Quelques garçons, et deux filles
PROFALAKON
Garçons insolents têtes à claques
Paillonneau, qui déclinait si crânement son identité, même devant le principal. Sité, admis à l'école d'ingénieurs automobile de Paris : “Regardez Monsieur, plus tard je gagnerai plus que vous. - J'espère bien mon ami, j'espère bien. En attendant dégage.
Garçons virils déconneurs décontractés à peu près sympa
Les bruns :Vacci ; Claude, de son prénom évidemment François (mais je ne me souviens plus guère que des noms). J'avais un collègue qui s'appelait Claude, de Romorantin, avec un accent épouvantable, pris d'on ne sait où ; Il déclarait sans cesse en cours (de physique) : « On connstatte queue... » Comme il s'est dérobé souvent, crainte que je ne le retrouvasse en vacances, dans la même ville que mes parents ! Eïlath, retrouvé sous l'uniforme de facteur rue Judaïque, « Brassens», qui faisait la discipline à ma place quand il voulait bosser, ressemblant à Cremoux. Les blonds : Gutt et Yutt (terminales) (Yutt « mandé » au bureau, inscrit tel quel sur le « cahier de rapport). Le rouquin (taches de rousseur ) : Lethu amateur de Van Gogh (il l'appelle Vincent).
Garçons timides conquis
Beaufils, les yeux rouges, long nez, dissimulant pour mon Noël une bouteille de rouge derrière son dos, comme un assassin. Dellaripa, sournois, buté, bilieux, cheveux plaqués, futur bureaucrate, le rond de cuir déjà sur la gueule...
Garçons blonds, intelligents, beaux gosses
Tolstoïeff, jamais sincère, toujours fuyant et apeuré. A coup sûr tripoté par un proche. Se demandait sans cesse l'attitude qu'il fallait avoir. Particulièrement malsain. Chtoute et sa longue gabardine, aimé des filles ; Mourcontan, vingt ans plus tard, qui lui ressemblait. Surnommé “Mort Content » ou « Mentoncourt ».
Garçons, bruns, beaux gosses
Lapigne, qui me fout un doigt au cul au passage et que je baffe. “Vous aimez le poulet ? - Oh oui Monsieur !” Il sera Léÿnn dans Omma. Devenu homosexuel. Cela se voyait. Son père ne prenait jamais personne en stop ; surtout pas ceux qui marchaient à reculons : « Ah, il ira loin comme ça ! »
Mœux ("Taisez-vous, Mœuœuœuœux...") (une qui « dit du mal par derrière »)
Harmelle Delasne, qui joue aux échecs avec moi. Toujours soigneusement attifée, pomponnée.
Commentaires
Certains accents régionaux ressemblent carrément à un défaut de prononciation...