Proullaud296

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NOX PERPETUA MATIERE PREMIERE

51 08 23

J'occupe seul une chambre d'hôtes et utilise ses chiottes. Je dois avoir quitté les lieux avant une certaine heure. Me suis cependant promené, tôt, dans Paris. Un être antipathique, à tête carrée, à cheveux ras, occupe une chambre voisine et me sourit d'un air dur. Puis, Annie et moi faisons l'amour tôt le matin sur la prairie devant la maison de Josette, en évitant les bouses. Un carnet personnel gît sur l'herbe. Nous manquons être surpris par l'homme rasé, antipathique, d'un côté, et par la propriétaire des chambres d'hôte du Massegros de l'autre. Ce n'est apparemment pas la première fois que cet ex-militaire loge ici, la propriétaire semble le connaître, et plus encore – Annie et moi nous promenons sur une route descendante comme à Meulan ; dans le contrebas la ville reprend, nosu découvrons derrière un rideau de magazin un stand de poulets à la broche, Annie s'entrave et s'essuie au rideau mais n'achète pas de poulet. Elle s'est à présent transformée en jeune Noir, avec qui je discute sur les meilleurs moyens, jour après jour, en transformant nos habitudes, en évitant de tomber dans la routine, nous pourrions renouveler notre amour tout récent. UTILISE

 

 

51 08 25

Annie et moi, plus une autre femme et un enfant, gravissons en voiture en région parisienne une forte pente. La route présente un gros ruban d'herbe en son milieu. Nous nous garons en pleine déclivité. Cette fois-ci nous explorerons la forêt par l'est. La dernière fois, par l'ouest, ç'avait été agréable, et par une pente plus douce. J'enjambe une cloture de mousse et de lierre, et je découvre d'un côté la maison du gardien de la réserve, qui se finit donc là, et de l'autre cinq ou six vélos flambant neufs, accotés contre un talus, avec des cyclistes qui se désaltèrent à leurs gourdes.

Adieu tranquillité – mais nous pourrons reprendre le chemin d'explorateur de la veille, en sens inverse... UTILISE

 

51 09 09

Aux caisses d'un monumental supermarché Annie me demande de rincer un par un de gros radis rouges, elle a acheté aussi des bananes. La caissière sourit car je n'ai eu presque rien à faire tandis qu'Annie posait tout sur le tapis roulant. Sous le porche de sortie, je passe devant un clochard qui s'attend visiblement à ce que je lui donne quelque chose. Annie restée en arrière cherche de la monnaie, je ne peux pas lui dire sous le nez du clochard que j'ai déjà rétribué ce dernier (un euro). COLLIGNON

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Quand je l'ai dépassé, le clodo furieux me donne une grande claque sur l'épaule gauche. Je le ressens dasn mon corps de dormeur. En écrivant cette histoire (dans le rêve), je m'aperçois que la famille où je suis invité (grande réception, peut-être chez ma belle-famille) porte le même patronyme que le mendiant. Va-t-il réapparaître enrichi ? Tout le monde est riche et bien habillé ; le clochard lui-même portait, quoique salis, de beaux vêtements. La tonalité d'ensemble (malgré l'euro) évoque les années 70. UTILISE

 

51 09 10

Paris à flanc de falaise. Repas chez des Asiatiques luxueux (famille de Marie-Christine).

Je suis poursuivi et surveillé ; un rétablissement en haut d'une falaise, et je vois uen vaste plage bondée ; par-dessus, au fond, la Tour Eiffel.

Retour dans une classe, à flanc de falaise. Je viens de donner des indications sur Lucrèce aux garçons, arrivent les filles en plein chahut, je n'arrive pas à les calmer, je leur écris la préparation latine au tableau. Et le tout à flanc de falaise. UTILISE

 

51 09 14

En autocar dans les Pyrénées vers l'Espagne avec des collègues. Nous sommes arrêtés sur un étroit bas-côté par forte circulation. Je me crois arrivé, mais il faut remonter : ce n'est plus loin. Il m'a été remis un revolver tout plat présenté comme le dernier modèle de la police secrète espagnole. Le car est vaste, il domine de haut la route. L'ambiance y est excellente, il y fait chaud, Corinne se met à l'aise sur son siège au point que je voie sa culotte. L'autocar mord sur les bas-côtés pour les virages. Passée la frontière, où mon arme n'a pas été détectée, je la tâte sans cesse à travers ma pochette : ne va-t-elle pas se déclencher à l'improviste ? Quand une balle est tirée, une autre prend-elle immédiatement sa place, sans cran de sécurité ? Il ne faut pas la faire voir, mais j'aimerais bien m'en servir pour me faire valoir auprès des autres. Un petit essai à demi-involontaire, par maladresse, envoie en l'air un petit cachou inoffensif qui retombe en courbe à deux mètres de moi. Peu efficace ! Nous nous retrouvons dans une station pyrénéenne espagnole. Je ne peux plus remettre l'arme aux autorités pour m'en débarrasser, car on me ferait des emmerdements.

