Proullaud296

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C'est fou les gens qu'on peut rencontrer dans les rêves...

 

 

 

59 07 30

 

Me retrouve dans une réunion d'amis, la plupart juifs. Fais semblant de connaître tout le monde, embrasse sur la bouche une jeune fille qui se laisse longuemenht faire. Discussions avec Renaud sur un livre concernant une enclave israélienne, qui m'a été passé par quelqu'un qui n'aimait pas cela. Aimer ou non un livre dépend aussi de ses orientations politiques ! On m'entend beaucoup, j'ai le verbe haut. Pour je ne sais quelle raison (Renaud est devenu Terzieff ?). Ce dernier se voit condamner à deux jours d'enfermement. Tout le monde l'accompagne. C'est une espèce de pigeonnier circulaire. Sur le chemin, Terzieff se plaint d'être condamné à la forteresse : "C'est Dantzig!" Je vais avec lui, le sol est sale, je montre qu'on peut escalader les grilles, il le fait, je lui demande s'il dépend des autorités militaires, il me dit que non, mais que ses crises psychiques le placent sous dépendance médicale.

 

Ce traitement lui est nuisible. C'en est un autre, exactement opposé, qu'il lui faudrait, autorisé seulement à l'étranger. En ressortant de là, je dis que s'il avait un portable, évidemment, ce ne serait plus un cachot. Terzieff devient mon ami. Une femme plus âgée que je prends un instant pour sa mère avoue qu'elle n'a pas pensé à s'en pourvoir. La fille que j'ai embrassée me retend son visage et déclare : "Je suis le péché". Elle semble pourtant extrêmement pure. Je lui cite du Baudelaire. Nous repartons tous dans un grand autocar de 20 personnes, mais dans une pente les freins ne sont plus très sûrs. Tout le monde parle, excellente ambiance, (...) Nu.JPG

 

59 08 03

 

Repas avec Manset et d'autres, B. à l'autre bout de la table, qui se désappointe de ne pouvoir lui parler. L'assemblée est moins nombreuse qu'il ne semble, car des miroirs de part et d'autre entretiennent l'illusion d'optique. "Et quand je me suis reconnu, j'ai bien vu que nous étions entre deux miroirs." Manset me tutoie et nous parlons de ses chansons avec beaucoup d'animation. Il est remplacé par un autre chanteur, blond, mèche de cheveux, très affable lui aussi, que nous sommes également très contents de voir, même si nous ne savons pas son nom. Je prends la place d'Annie pour me trouver au plus près de ce nouveau chanteur. Elle a pour voisin un petit enfant. Juste avant ou juste après cette séquence, elle avait tenu à me faire incruster dans l'ongle une vignette de Gérard Manset, et nous avions pour cela consulté un grand médecin, Giscard d'Estaing, 50 ans, portant beau, élégant. Il avait fallu me limer l'ongle, l'enduire, le panser, et rester immobile 50mn, un genou en terre. Le chien de Giscard avait bouffé le pansement. Mais la greffe avait déjà bien pris, quoiqu'on ne dût l'obtenir qu'après dissolution progressive d'une couche


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protectrice. Avant de partir, je regrettai que nous ayons laissé le bureau dans un tel état de désordre, mais j'ajoutais que ce meuble n'était sans doute pas celui où il recevait ses patients. Peut-être alors seulement somme-nous allés au banquet décrit plus haut.

 

 

 

59 08 21

 

J'ai enlevé une jeune fille de bonne famille et nous errons tous deux dans les environs. Mais notre itinéraire nous rapproche de la ville périgourdine où elle vivait. Des travaux sont effectués pour agrandir un bar-tabac. Ses vitrines de voitures occupent déjà un angle aigu dans la rue même. Les rapports entre nous sont tendus et maussades. Elle va faire une course, et c'est un beau jeune homme brun qui la remplace. Il porte des chaînes d'acier au cou. Il m'interroge sur mes motivations, me montre des photos que je porte sur moi : l'une d'elle vient d'Afrique noire où l'on voit dans la rue des femmes voilées parmi d'autres personnes. Dans cette ville mon père fabriquait des rails de chemin de fer pour Dakar et Abidjan. "Y es-tu déjà allé ?

 

- Oui. - Tu as de la veine", dis-je au jeune homme. "Tu ne serais pas un peu flic ? - Si." Il me montre également quatre photos sur une seule feuille. Je m'y vois moi-même, deux fois ; et deux fois mon père, que je ne reconnais pas. Il me propose de participer, dans une expression différente, à un atelier d'écriture thérapeutique. Les documents qu'il apporte sont bien colorés, ils me convainquent : ainsi, je serai dirigé, épaulé, même si mes écrits ne risquent guère d'être connus en dehors du cercle psychiatrique. La jeune fille est repartie chez ses parents comme il fallait s'y attendre : le jeune flic bronzé l'en a persuadée.

 

 

 

59 09 16

 

Je suis un petit garçon de l'Antiquité. Avec d'autres, nous devons représenter des scènes de textes qui sont lus, devant un maître exigeant. Chacun s'efforce de lui plaire pour obtenir ses faveurs. Je réussis pleinement mon rôle, qui consiste, à la fin d'une histoire, à recevoir un grand jet de sauce à travers la figure. C'est tantôt un épisode tantôt l'autre d'une histoire qui doit être jouée devant lui. Il m'accuse d'avoir ri exprès, avec complaisance. Nul ne sait exactement ce qui lui plaît.

 

 

 

59 11 09

 

Avec un groupe d'élèves j'erre dans les couloirs à la recherche d'une salle pour donner un cours d'allemand, pas préparé. Le bâtiment a été rénové, les numéros ont changé. Heureusement les élèves s'y retrouvent. La salle est immense, occupée par une vaste piscine où la réverbération des échos oblige à hurler. C'est moi qui reçois le cours ? Des "Lettoniens" sont là, et parleraient allemand... Cinq garçons rougeauds skinheads exhibent des marques de coups sur leurs profils. Très loin, un enseignant parle dans un micro derrière une immense vitre. Avant d'entrer, j'ai laissé dans le couloir deux grands couvercles de cuisine en métal ; on ne me chipera pas ça ! Dans cette piscine pédagogique (l' "immersion" linguistique ?) je me sens complètement perdu : Stéphane, à travers une autre vitre, m'a montré que le cours se donnait dans mon dos...

 

Je renonce à me faire entendre, enragé contre un renouvellement si brutal et si stupide de la pédagogie. L'accompagnateur des Lettons (Tékoutcheff) m'adresse la parole en anglais, je réplique en allemand hésitant, pour dire que je m'appuie tout le ménage chez moi. Impression d'impuissance et de submersion totales.

 

Commentaires

  • Une fois j'ai tripoté une fille avec un mec. Il m'a dit : "Tu verras, en s'y prenant à deux, elles ne peuvent pas résister." Moi comme un con j'ai dit en même temps "Bonne chance" à la fille - elle s'est alors dégagée de nous deux, laissés là comme des cons. Les bons conseils prodigués à un imbécile ne servent absolument de rien.

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