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Ca commence comme ça

 

Un autre distinguo s'effectuera également : les cérémonies et fêtes privées, mariages sanctionnés et sanctifiés par la religion, baptêmes, circoncisions et communions, interviennent bien entendu de façon tout à fait particulière (voire inattendue pour des funérailles, conçues dans certaines communautés comme de véritables fêtes) ; mais il semble difficile et peu souhaitable, pour ne pas dire impossible, de célébrer l'une de ces fêtes en même temps qu'une réjouissance officielle. C'est ainsi par exemple que les noces ne peuvent se célébrer, pour les juifs, entre la Pâque et Souccoth (fête des Cabanes), “par suite de l'interdiction de confondre deux occasions différentes de joie, celle de la fête et celle du mariage”. En France catholique, la coutume est de ne pas célébrer de cérémonies familiales un jour de fête ni même un simple dimanche ; il s'agit là du maillage, de la scansion d'une vie individuelle, irrégulièrement superposés à ceux de la vie communautaire.

 

 

 

RESPECT DE L'ORDRE CHRONOLOGIQUE

 

 

C'est ma cabane.JPG

Nous traiterons donc des fêtes religieuses publiques, par ordre chronologique d'apparition des religions, même si d'aucuns affirment qu'Adam fut déjà un parfait musulman ou un parfait juif (n'est-il pas de bonne guerre que chacun s'estime le premier sur la place ? certains chrétiens ne se figurent-ils pas que tous les dogmes remontent à l'Evangile selon Jésus-Christ, ainsi que le moindre rite de tous les sacrements, alors même qu'on leur démontrerait cent fois que tout cela ne s'est élaboré qu'au fil des conciles et des décisions papales, voire impériales ? )

 

Chaque fête recevra donc une définition, la plus succincte possible ; puis nous établirons sa date, ses références historiques ; nous évoquerons les rites et liturgies qui les accompagnent ; les coutumes et réjouissances, publiques et privées, dont elles sont soulignées ; enfin leur signification mystique, dans la mesure où les sources religieuses des trois grandes confessions monothéistes occidentales, juive, chrétienne et musulmane, nous en aurons instruit.

 

LES FETES JUIVES

 

 

GENERALITES

 

Les fêtes juives comprennent des fêtes de pélerinage, que les fidèles devaient accomplir au Temple de Jérusalem afin d'y apporter leurs offrandes ; ce sont Pessah (“la Pâque”), Chavouoth (“fête des moissons”) et Souccoth (“fête des cabanes” ou “des tabernacles”). Ce pèlerinage cessa d'être obligatoire après la destruction du second temple en 63 de l'ère chrétienne (ou “ère commune”). Il s'agissait vraisemblablement de la célébration de rites agricoles, auxquels la religion substitua sa marque indélébile. Les autres fêtes sont Roch Hachana (“tête de l'année” ou jour de l'an), Yom Kippour (“jour du grand pardon”) et Hanouccah (“fête des lumières”).

 

Nous y ajouterons “Pourim”, qui concerne plus particulièrement les enfants avec ses cadeaux et ses déguisements. Chacune de nos rubriques s'ouvrira donc sur des questions de datation, et les évènements historiques ayant inauguré leur établissement, puis nous rendrons compte des rites et des coutumes qui s'y attachent, comme nous l'avons dit précédemment ; mais il manquerait l'essentiel à nos chapitres si nous ne nous efforcions pas de déterminer, à partir des meilleures sources, l'esprit qui préside à ces fêtes et les significations profondes, métaphysiques et personnelles, dont on ne saurait les détacher sans en dénaturer le sens.

 

Commentaires

  • J'aurais bien envoyé ça sur mon petit fesse-bouc à sa mémère. Mais j'ignore comment faire...

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