Je la redissimule. Nous sommes à deux par chambre d'hôtel. Mon compagnon, plus jeune que moi, est absorbé par sa lecture. Cependant je lui fais voir sur mon livre à moi deux photos de jeunesse de Poivre d'Arvor le montrant en habit vert de prêtre et disant la messe... L'autre regarde par politesse et semble tenir Poivre d'Arvor pour un piètre journaliste, analogue à (ici le nom oublié d'un reporter espagnol). Je me suis aperçu que nous sommes en plein dans la période qui a précédé la Guerre d'Espagne. A un moment donné (mon compagnon s'est absorbé), quelque chose se casse dans ma pochette.

Tombent à terre des débris mêlés de revolver, de lunettes et de sandalettes. Mon compagnon revient et considère avec impatience et dégoût ces débris incohérents sur le sol : “Mais qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce qui vous est arrivé ? Pourquoi avez-vous fait ça ?” Je reste incapable de fournir une explication. Ambiance de plus en plus oppressante.

 

 

51 09 15

Me promenant dans un chemin creux, où je suis déjà passé dans un rêve précédent, je reviens sur mes pas en voyant des enfants de Gitans (petite fille blonde) derrière un haut grillage. Un chien furieux m'aboie dessus et se précipite sur la clôture au point de se sectionner une patte qui jaillit devant moi. Ma foi, qu'ils se débrouillent avec leur chien. Je me retrouve dans un restaurant très clair en face de Corinne avec laquelle se déroule une conversation à demi-amoureuse. A une autre table, Added, printanière, seule. Nous ne la rejoignons pas et elle ne semble pas en souffrir. Je remarque alors que les deux mains de Corinne sont coupées, devant elle ; ce sont des prothèses qui se rattachent aux avant-bras par des crochets.

Elle joue avec une troisième main artificielle : c'est celle de sa mère, qu'elle lui garde. La section de ses avant-bras se présente sous forme de cercles plastifiés. La conversation se poursuit.

 

51 09 19

 

1) Dans une ville près d'Albi l'hôtelier voudrait que je partage une chambre déjà occupée par un jeune couple, la femme dormirait par terre sur un matelas, donc moi avec l'homme. Arrivent Sonia et David qui voyagent ensemble et se sont trouvé un hôtel minable. Nous avopns elle et moi chacun une auto et nous donnons rendez-vous pour le lendemain matin.

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2) Je suis en train de faire un émission à la Clef des Ondes lorsque j'entends un chœur masculin chantant “Khaled Constantine”. Ce sont des camions garnis d'ouvriers arabes. Voulant refermer la fenêtre, je m'aperçois qu'elle s'est transformée en deux immenses battaants de plastique jusqu'au trottoir du rez-de-chaussée, je tombe sans me faire de mal. Je suis accueilli dans le lit d'hôpital d'un speaker qui me tend un micro et me demande de raconter ma mésaventure : “j'ai été partagé” dis-je “entre deux sentiments : celui d'une répugnance face à l'invasion et celui d'une compassion pour la misère en écoutant ce chant si nostalgique.” Il me coupe le micro parce que c'est parfait, j'ai dit tout ce qu'il fallait.

Survient un couple d'une soixantaine d'années, bien nourri, européen – ce sont ses parents, je m'enfuis : “Et s'ils me trouvent dans ton lit ?” Il rit avec un geste d'insouciance. La mère voudrait étaler les plis du drap mais ils sont dans un tel désordre qu'elle y renonce aussitôt. UTILISE

 

51 09 21

J'arrive au restaurant avec une dizaine de collègues. Nous voulons nous installer à des places que nous aurions réservées, les autres veulent me reléguer à une autre table. Le restau est comble. Je m'installe enfin, mange peu, me retrouve seul. Un morveux infect s'assoit à côté de moi et braille “Collignon tête de con”. Il est collant, affectueux dans le style foutage de gueule, je dois partir pour éviter le scandale car les gens me donnent tort de ce que je le repousse. Je m'échappe à pied du restaurant, craignant qu'il ne me rejoigne par une allée de la cour d'honneu raboutissant à une grille.

