Proullaud296

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T'as raison, Carpenntière...

 

Lecture de la p. 47, rencontre inestimable avec Vivaldi, qui tirera de la Conquête du Mexique le sujet d'un opéra. Et tous de se rencontrer entre joyeux ivrognes, dont G.F. Haendel, pour faire de la musique. Au diable la vraisemblance : c'est Carnaval, fouchtra, et Vivaldi se sert dans son vivier de musiciennes ! Dans le convenu, c'est excellent. Ce livre ne veut peut-être pas se présenter autrement que comme une pochade. Et tout le monde gueule, fait la farandole. On ne sait plus s'amuser. Les critiques sont des grognons. Ils ne veulent plus admettre qu'on rigole. Plus un gueuleton sur la tombe de Stravinsky, au diable la chronologie.

 

Créait-on donc dans une pagaïe pareille ? Nous connaissions surtout Carpentier moraliste, dans “Le Royaume de ce monde” ; mélancolique, dans “La Harpe et l'Ombre” ; nous ne le savions pas capable de se divertir. Et voilà quelqu'un qui assume pour lui, pour son pays, la charge de l'exotisme. Il reprend à son compte le regard des Européens sur l'Amérique Latine, il déverse le Mexique et Cuba sur Venise, avec bonne dose de jazz à la fin. Bien sûr notre descendant de Montezuma trouve l'opéra tiré du Mexique parfaitement absurde : “Voilà donc comment on nous voit à Venise !” ...Avec des éléphants, un général historique devenant femme sur la scène de l'opéra.

 

Grande discussion entre le Mexicain et l'inventeur de toutes ces aventures de théâtre. Il nous répond à tous, Alejo Carpentier : "J'ai voulu me fendre la gueule, et ceux qui n'y entendent rien sont des pisse-froid.”

 

Lecture des pages 94 et suivante.

Le pignon de mairie annexe.JPG

Commentaires

  • "Toussaint en novembre, Noël en décembre !" (Proverbe belge)

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