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L'Hégire

 

  1. FETES RELIGIEUSES MUSULMANES

  2. H E G I R E (« Ras el 'Am », Jour de l'an)

  3. GENERALITES

  4.  

  5.  

    Le tapis de feuilles mortes.JPG

    Premier de l'an musulman, commémorant le fait que Mahomet ait quitté La Mecque, où il se sentait menacé, pour parvenir à Yathrib (qui devint Médina an-Nabi, « la Ville du Prophète »). C'est la naissance de l'Oumma (communauté musulmane) : cette date, et non pas celle de la naissance ou de la mort du Prophète, fut fixée par le calife Omar, second calife des musulmans, après Abou Bakr. Le jour de l'Hégire, quoique souvent férié, ne correspond à aucune fête particulière dans la communauté musulmane. Son nom dérive de « hijra », « émigration », « exil ». Avant cela, les années se comptaient en fonction de la montée sur le trône de tel ou tel monarque, par exemple. Les musulmans appellent cette époque de confusion chronologique la ,djahiliyya : le "-temps de fureur".

  6.  

  7. DATE

  8. Le départ de Mahomet, à l'âge de 52 ans, se situerait historiquement le 9 ou le 22 septembre 622, mais la tradition préfère la date du 16 (ou du 15) juillet, pour qu'il coïncide, justement, avec le nouvel an lunaire. Bien entendu, il ne suffit pas de retrancher 622 à la date commune pour obtenir la date musulmane ; l'année lunaire s'écoule, en quelque sorte « plus vite » : le calendrier précédent comportait des mois intercalaires, que le Coran interdit à partir de la neuvième année de l'Hégire. Les deux années, courantes et musulmanes, coïncideront en 20 874... Les deux calendriers coexistent : celui de la communauté internationale pour la vie courante, le musulman pour la vie religieuse (ce dernier reste seul valable en Arabie séoudite). Un consensus se dégage pour que les dates du calendrier soient unifiées dans le monde musulman tout entier.

  9. Certaines sources historiques parlent d'une offensive victorieuse de l'empereur grec Héraclius en 622. Mahomet, allié des Perses, se serait replié avec ses armées, et non pas avec 70 convertis désarmés devant la colère des marchands de la Mecque redoutant de perdre leurs bénéfices (les païens honoraient les idoles au sanctuaire préislamique de la Kaaba). La tradition rapporte que peu de temps avant le départ de Mahomet, il fut averti par l'ange Gabriel (Djibril) que son parent Quraysh (« Petit requin »), de La Mecque, avait comploté pour l'assassiner pendant son sommeil. « La nuit où l'assassinat devait avoir lieu, son cousin Ali Ibn Abî Tâlib se coucha dans le lit du Prophète, tandis que celui-ci se réfugiait avec son compagnon Abû Bakr dans une caverne au sud de La Mecque, à l'opposé de la direction de Médine. Heureusement pour Ali, les meurtriers découvrirent son visage,et ils ne le poignardèrent pas. »

  10. Mahomet et Abû Bakr se cachèrent quant à eux trois jours dans une grotte. Or leurs ennemis se tenaient un certain jour à quelque distance d'eux, à l'extérieur de la grotte, mais Allah les protégea : « Une araignée venait en effet de tisser sa toile à l'entrée de la caverne ; de plus, des colombes y avaient fait leur nid et pondu leurs œufs. Les poursuivants se dirent : «Nul n'a pu pénétrer dans cette caverne récemment ! » et ils ne la fouillèrent pas.

  11. Les deux compagnons, conduits alors par un guide païen, empruntèrent une route côtière. Lorsqu'ils furent arrivés à Médine, Mahomet lâcha les rênes de sa chamelle jusqu'à ce qu'elle se posât. Il acheta la terre où la chamelle s'était arrêtée pour y construire plus tard la première mosquée. Il fut accueilli par des partisans, les « Ansars » (« ceux qui ont aidé »)

  12. LA FONDATION DE L'ISLAM

  13. La plupart des premier compagnons de Mahomet étaient esclaves et se faisaient maltraiter, voire torturer. Il leur avait donc fallu fuir. Enfin ils posséderaient un lieu où pratiquer en paix leur religion monothéiste. Telle fut la naissance de l'Etat islamique. Jusqu'ici, les révélations de l'archange Djibril traitaient essentiellement de la relation individuelle de l'homme avec Allah. Mais une dimension sociale (politique, économique) se fit jour dans les sourates ultérieurement communiquées. Cela commença modestement, par une transformation de la ville de Médine. La ville, d'abord très sale, fut nettoyée de fond en comble : « Nous arrivâmes à Médine alors que c'était la terre de Dieu la plus polluée. L'eau qui s'y trouvait était nauséabonde. » Le Prophète demanda aux Compagnons de creuser des puits (plus de 50) en divers endroit de Médine. La culture de la terre fut encouragée : quiconque apporterait ses soins à une terre inculte la possèderait. Bientôt, la nourriture suffit à toute la ville ; l'indigence disparut.

 

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