Les trottoirs grouillent de monde, ce sont des Russes, dont un grand moujik avec des bottes. Dieu merci le gosse ne me suit pas, la foule devient compacte, la rue monte, c'est la côte des Quatre-Pavilllons à Bordeaux – qui est une vraie capitale. Le centre ville est en haut de la pente. UTILISE

 

51 09 27

Après un très long congé, nous recevons Mme Peytier, proviseur, qui me fait l'amabilité de me visiter. Elle constate que je ne vais pas bien du tout. Le plancher est incliné, ma chaise manque de tomber malgré les rectifications de position. Je vais quand même en classe, où je critique à part moi les élèves qui ne savent ni lire ni expliquer. Moi-même élève, je me vois incapable, malgré la sympathie de la prof, de lire sans trébucher sur chaque mot, pas un commentaire ne me vient et ma voix ne cesse de s'affaiblir.

UTILISE

COLLIGNON

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51 10 02

 

1) Je chie dans des toilettes , que tout le monde traverse comme un moulin, et chacun peut me voir de la rue. Personne ne fait attention à moi sur mon trône. Je décide d'obstruer les toilettes en me torchant avec un énorme morceau de papier glacé, mais c'est inefficace (pour attirer l'attention).

2) Je me suis enfui de chez mes parents pour m'installer enfin dans une grande chambre de cité universitaire, très éclairée, haute de plafond. Mais j'ai oublié savonnette, brosse à dents, et tout matériel de toilette. La chambre se met à tanguer, elle se trouve en réalité sur un vaste yacht dont la propriétaire est une jeune femme qu'Annie commence à draguer. Il y a aussi un autre homme à bord, que je suis censé draguer moi. Je convoque Annie et lui fais des remontrances, parce que si ça l'amuse, elle, de flirter avec une femme, moi je n'ai rien demandé par rapport à cet autre homme.

J'obtiens gain de cause.

 

51 10 03

Mêlé à un groupe de touristes, je remarque (c'est le matin) Mlle Lecuit, que j'ai connue à tanger, en train de dormir sur un canapé. Je somnolais moi-même sur celui d'en face, écoutant de la bonne musique de variété. Mais elle possède des écouteurs qu'elle se fait littéralement hurler dans l'oreille. Pour l'en avertir, et peut-être pour obtenie plus, je lui caresse le poing qu'elle tient en dehors du drap. Elle se réveille en furie, m'accuse des pires intentions en gueulant. Je pars dans le couloir d'hôtel, très inquiet, rejoins des amis parmi lesquels ma femme, n'ose me confier. Elle se rapproche de M. Amour, que j'ai connu à Vienne. Mlle Lecuit était bien reconnaissable malgré les années ! Lorsqu'après le repas j'entre dans un WC public, je la retrouve juste à côté, peut-être en train de m'espionner, ayant je l'espère abandonné son projet de m'accuser. J'ai du mal à trouver le papier, mais découvre une pleine cartouche de Bénénuts destinée aux distributeurs de confiseries. J'enfouis cela dans mon vieux cartable : autant de restaurants d'économisés. La vill où je me trouve est américaine, grande comme Paris et à peu près semblable, mais sans gratte-ciel. La menace de dénonciation (j'imaginais déjà les interrogatoires et la condamnation (même légère) de principe) mais particulièrement infamante semble s'être dissipée.

 

51 10 06

Au bas d'une prairie en pente, abrité (mal) par une haie, je vois deux énormes tablées campagnardes où piquent-niquent des patrons de charcuterie fine (saucissons, foie gras). Ils se jettent toute leur production à la figure en hurlant de rage parce que de nouvelles taxes, énormes, ont réduit leurs bénéfices à néant. Ils préfèrent dans ce cas anéantir leurs marchandises en se les foutant sur la gueule. Tout devient hystérique, eux-mêmes ressemblent à de la chair à pâté. De derrière ma haie j'empoigne un gros saucisson et en bouffe une bouchée mais le renvoie pour ne pas être repéré.

Quel gâchis !

