Histoire et philosophie contemporaines
Montesquieu parle depuis sa noblesse, dont sainte Wikipedia ne nous dit rien : baron de La Brède et de Montesquieu, fils de Mme Pesnel, mari d'une de Lartigue, d'ascendance protestante. Il aimerait rendre aux Parlements toutes leurs capacités de remontrance. Il est fâcheux que lesdits Parlements, sous couleur de défendre le peuple, se soient toujours essentiellement souciés de confirmer leurs privilèges et d'emmerder les rois par leurs agitations de galopins. Bien loin du rôle d'intermédiaires politiques où voulait les hausser le baron de La Brède. Nos députés sont à présent issus du peuple, mais nul n'en sort s'il n'est auparavant aidé par sa fortune colossale ou du moins l'aisance grand-bourgeoise. Et si le tirage au sort se substituait à l'élection ? Nous retrouverions alors les mêmes hasards que sous l'aristocratie.
Nous voyons que rien ne change sans que d'autres poussent d'automatiques hurlements. « Il faut que tout change pour que rien ne change ». Pourquoi voulons-nous changer ? « Pour changer de me-e-e-rde ». Guy Béart est grand. Prions et soyons charitables ? À Paris, le Ier de la lune de Zilcadé, 1720. Mélange des ères, des mois, fiction : Lettre CXXXIX, 139 pour les ignares, de Rica au même : “Voici un grand exemple de la tendresse conjugale, non seulement dans une femme, mais dans une reine. La reine de Suède -” stop : celle-ci était largement lesbienne, et tenait en la pelotant clitoris inclus sa favorite du jour sur ses genoux tandis que le pauvre Descartes, levé dès quatre heures du matin, grelottait en lisant ses Méditations ; pendant ce temps, la reine fouillait les chougnasses.
Question : le capitaine Descartes bandait-il ? Heureuse époque en vérité, heureuse époque ! “Le saphisme” - à propos du XVIIIe siècle cette fois - “était monnaie courante, même ans le petit peuple, et l'on passait souvent de voisine en voisine pour se faire une petite gougnotterie juste avant son marché. Que les femmes étaient heureuses ! Mais Christine de Suède était donc mariée ? Oyons , et flagellons-nous la face : ô Ignortant ! il s'agit d' “Ulrique-Eléonore, épouse de Frédéric de Hesse-Cassel” - ouf ! Une femme normale ! Ce qui n'arrangera rien – voyons : “...voulant à toute force associer son époux à la couronne, pour aplanir toutes les difficultés, a envoyé aux Etats une déclaration par laquelle elle se désiste de la régence en cas qu'il soit élu”.
Nous n'y entendons rien. La reine devenait régente automatiquement ? De son mari ? D'un prince en sa minorité ? Ou bien, “régence” signifie “pouvoir monarchique” ? Voici ce qu'en dit sainte Wikipedia : “Elle succéda en 1718 à son frère Charles XII après avoir dû accepter d'abolir la monarchie absolue. Elle accepta en effet la nouvelle constitution qui limitait la royauté, partageant le pouvoir entre le monarque, le sénat et les états. Mariée en 1715 à Frédéric Ier landgrave de Hesse-Cassel, elle abdiqua en sa faveur en 1720. "