vous sauver sur mon dos, quand je suis déjà mort, suicidé depuis tant de temps C'était pourquoi qu'on courait après les filles déjà ? Ton illustration sur les cimetières m'a fait super marrer, je l'ai montrée autour de moi, Anne part ce matin jusqu'à jeudi pour Paris et son exposition, l'ambiance est tendue parce que c'est le silence, le silence, les mots mesurés pour ne pas fâcher, calme, calme... Une autre femme en 90 m'avait reproché de lui écrire comme on se soulage pour chier, mais c'est ça l'amitié justement, de ne pas sans arrêt surveiller ses mots, ses expressions de visage évitant les scènes de ménage ou répliques cinglantes à la clef.
Mon pote de Grenoble me dit tout, à Niklaus de Talence je dis tout, mon emploi du temps s'arrange pour ne pas avoir de temps de libre pour la moindre carte postale. Pour mes 107 ans je voudrais me casser, me casser, en fascinante Israël, j'apprends l'hébreu plonge dans la Kabbale extraordinaire explication de Dieu explication du mal dans le monde en plus je pris souvent sachant que c'est ridicule et ça marche : Stablon, et Noctran pour la nuit (réveil à 4 h, délires parano d'où prières, décontraction, déroulements de mots, ne te préoccupe pas de contacts physiques, c'est homéopathique, harcèlement pas mon truc.
Chaque fois que j'ai voulu faire, dire ou penser quelque chose toujours le chœur des autres m'a dit que dis-je corné à la gueule sans que j'aie rien demandé à quiconque “non, tu ne penses pas cela, tu ne dois pas dire ni faire cela” je me carre dans le train tout ce que vous dites je vous brandis mes couilles coupées à la gueule c'est bien ce que vous vouliez tous vous avez gagné mais ne vous plaignez pas de m'entendre hurler considère cela comme un exercice de style je t'en foutrais de la Vvvvvolonté moi je t'en foutrais je demande juste une dose massive de psychotropes pour tenir le coup les 25 ans qui me restent...