 

51 10 10

Laissé seul avec Lauronse dans sa chambre (le matelas posé à même le sol) je regarde avec lui la télévision. Il fait éteindre la lumière d'ambiance, je lui représente que “je suis hétérosexuel à plus de 100%”. Il me dit “Ce n'est qu'en rapport avec le passé.” J'ai allégué aussi que pour Sonia ce serait déstabilisateur que ses deux pères en quelque sorte couchent ensemble. Je ressors par la fenêtre et, de rebord de mur en rebord de mur, je parviens sur le trottoir, de nuit, sous uen pluie légère. Et tout cela se passait à Tarbes. Ce rêve a eu deux suites que j'ai oubliées.

 

51 10 13 (60 ans)

Annie m'apprend à planer au-dessus de petits mâts en forêt. C'est assez dangereux, il faut se concentrer. Elle est pleine de sollicitude. En retouchant le sol j'ai la bouche encombrée de mucosités malgré la légèreté de la bière que je viens de boire. Je m'en débarrasse en l'ôtant avec la main. Je remonte une pente de campagne jusqu'à un restau faisant buffet, les gens me semblent snob. Je ne peux pas avaler grand-chose, je prends trois photos d'une petite cabane ornementale en redescendant, avec un lit, des figurines de guerriers grotesques, Astérix et Obélix.

Je rejoins Annie dans le bois, nous nous retrouvons au centre de Rodez, il y a foule, en contrebas une place défoncée faisant terrain vague, Annie cherche notre voiture qui a disparu, je dis: “Tu vois ce trou, là ? Eh bien, avant, il y avait là notre voiture.” Une dame trouve ça drôle. Nous regagnons chez des amis (Lauronse ?) une cabane où nosu sommes logés au fond du jardin, le soleil donne dessus, Annie reste couchée sans vouloir rien faire parce qu'elle en a marre “qu'il fasse deux degrés”, la maison elle-même en effet n'est pas chauffée. Dans des toilettes de bar, je ressors en m'habillant, Cartron, ancien élève, est là en blouson d'un air décidé, je passe devant lui dignement, il ne peut rien me reprocher.

 

51 10 14

Je dois présenter des textes à moi au couple Jean Bernard. Ils habitent un très beau château avec une grosse tour. Ce n'est pas la première fois que je viens ; ce jour-là, des travaux affaiblissent un mur sommé de tuiles. J'y marche cependant sans dégâts, passant par le sommet des toits pour éviter ces gens qui m'intimident : je les visiterai au retour. Je pénètre dans uen mansarde avec un petit transistor en marche, espérant ne pas me faire repérer. Mais je l'éteins, je remonte de pièce en pièce, surpris deux fois par un couple de domestiques à qui je fais le signe de se taire. Ils le font.

Je suis nu. Je m'échappe par un rebord de toit qui s'appuie directement sur des montagnes. Ici je pourrais faire le raccord avec un autre rêve, qui me fait traverser puis retraverser en arrière une petite forêt, comme j'en ai vu en Lozère au mois d'août.

 

51 11 02

Je me promène à vélo dans les environs de Reims. Parvenu à un restau-bistrot villageois, je mange une énorme soupe au vin pas très saine, à une tablée de ploucs. Je remets ce que je ne veux pas dans la marmite, ou directement dans un énorme récipient sous le nez d'un gros rougeaud, qui manifeste son étonnement mais avale. Je me suis excusé de lui avoir forcé la main, il en est bien d'accord mais avale gloutonnement. En sortant, je cherche mon vieux vélo d'emprunt, le retrouve sans qu'il ait été volé, ouf. Juste après, une ville splendide, inondée, aux trottoirs étroits.

Une femme enlève en souriant de sous mes roues une machine comme une vieille imprimante, puis après le virage sur ce quai étroit, deux chaises de jardin en plastique blanc (elle m'avait dit “Après le coin, ça se gâte”). La cadre architectural est remarquable (XVIIIe s.). Je pense à mon itinéraire, je frôle les régions de mon enfance à côté de Reims. Mon voyage ne doit durer que quelques jours.

 

51 11 04

Je suis dans une taverne typique et coloriée (jaune-rouge-vert) de la Terre de Feu. Une carte au mur en montre une partie, ainsi qu'une petite île, dans l'Atlantique, que l'on me désigne. Un Argentin truculent, à collier de barbe, nous parle dans un mélange d'espagnol et de français. Il possède un grand prestige, au point de faire mettre à la porte par le patron une grande partie des assistants, qui ont trop bu et mènent grand tapage. Il ne veut plus parler qu'à moi, à qui il évoque ses femmes successives, plus viragos et caricaturales les unes que les autres. Nous arrêtons de parler de cela au milieu des éclats de rire.

