On est tous des dingues
Nos logeurs, prudemment retranchés côté paillasses, multiplient les bruits de vaisselle; assurément, ils ne recevront plus jamais, juré ! de locataires si mal embouchés, qui engloutissent leurs chocolats fumants sans le moindre compliment ni la moindre curiosité pour les curiosités du coin - moi je voulais sauver l'enfant – Lydie ? j'en aurais fait une petite fille bien forte, bien éduquée, européenne, adulée. Sans massacreuses. Les deux Gorgones à présent font chorus, soudées dans la même sottise. Plus tard cependant, Léna supprimera d'un coup la Custaline ou "calmant pour enfants", qui provoque parfois chez eux - carrément - des AVC - accidents vasculaires cérébraux...
“Les éducateurs” (autre conversation) “cèdent tout aux jeunes cons de banlieue ; s'ils se font insulter, c'est le dirlo qui leur remonte les bretelles : « Vous ne savez pas vous y prendre » - le grand patron il s'en fout, il vit là-haut dans la Sarthe au milieu des paperasses « Moi ce qu'il me faut c'est du résultat. Du chiffre. "Et s'ils me disent merde ? - Vous n'aurez qu'à réviser vos méthodes d'approche. C'est votre faute à vous.” Les instructrices, humiliées, rabrouées, retrouvent après l'algarade leurs tortionnaires goguenards, victimes du racisme ressassent les journaux. Envie de virer tous les bronzés - en haine du laxisme. Qui parle en dernier a toujours raison.
Tous les arguments se valent. Je ne crois qu'en la foi. L'Occident s'effondre dans la Logique Absurde. La retraite, moi j'aime ; toute une carrière juste après la chute de l'Empire : premier poste, année scolaire 67-68... Fédora revient sur sa suppléance à Pontoise : « M'dame, on aime bien ce que vous dites, parce que vous balancez pas de conneries - celle d'avant, elle arrêtait pas de nous répéter qu'on avait de la chance d'être ici, qu'on s'occupait de nous, excursions, formations, ateliers, tout le bordel, mais c'est vous qui dites la vérité' (« non, vous n'avez pas de pot d'être ici ; parce que vous avez fait les cons, et vous restez en semi-liberté ; à la première gaffe c'est le juge et la taule ferme. Alors on se tient à carreau et on se fait oublier »)
- M'dame, nous on aime bien ce que vous dites. » Je tends à Fédora une revue d'extrême droite (« il faut connaître ses ennemis ) elle refuse : “J'ai trop peur de me laisser convaincre” - à quoi ça tient tout de même. Les opinions de gauche(«pas de clandestin chez moi, ça va pas, non ? tu verrais comme c'est petit ! ») - si c'était plus grand, Fédora, que ferais-tu ? « Il n'y a plus de chorégraphie », dit-elle (ancien Premier Sujet), “juste une juxtaposition de numéros. “Toi, Mohammed, tu sais faire telle chose” (et uniquement telle chose) – oh ce que c'est bien ! tu fais ton petit truc dans le coin ; et toi Latifa, ton petit machin dans l'autre” - pourquoi pas, Fédora, pourquoi pas - que font-ils donc en Russie, les danseurs de trépak ? ...les uns plient les genoux, les autres sautent en extension, ils ne savent faire, eux aussi, qu'une seule et même chose....
Commentaires
C'était quoi la revue d'extrême droite ? C'était quoi ? On peut savoir ?
C'est juste pour savoir, pour ma collection personnelle.
A ma grande honte je ne m'en souviens plus, cela remonte à 2009. En ce moment, je suis très "Valeurs actuelles". Et je louche encore plus à droite que Marine. Vive la Corse.
Oui, les Corses savent se faire respecter. Ce ne sont pas des Wallons ramollis à la mandoline.
Mais attention aux agents provocateurs...
Valeurs actuelles ? Si vous louchez à droite de Marine, essayez plutôt Rivarol.
Moi, je suis Tabou.
Rivarol ? Nous allons explorer. Je lutte contre le sommeil malsain.
