Questions très anciennes
BERNARD DEFRANCE « LE PLAISIR D'ENSEIGNER »
Questions posées à l'auteur, en présence de quelques-uns de ses élèves :
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« Le plaisir d'enseigner » : pourquoi le titre ?
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Les élèves ont-ils plaisir à être enseignés ?
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Comment les avez-vous préparés à l'émission ?
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Votre expérience est-elle universelle ? Peut-elle être valable pour des élèves de 14 à 16 ans ?
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Une expérience peut-elle se transmettre ?
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Quels sont les défauts que vous trouvez insupportables chez les profs ? Les névroses ?
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Quelle proportion de profs acceptables ?
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Si le prof n'a plus le droit de punir ni de séduire, quelle est sa marge de manœuvre ?
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Un prof de maths peut-il transformer son cours en exposé des griefs ?
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Croyez-vous que les élèves auront la patience de supporter les tâtonnements du prof dans sa marche vers l'amélioration ?
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Que faire contre l'indiscipline ?
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Ne croyez-vous pas que les entretiens peuvent tourner en rond de façon répétitive ?
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Que faire si personne n'a la forme ?
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Laissez-vous dormir vos élèves ?
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Les laissez-vous faire de l'histoire-géo en classe de philo ?
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Y a-t-il un rapport pervers entre fascisme et enseignement ?
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Les élèves n'exagèrent-ils pas dans les proportions de leurs ripostes ? Pourquoi chahutent-ils avec les profs faibles au lieu de choisir celui qui les emmerde précisément ?
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Pourquoi vos élèves sèchent-ils les cours ?
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Le bas peuple a-t-il envie d'apprendre ? Pourquoi veulent-ils aller travailler alors que tous nos efforts visent à empêcher qu'ils ne soient exploités trop tôt ?
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Faut-il avoir pitié des élèves qui n'ont rien foutu, qui ont démoli des cours et des profs, et qui viennent agresser l'orientateur alors qu'ils n'ont rien voulu foutre pendant huit ou neuf ans ? Et se retrouvent évidemment au chômage ?
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Ne doit-on pas se sentir encore plus éminemment coupable après avoir lu vos
remarques, si l'on échoue encore ?
La réforme passe par la modification en classe du rapport entre prof et élèves et non pas par des réformes administratives qui ont à peu près autant d'effet que celle du statut des pharmaciens sur la lutte contre le sida...
Commentaires
Tiens, il est onze heures huit. On ne doit pas écrire "08", car ce n'est pas ici un système décimal.