Proullaud296

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Lithium, fiançailles et parents; surlignez, ça fera du bleu.

    Nous aimerions savoir, cantalou, pourquoi s'impose à nous cette nécessité de mal considérer d'emblée tous ceux que nous croisons, que nous aimons, dont nous partageons la vie. Cela nous condamne au mutisme le plus total, à l'enfouissement de nos pages les plus cruelles et significatives. Quel étrange filtre, ou cache, se déploie ainsi aussitôt que nous transfusons notre vie dans les veines mortes de nos écrits. Nous en agissons de même avec nous-mêmes. Il faut que ce soit mauvais. Nous répandons sur tous les éclaboussures de notre purin. Pureté d'un côté, purin de l'autre. Jean-Benoît par conséquent m'attire et me rebute, le contraire et le double.

     

    PSYCHIATRIE

    Tous les mois, Zen subit ce qu'il appelle « son injection ». Le docteur Lamont la lui administre. J'ignore si Zen sait compter son argent. J'ignore s'il jouit de ses droits civiques. Mon autre ami Kolba reçoit la même. Il n'a jamais voté : conviction ? Déficience commune ? ils se supporteraient pas l'un l'autre. Zen vit sous curatelle et ne dispose que de 90 € par semaine. J'ignore s'il a le droit de vote. Pour payer, tendraient-ils tous les deux leur main couverte de monnaie : "Servez-vous". Manières de seigneur. Quels mystérieux mécanismes oblitèrent-ils la faculté de compter l'argent ? Cela entraîne-t-il un manque de discernement civique ? Juste après l'injection, tous deux se sentent mieux. Il y a cinquante ans, mes deux amis auraient hurlé dans leur camisole. Mon père aussi, à 75 ans passés, tendait sa bourse aux caissières, qui se servaient avec une exactitude scrupuleuse.

    Le lithium est le seul progrès neurologique authentique depuis les neuroleptiques de première génération.

     

    SES DEUX PARENTS

    Le père de Zen, confident et cuisinier, m'établit jadis (voici plus de cinq ans) un devis professionnel de haute qualité, soigneusement coté, sur un bâtiment à rénover. Il fut désappointé sans doute que je ne lui offre pas le traditionnel et somptueux repas qu'il escomptait en remerciement. A la place, et pour me dispenser d'un contact social trop prolongé, je lui offris un traité de cuisine polonaise moderne de 45€, qu'il n'a jamais consulté - comme si j'avais voulu, en somme, lui réapprendre son métier.

    La Maman de Jean-Benoît ("la mère" suivi d'un génitif m'ayant toujours semble de la plus abjecte scatologie) s'illustre par une distinction innée : c'est une Amsel de Beaumont). A ma grande confusion, l'odeur de pisse que j'ai cru venir d'elle un soir à table provenait en réalité d'infectes poiscailles au court-bouillon dans la cuisine de Pascale, qui nous réunissait souvent pour le repas. Un jour que la mère Amsel racontait la façon dont mourut son fils aîné, Albrecht Breuschenegg, le petit ashkénaze noiraud, l'a interrompu pour lui demander grossièrement de quel magasin provenait ce délicieux bracelet qu'elle portait. Une telle abjection manqua me faire sortir de mes gonds. Ce jeune homme est parti au Mexique avec sa fiancée, pour être présenté à toute sa famille, de l'autre côté des terres...

  • Ca va marcher ?

    Bon sourire malicieux.JPGLes blogs, c'est comme les femmes. Les gens, plutôt : on se perd, on se retrouve, on se remmerde, on regratte à la poupée (n'est-ce pas  AGRIPPINE). Allez sur In libro veritas, c'est un site en copyleft, au diable la varice. Vous découvrez des nuls, des bizarres, jamais aussi bons que vous. Le lecteur est en contact direct avec son écriveur, et réciproquement. Même l'érotisme peut être excellent. Pour Moâ et Ma Pomme, c'est bcollignon, un nom que je déteste, que je porterai encore sur mon cercueil (une petite plaque cuivrée aux caractères contournés). Et là, Fitzgerald, j'ai fait de mon mieux, sauf "La femme, le prêtre et le psychiatre", excellent titre, mais dont vous ne pourriez lire que les eux premières pages. Il faudrait que je le supprimASSE.

    Pour l'instant, pas encore trouvé le bon bouton. En effet, la différence entre un clito et un bistro, c'est que les hommes trouveront toujours le bistrot. Il était une fois une immense inscription tenant tout le parapet du Pont d'Avignon (St Bénézet) : "Béjart fait la pute sur le trottoir de la contestation" : vous avez tort, camarades gaucho, il surfe sur la vague de la conte, il la sublime, il la crête, il l'embellit. Où se trouve-t-il ? C'est vous qui faites la pute, monsieur l'écrivain, sur le tout petit sentier d'In libro veritas. Avec vino, ça marche aussi. Je m'arrête, car je sens que je VAIS dire des conneries. Tschüss.

  • Qui cherche l'un trouve l'autre

    Je cherche son blog, je trouve sa photo. Comprenne qui peut. Je dirais même plus, sauve qui peut.

    Annie de face.JPG