Attention, hein... Rivarol, c'est chaud. Et j'ai comme l'impression que vous n'allez pas trop aimer...
Au début, c'est vrai, ça picote un peu... Et puis, après...
En y repensant, je pense que la facho-sphère vit souvent dans le fantasme et oublie le principe de réalité.
Jérôme Bourbon, le rédacteur en chef de Rivarol, reproche à Marine Le Pen d'avoir évacué tous les fondamentaux du FN, d'avoir embarqué des francs-maçons (Collard), des gays (Philippot), etc.
A ceci près que Marine Le Pen tient bon sur ***LE*** sujet qui fâche : sortir de l'Europe et cela suffit pour coaliser contre elle tous les médias.
Les médias aux ordres de Bruxelles continuent à associer MLP au national-socialisme alors qu'elle a fait le nécessaire pour se rabibocher avec la communauté juive... Ce qui prouve bien que le tabou est et reste Bruxelles !!! C'est ça qu'ils ne lui pardonnent pas !!! Parce qu'ils savent que là réside le vrai danger pour eux !!!
Seule une sortie de l'Europe pourrait vous rendre votre souveraineté et, donc, dégager plus de liberté pour la mouvance nationale.
En admettant que Marine Le Pen passe au second tour, en admettant qu'elle soit élue, en admettant qu'elle réalise un référendum sur la sortie de l'Euro, en admettant que la France vote oui à cette sortie, (ce qui fait beaucoup, je vous l'accorde), seulement alors, les lignes pourraient bouger chez vous... au prix d'un long travail de reconquête.
Mais tous les natios européens devraient impérativement comprendre que le verrou qui doit sauter c'est Bruxelles. Tout est là. Le reste, c'est de la gesticulation et du folklore.
Marine Le Pen est dans le réel. Alain Soral, Conversano, Bourbon, Reynouard et tous les autres sont dans le fantasme d'un fascisme qu'ils se savent, au fond, impuissants à susciter *tant que la souveraineté nationale n'est pas rétablie.*
Donc... Vive la France, vive Le Pen... et crève Bruxelles !
Merci pour ces arguments ! L'ennui, c'est que je voudrais reconstituer l'Europe en un seul pays fort, avec un seul exécutif, une seule armée, pour reconquérir l'Afrique ! De toute façon, je n'en verrai plus la fin. Semper fidelis !
Reconquérir l'Afrique ? A quoi bon... ils sont tous ici. Mieux vaudrait d'abord essayer de reconquérir l'Europe.
Une Europe des nations, oui. Et pour y arriver, la seule nation qui doit disparaître c'est la Belgique, précisément parce que ce n'est pas une nation, mais le laboratoire du mondialisme en Europe et cela, depuis sa création.
Si nous reconquérons l'Afrique, nous y réinvestirons, et nous empêcherons le moindre départ de là-bas. Non mais.
Redonnez donc de vos nouvelles, y compris en wallon ! ici je soigne le cafard flemmard de ma femme, belle allitération. Et comme on dit en Syrie : "N'oublie pas, Ali, tes rations !"
Mais je suis toujours là. Et je vous suis toujours. C'est vous qui avez été absent pendant un moment. Je pensais même vous envoyer un courriel pour prendre des nouvelles, puis vous avez donné signe de vie.
Quant au wallon, vous savez, ici, nous parlons (encore) français. Enfin... pour la plupart d'entre nous. Le dialecte wallon, en revanche, quasi plus personne ne le parle, ce qui me touche assez peu. Le dialecte wallon n'ayant produit aucune oeuvre intellectuelle majeure, au contraire du français.
Lutter contre la dépression ou contre la Belgique, cela revient au même. Leur Belgique n'est qu'une dépression.
A plus camarade,
J'y comptais bien ! L'ordinateur est une fée capricieuse. Ma cellule me convient toujours (de moine ou de prison, en aucun cas du PC). J'aime bien Trump. Ca va secouer. J'espère. Mais j'ai des "amis" qui ne me répondent pas lorsque je dis ça. Que je connais pourtant de longue figue.