Proullaud296

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Je t'en foutrais, moi, des rêves à la con...

53 09 11

Je visite une ville des Indes, ça grouille, je me promène seul en criant, chantant en djungo sur la liberté. Je rencontre des jeunes qui m’escortent, quelques morceaux de campagne se montrent, je les reguide vers le centre-ville. Des Allemands partent sur un bac, et moi sur un autre, j’ai oublié toutes mes affaires, mes papiers, mon argent, sur l’autre bac. Un guide très brun, charmant, me donne un numéro de téléphone, 07 06 05 ou ce genre. D’autres touristes arrivent, s’entassent sur le bac, il leur recommunique ce numéro, il sourit tout le temps. J’obtiens par lui une chambre d’hôtel au fond d’un bistrot bondé, je chante, on comprend les mots « Victor Hugo », on le reprend en riant.

Je montre à un couple d’Anglais qui occupe la chambre ce qui reste de mes bagages, c’est mince, ça tient dans un sac en plastique. Ils sont fatigués, vautrés sur le lit. Je dis cela au jeune homme qui me trouve une autre chambre, qui est peut-être la même (j’aurai mal vu…)/ Il y a cette fois une jeune fille à poil dans le lit, je demande la raison de sa présence : elle est malade et se repose. Je commence à la caresser mais me retiens, n’ayant pas envie de me choper quoi que ce soit. Peur que les microbes ne me sautent à la figure. Extrême bariolage et raffinement partout. Impression de communicabilité extrême, de sourire, d’accueil. On peut faire l’intéressant, otut le monde rit, sourit, s’empresse, chaleur humaine même superficielle, très euphorisant malgré l’impression d’être au bout du monde. Ecume et rocs.JPG

 

53 09 25

Poursuivi par les assiduités homosexuelles d’un admirateur, je me retrouve coincé au lit avec lui qui m’a fait parvenir des billets de banque aisément repérables. Il m’est impossible de prétendre ne pas les avoir reçus (ils sont de 70… euros ? dollars ? ) Il m’a offert aussi un grand magazine bien-pensant dont le contenu dégage une atmosphère de pureté prépubère ecclésiastique. Sur la couverture, c’est moi : grand garçon de dix ans monté en graine, joues rouges, cheveux blond pâle.   Je lis, c’est notre histoire, avec un passage en vers particulièrement réussi. J’essaye donc de détourner là-dessus son attention, et j’y parviens à peu près puisque le lit devient le rebord d’un vaste talus, d’une berge.

Par terre il découvre une petite clef fendue de boîte à sardines et se lamente alors sur la perte de sa mère. Il me semble en rajouter quelque peu. A part moi, je songe au désir que j’aurais eu moi aussi d’un jeune homme si pur. Le tout se passait aux environs de Satolas, entre Lyon et l’Ain, où aurait subsisté une grande piété parmi les jeunes garçons… Cf. aussi le Sabolas de Béraud, Le Bois du templier pendu…

Les commentaires sont fermés.