Sur deux colonnes transformées en une seule
61 05 07
Dans la prairie laissée libre derrière la maison s'installent de nouvelles personnes. Nous sympatisons : une femme seule avec une petite fille et deux grands garçons dans les 18 ans. En visite chez eux, je subtilise une carte de crédit avec son encart de papier. Dans un magasin, il se trouve que cette carte (violette) fonctionne, mais j'ai inscrit quelques chiffres sur le carton qui la sertit. Je lui rends sa carte chez elle avec pas mal d'embarras, ayant d'abord consulté ses garçons, très francs et riants. Avec eux je me suis promené sur un canal où une péniche traîné derrière elle un vaisseau de plaisance de type égyptien tardif, mais sur lequel personne ne peut monter, que le propriétaire qui la remorque...
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Bref, je rends cette carte avec laquelle tout de même j'ai effectué un paiement frauduleux. Cette femme qui tente de me charmer ressemble de plus en plus à Ysilde Lebescot...
61 05 20
Il y a d'abord ce premier rêve, réunion de Terminales dans notre ancien atelier rue D – J, où il faut baisser la tête à la porte, où l'on se presse à l'infini, où je serais le seul de mon âge.
Puis cet autre : la préparation, dans ce même atelier, d'une conférence au dernier moment, sur les petits rats masculins de 7 ans, à qui l'on fait croire qu'ils dansent pour faire plaisir au petit Jésus : aliénation, ambiguïté ! Ceci doit être présidé par Nicoles ou Lucienne, il existe aussi un homme à l'arrière-plan, qui attendent mon résultat. Je notre entre les lignes d'un document, ou même au dos de ma chemise, qu'il me faudra donc ôter. Je dois rassembler mes idées, faire un plan, au moins, mais impossible de me concentrer. Les volets de l'atelier restent fermés longtemps, même leur ouverture procure peu de lumière. J'ai vu l'un de ces petits garçons : on lui ment, on l'étouffe, on le déforme.
Il s'en tirera par son art, s'il parvient à un niveau suffisant, mais après quelles contorsions de bonzaï ! Même réveillé, je m'efforce de rassemblé mes bribes de raisonnement, de construction. Mais l'essence s'en est évaporée.