Proullaud296

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ter quaterque repetita placent

 

Soyons clair et net, franc et sans bavure : le CAPC de Xonville présente de prétendues œuvres artistiques n'ayant en commun avec l'art que la proximité qui relie ma chemise à mon cul.

 

Je vous le dis en vérité comme un vulgaire Coffe, c'est de la merde. Et je ne le répèterai jamais assez : c'est de la merde, c'est de la merde, c'est de la merde.

 

On nous présente un art soi-disant contemporain, alors que ça fait soixante ans qu'on nous bassine avec les mêmes excréments paraît-il révolutionnaires et qui sont à la révolution ce que sont les goulags à l'idéal socialiste. Ce qui n'était, ce qui n'aurait dû subsister que comme un joyeux canular est à présent institutionnalisé pour la plus grande joie des spéculateurs bourgeois, qui ne maintiennent artificiellement la valeur de ces sous-merdes que pour ne pas perdre leurs investissements.

 

C'est devenu de la culture d'Etat, soutenu par les snobs pleins de fric. C'est devenu aussi puissant, aussi monstrueusement inexpugnable que les Salons sous Napoléon III, lorsque les impressionnistes relégués dans un contre-salon n'excitaient que les sarcasmes. Il faut enfin démolir la forteresse de l'amateurisme, du tape-à-l'œil et du manque de conscience professionnelle.

 

 

Le sexe puissant.JPGPuissance - www.anne-jalevski.com

Il n'y a là que des gadgets, des négations de potache : trois panneaux peints sur lesquels s'étale la proclamation : "ici on vend du vent". Les rayures de l'ineffable Buren devant lesquels j'ai entendu s'exclamer :"De toute façon avec Buren c'est la déception absolue". Plus : une rangée de lits d'hôpital. Certes, cela ferait un excellent décor pour une pièce de Brecht ou un film sinistre. Mais un décor est au service d'une œuvre, d'une pensée. ici, c'est au service de "ce que vous voudrez". Vide comme une auberge espagnole... et qu'on ne me parle pas de liberté: l'indigence n'est pas la liberté. Des étalages de meubles et de vêtements défraîchis sous des vitrines, ou la banalité érigée enart. S'il est vrai que tout mérite un coup d'œil artistique, n'importe quoi pouvant être promu au rang d'œuvre d'art, eh bien soit, nous avons compris, mais pourquoi, modernistes de mes couilles, exposez-vous toujours les mêmes choses depuis cinquante ans et plus ?

 

"Nous ne pouvons pas définir ce qu'est l'art", dites-vous? Bien sûr : nous ne pouvons pas définir davantage l'amour, ni même l'électricité (demandez aux physiciens !) - et pourtant, nous continuons à faire l'un et à nous servir de l'autre. Qu'est-ce qu'on est con !

 

Où sont donc passés le sérieux dans le travail, le sens de l'émotion et de la beauté ? Et mes Pol-Pot de la peinture me rétorquent : "Y a plus de travail !" "Travail-Famille-Patrie" ! "Y a plus de beauté ! Y a plus de sentiments" - oui, cent fois oui : l'on a mis sous ces vocables des réalisations aussi douteuses que les portraits de chiens de Monsieur Rose et les biches aux bois des calendriers des postes.

 

Mais qu'est-ce qui n'a pas été sali par Pétain et la connerie? On nous dira : "L'extrême droite n'aime pas ce que nous faisons, or vous n'aimez pas ce que nous faisons, donc vous êtes d'extrême droite ! " Voyez le sophisme ! A ce compte, Le Pen a un cul, or il est d'extrême droite : j'ai un cul, donc je suis d'extrême droite ! Petits rigolos ! Je ne vous ai jamais dit que vous étiez de l' "art dégénéré", je vous dit qu'il n'y a même plus d'art du tout ! Le roi est nu ! entendez-vous ? le roi est nu ! et même, il n'y a plus de roi. On nous dit : "Ces mouvements artistiques font partie de l'histoire, ils ont été étudiés comme des mouvements historiques" - rien ne se modifie comme un livre d'histoire - les staliniens et combien d'autres sont bien là pour nous le rappeler - et nous ferons descendre ces usurpateurs de leurs cimaises prétendument historiques...

 

On nous dit encore : "L'artiste veut présenter,simplement, les instruments de son travail, afin de mettre à nu l'idée de l'art". Je vais donc me présenter à mon éditeur avec un stylo, une feuille et une reliure, et je vais le prier de m'éditer en grande pompe, et très cher : où est-ce que vous croyez qu'il va m'envoyer, mon éditeur ?

 

Vous trouvez même des prétendus sculpteurs qui entassent des tas de caillasses. Et de vous dire - je n'invente rien : "Au lieu de sculpter par soustraction, je sculpte par accumulation". Tiens ! je vais écrire par soustraction, moi : que des pages blanches ; puis j'irai trouver mon éditeur, et - voir plus haut...

 

Ce n'est pas "l'art du temps" qui figure là sur ces murs ; mais l'art qui s'est vendu ; à ce compte-là, virez-moi Van Gogh et Modigliani des musées.

 

Commentaires

  • "Ne touchez pas, ceci est mon cul".

Les commentaires sont fermés.