FLEURS ET COURONNES
Premier tableau – STAVROSKI au chevet de sa femme morte MYRIAM. Il est assisté par CLAIRE aide-soignante faisant fonction d’infirmière, plus tard de JOHANNA sa jeune sœur. Il écoute Good bye strangers. C’est sa chanson fétiche, qu’il rapproche de CLAIRE, grande blonde dont il est amoureux comme peut l’être un vieillard. Stavrov, Polonais d’origine russe, mêle souvent ses propos d’expressions polonaises.
Mise en demeure de la direction du « Vieillards’ Home » : STAVROSKI doit être placé ailleurs que dans l’établissement. Avec sa jeune amie soignante CLAIRE, il effectue une demi-douzaine de visites.
Il fait connaissance en particulier avec les LOKINIO-LETURC, Eugène et Alphonsine, qui représentent plus ou moins mes grands-parents paternels, vieux ménage d’ivrognes. Ils habitent à l’extérieur, juste à côté de la maison des soignantes.
Les ivrognes se battent, et se font expulser du Vieillards’ Home. Ils sont internés, momentanément, en asile, pour y recevoir des soins. Dans la camionnette qui les emporte, la vieille Alphonsine crie : « Où y a Eugène, y a pas de plaisir ».
STAVROV se retrouve chez CLAIRE et JOHANNA, au rez-de-chaussée d’une grande maison avec jardin qu’elles possèdent en ville ; cette ville est Troyes.
Il existe aussi une famille de vieux aux fonctions indéterminées, les MAZEYROLLES, apparentée aux aides-soignantes, et qui habitent au fond du jardin de la maison extérieure : ce sont, plus ou moins, les
MARQUETTE.
Il existe encore un couple de quadragénaire, les ACQUATINTA, bien trop jeunes pour être au Vieillards’Home, qui lorgnent l’appartement des LOKINIO-LETURC, à l’extérieur du Vielllards’Home, juste à côté de la maison des soignantes.
Autres personnages : Stabbs, parasite, amant de Claire, avec son acolyte, qui sèment la pagaïe dans une réception, et Mistress Bove, vêtue de rouge, accent anglo-saxon.
TEL EST LE GROSSIER RÉSUMÉ.
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« Où suis-je ?
- Près de ta femme morte. Ses lèvres sont violettes. Il fait très chaud. Apportez les glaçons dans leur gourde. Par une chaleur pareille ! »
On sent l’odeur écœurante des viandes et des excréments de vieux. Partout bâillent de vieilles armoires.
On entend passer des chariots d’intendance, poussés par des soignantes grommelantes. Stavrov demande qu’on hausse le son de Goodbye strangers, sa chanson fétiche des Supertramps. Tout le monde le regarde de travers.
Il visite 5 ou 6 logements. D’abord, 1) Roswitha, vieille fille usée par la phalange. 2) Premier couple d’Antillais. 3) Second couple d’Antillais. 4) Une tantouse, « Solange ». 5) Une habitation troglodyte, qu’il a gagnée dans un tirage au sort 6) Les LOKINIO-LETURC. L’homme, Eugène Lokinio, est un ancien chef de gare barbichu, qui sermonne sa femme comme un pasteur… À un moment donné, Alphonsine tombera morte dans son assiette.
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À vrai dire je ne me souviens plus de grand-chose, parce que je me contrefous de ce thème.
C’est la chaise musicale des logements.