Proullaud296

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Vous avez les mêmes à la maison...

 

53 04 04

Fosse à munitions.JPG


 

J'ai rêvé :

 

      1. que des enfants m'aspergeaient de merde dans des chiottes publiques ; j'en sortais pour le leur rendre (chiottes en bois mal fermées, une petite fille plonge sa sandale dans la merde qui a envahi la cabine et m'en asperge, donc, puis un petit garçon fait de même).

 

      1. que Sonia, en grande robe blanche, se convertissait au judaïsme.

      2. qu'Arielle se suicidait du haut d'un escalier dans une petite ville au bord de la Seine : nous descendions le versant d'une vallée urbaine (petits pavillons), et elle avait préféré prendre l'escalier au lieu de faire le tour par le haut. Elle est tombée d'une masse , sans crier. Les gens ont commencé à crier. Je me suis réveillé.

 

53 04 29

 

 

 

Je chemine souterrainement, longtemps. D'autres me précèdent (Annie, et une autre femme). J'en croise d'autres, une grand-mère et sa petite-fille, qui sont propriétaires de caves, me montrant une poupée à magnifique chevelure, et voulant me la vendre. Les autres me distancent. Je ne retrouve pas au retour l'itinéraire de l'aller. Je monte des volées d'escalier, des ferrailles agressives m'interdisent une porte que j'ouvre quand même. Me voici dans le soubassement d'un autel, une foule endimanchée se disperse après une grande cérémonie. Dehors, je demande où je suis, déclarant devant l'étonnement goguenard que je viens du souterrain, mais que j'ai laissé ouvert, disons accessible, une porte qui peut être dangereuse si l'on se renfonce dans les boyaux.

 

Des personnes quittent alors mon entourage pour remédier à cela. J'apprends enfin que je suis au Fieu (= Le Fils) en Gironde. Très beau paysge, église très pointue (cf. Cuzorn). Avec uen carte Michelin (« Ça peut aller quand on est à pied », dis-je aux autres ironiques), j'essaie de trouver un itinéraire vers le N.E., mais tout semble sans grande issue. Je veux passer par un autre sanctuaire, mais c'est très loin, disent les gens. Descendant une côte tortueuse, j'arrive à une autre partie de l'agglomération où une jeune femme dynamique tient une sorte d'auberge-exposition permanente d'artisanat, avec d'autres hommes jeunes.

 

53 04 30

 

Manque un rêve, sur papier libre.

 

 

 

53 05 03

 

Alors que pris enfin d'une forte envie de chier je me dirige vers les WC, un brouhaha me fait sortir sur le palier. Des voisins me ramènent Annie qui est tombée dans la rue, en robe de chambre. Elle sanglote, elle doit aller aux toilettes à ma place immédiatement. Je l'avais envoyée se promener, devant le faire moi-même juste après pour que nous prenions un peu de distance. J'y vais tout de même, dans une descente longeant des prairies avec des barbelés, où paissent les vaches. Je surprend une conversation entre Tastet et un autre à propos d'un mercenaire qui avait perdu ses papiers en Afrique Noire puis en avait retrouvé d'autres au nom de Binda, et s'était ainsi débrouillé, en rentrant par l'Afrique du Nord.

 

Je décide de revenir pour prendre des nouvelles d'Annie qui m'inquiète beaucoup. Je me suis réveillé avec uen envie dingue d'aller aux gogues...

 

 

 

53 05 10

 

A Marseille dans un appartement clair mais vétuste, des hommes viennent malgré moi boire au pastis de bienvenue. Je leur dis que je suis venu de Bordeaux pour échapper au grappin que ma mère voulait encore me mettre dessus à près de 50 ans (je me rajeunis). Ils ont l'air plus ou moins débilos. Je me demande comment loger Sonia et David, c'est petit. Leur accent était fort, ils étaient dépenaillés, envahissants, excessivement familiers. Je prenais leur accent, je surveillais leurs frôlements, tout était bien écaillé, bien miséreux, bien lumineux mais minuscule, vétuste et crasseux. Dans mon esprit, Sonia et David étaient encore jeunes, mes parents et beaux-parents vivaient encore.

 

 

 

53 05 11

 

Grand bureau très clair en verrières de dernier étage, Lazare, Ivanov et moi prenant congé d'une magnifique stagiaire brune très consciente de sa beauté. Comme nous ne nous reverrons plus elle refuse de donner son adresse. Par dépit je lui dis que puisqu'on va crever, je ne lui adresse plus la parole ni ne prends garde à elle. Les deux autres continuent à blaguer avec cette fille, une autre se penche vers moi pour signer un document de départ, elle est moins attirante, un peu de lie-de-vin sur une joue, mais très aimable, je la prie de m'excuser de n'avoir pas fait attention à elle

 

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