Il recherche mon amitié. UTILISÉ

 

 

51 11 08

Je rejoins Annie au matin après une séparation. Elle habite au deuxième étage et j'entends de la rue le bruit pesant de ses pas sur le parquet. Un bijoutier se penche par sa fenêtre, au premier, avec son lorgnon fixé sur l'œil. Il se plaint du bruit. Annie apparaît à la fenêtre et nous pouvons nous rejoindre. Je pars faire les courses en traînant un caddie déjà garni. Je n'ose compléter les courses avec ce caddie déjà plein. Il faudrait que je le remporte chez moi et que je revienne en auto. Je monte à une cafétéria. Un homme est en train de montrer sur un mur des vues cinématographiques. Ce sont de magnifiques nocturnes qui s'envolent, même de jour, dont l'un, tout bleu, à travers l'habitacle d'une voiture. Je regrette qu'Annie ne soit pas là pour les admirer. A une table, un grand jeune dégingandé essaie d'attirer l'attention du commentateur sur une espèce de pavé qui se soulève dans la salle, en forme de champignon, et lui répète : “Tu vas mourir sur la route ! Tu vas mourir sur la route !” Cf. Septimus de Woolf.

 

51 11 15

1)Je fais reculer des voitures sur de l'herbe coupée, en pleins champs, reculant moi-même de plus en plus loin, il y a au volant de la troisième un chasseur très aimable.

2) Je veux faire à pied dans la brume le tour, par la rocade, de Toulouse par l'ouest (ce serait plus intéressant par l'est ; mais je le repousse à une autre fois, à proximité des monuments les plus intéressants). Il s'agit à la fois de Toulouse et de St-Girons. Peu de circulation, je marche plutôt sur la piste cyclable. Vient à ma rencontre une jeune famille expulsée, le père, la mère, l'enfant, qui errent ainsi.

3) Nous nous retrouvons dans une chambre de location

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  1. a) 1e version : moi seul avec une logeuse qui vit seule au rez-de-chaussée, et qui ne dirait pas non si je la rejoignais.
  2. b) 2e version : dans une chambre minuscule prenant le jour par une tabatière coulissante, avec Annie et Véra sans doute, comme en Lozère. Annie se désole de devoir quitter Mamers (en même temps Toulouse) parce qu'iil lui reste un ticket de douche municipale. Lucinda très calme veut essayer de lire dans mon carnet rouge de citations et je m'en réjouis.

 

51 11 18

Sarreméjean a déménagé avec un pote. Ils m'indiquent un chemin pour revenir rue de Pessac et visiter Nicole. Ils me placent en voiture dans un carrefour au sommet d'une colline urbaine, d'où partent maintes directions (“Jaurès”, etc.) Ma voiture démarre difficilement. Elle s'engage même sur des rails. Je parviens à destination à travers une vaste saignée ménagée par des travaux d'urbanisme, bien dégagée, sans savoir par quels quartiers de Bordeaux je peux bien passer. J'arrive soudain à son ancienne adresse, devant Alain Delon au centre d'un vaste bureau d'agence immobilière. Il croise les bras et me dit : “Vous ne saviez pas que c'est moi qui lui ai vendu l'endroit où il habite actuellement ?” Il est gonflé d'autosuffisance devant ma stupéfaction, son bureau domine tout le quartier par de vastes baies, il y a chez lui un vaste globe terrestre à l'ancienne. Cette ville ressemble plutôt à Bruxelles ou à Liège.

 

51 11 28

Nombreux rêves. Tout à la fin : suite à une très bonne émission, où j'imagine qu'on me félicite, une grande jeune femme rougeaude et enveloppée mais appétissante se laisse entraîner sans trop de résistance dans une remise du studio, et embrasser sur la bouche. Je lui fais passer les mains par ma chemise pou rqu'elle puisse se réchauffer les doigts sur mes côtes, nous nous embrassons à nouveau sur la bouche, elle trouve cela exaltant, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas touché un homme. Deux copines nous surprennent d'un air de blâme, elle les suit pour nous justifier avec enthousiasme, et moi je dirais qu'elle s'exalte bien pour une simple pelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

51 12 03

 

 

 

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