Je vais être méchant ouh là là
3 juillet 2046
Enfin j'ose être haineux. Enfin j'ose déverser tout ce que j'ai sur la patate. J'ai rompu le dernier cordon ombilical, je veux dire celui qui m'unissait au PDG, celui qui ne permettait rien mais qui se permettait tout. Et qui aurait bien voulu me réduire au silence. "Je n'ai plus le temps de te lire." Impossible de lui faire dire ce que c'est que les activités très exactes de PDG.
Monsieur fait le mystérieux. A présent je sais que mon créneau c'est la Méchanceté. Et sans le faire exprès. Le jour où je vais me déchaîner sur les femmes, ça fera rouvrir des camps de concentration, qu'on appellera des "camps de prostitution". J'en arrive à ne plus trop blâmer l'islam. En fait non. Mais quand on voit à quel désastre on en est parvenu à présent que les femmes peuvent choisir leurs partenaires !
Tout est toujours pour les mêmes mecs, et les autres ils peuvent se la brosser. "Tu ne sais pas t'y prendre" : depuis que j'ai quatorze ans j'entends ça. Alors les autres, eux, ils savent tous s'y prendre ? Il leur suffit d'ouvrir leur braguette pour que les femmes tombent comme des mouches ? Les mouches, peut-être, les femmes, non. Ce n'est sûrmeent pas de la bite de bois, mais de la langue de bois, oui.
Alors comme ça, tas de cons, je suis le seul mec de France, de Navarre et de Gibraltar à ne pas savoir m'y prendre? Il y a quelque chose qui cloche, là. Il ne faudrait pas tout de même me prendre pour tout à fait con en mathématiques... Sur des millions et des millions de mecs, je suis le seul...? Allez tous vous masturber. De toute façon quand je vous vois "vous y prendre", je ne suis pas fier de vous.
Et le pire, c'est que ça marche. Il y a effectivement des gonzesses qui couchent avec ces débiteurs de fadaises, que dis-je, ces remueurs de couilles... C'est là un des nombreux exemples de ce que je vais désormais écrire. J'ai un soutien sûr en Ginette Ledahu qui me dit carrément quand c'est mauvais ou quand c'est bon, qui fait photocopier mon "Singe Vert" quand c'est bon.
Et qui me laisse, elle, libre accès à la Toile (le Web, en français).
Hier, à une heure du matin, je ne m'en souviens plus. Je sais qu'on annonçait une température de 35°, et qu'en me levant j'ai aéré toute la maison. Je sais aussi que ma Dulcinée n'a pas mis le nez hors e son lit avant 9 h 1/4. Elle est sous "Prozac" depuis je ne sais quand, c'est depuis janvier que ça ne va pas, les nerfs lâchent devant le vide de la vie et le manque de reconnaissance.
Le matin, ("Chers Parents" !) - j'ai travaillé. Je suis allé poster mon manuscrit à Laurent Terzieff, ce qui ferait hurler de rage un PDG, qui prétend qu'un "trou du cul" comme moi ne peut accéder aux hautes sphères. "Qu'est-ce que tu représentes, toi, hein ? pfff ! Moâ je représente les yaourts Zigouigoui, des Efforts, du Hârgent que j'ai investi." Moi je suis CDWF et je t'emmerde.
Toujours est-il que Terzieff m'a adressé un mot à la plume de sa main ("la plume de sa main", pas si inexact pourtant). Il n'avait pas reçu voici trois ans un manuscrit que j'avais adressé au Théâtre La Bruyère si j'ai bonne mémoire. Il me demande de réitérer mon envoi et se confond en excuses - lui, Terzieff. Tu vois, PDG, les Grands savent rester humbles. J'avais écrit à son adresse. Anne l'avait suivi, et m'avait dit d'écrire là, mais j'étais encore dans ma période masochiste.
A présent, je mords, et Terzieff va recevoir mon paquet de pièces de théâtre. Je fais des projets comme "Perrette et le pot au lait". Je me vois déjà en train de "faire une italienne" avec Laurent, ou de tourner avec lui. Il me dira ce qu'il pense de mes productions, car lui a le temps de me lire. Lazare dans le temps avait il est vrai obtenu des pages d'appréciation d'Yvonne de Bavoir, qu'il m'avait montrées.
Et tel auteur "autoédité" avait bien obtenu l'approbation de Giscard d'Estaing pour je ne sais plus quel ouvrage sur un sujet militaire je crois... Au retour de la poste, j'ai assisté au départ d'Annie pour la piscine. Puis j'ai mangé, de deux tranches de poisson congelé. Puis, à 2 h 15, je suis parti pour Andernos. La dirlo et nous autres profs de français et de philo, nous devions nous mettre d'accord pour les classes à attribuer à chacun de nous.
Ce sont des histoires à la Lauzier. Dada veut les premières L, tous les ans. Mais c'est mon tour. Et j'ai bien fait savoir que je ne les lâcherais pas, m'abritant derrière le chef : "Bête et discipliné". prendre ? Il leur suffit d'ouvrir leur braguette pour que les femmes tombent comme des mouches ? xxx60 05 26 xxx