Proullaud296

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Exacerbation de l'égocentrisme

     

    61 02 12

    Le grand nu redressé.JPG

     

     

    On a tout déménagé chez moi, il ne reste plus que la moquette dégueulasse et quelques meubles dans les angles. Des gens rôdent autour de la maison, sonnent, j'essaie de me dissimuler contre le sol mais la lumière du soleil me frappe en plein visage, il semble difficile que les envahisseurs ne me voient pas. Ils finissent par entrer dans la maison pour en prendre possession en rigolant très fort. Je surgis alors et les vire tous en gueulant. Puis je me rends à Paris pour voir un film burlesque. La salle est immense. Annie m'a dit, avant, qu'elle allait sombrer dans la maladie mentale, d'un ton triste et absent. Je suis au cinéma à côté de Solignor à qui je demande sans cesse des explications sur le film, l'héroïne est noire mais semble une Blanche mal maquillée, le film piaille et crie partout, les gens semblent comprendre mais je ne comprends rien.

     

    Solignor en a marre de me donner des explications. A l'entracte, Boudjon vient me rejoindre debout dans l'allée, je téléphone devant lui : le film est nul, plus que Walt Disney, on ne comprend pas les motivations des personnages ni la problématique générale. Boudjon m'approuve tacitement. Puis, dans le métro du retour, je répète les mêmes jugements à Annie, après deux autres appels téléphoniques. Il y a avec nous sur le aussi un jeune homme déjà pourvu d'un collier de barbe à 14 ans, je lui recommande un jus de hareng frais tous les matins, car c'est du « hareng bu tôt ». Le calembour lui semble médiocre mais je le répète avec hilarité. Nous montons dans la rame de métro complète.

     

     

     

    61 03 12

     

    1. Un cours de philosophie que je donne fait s'en aller petit à petit les élèves. Je donne donc un devoir en classe, que je me mets à faire en leur compagnie. L'une des sous-partie, à laquelle sans doute ils n'auront pas pensée, doit traiter du chien. Mais je ne leur en parle pas, pour avoir l'occasion d'une petite supériorité. Cela n'empêche pas que d'autres s'en aillent, par la porte ouverte.

     

     

     

     

     

     

    61 03 14

     

    Avec Boudjon dans un vaste domaine éclaté, comprenant plusieurs maisons rustiques sur un terrain en pente. Il y a là plusieurs enfants d'on ne sait qui, des filles qui se lavent et demandent des serviettes ou du savon : je baisse les yeux pour ne pas voir les nudités. Un de ses ouvrages édités parle de radio, complétant mes connaissances. Deux petits garçons aussi virevoltent. Devant tant de public nouveau j'ai une forte envie d'aimer et de faire le con. Nous mangeons un peu au hasard des tables, il règne un grand bazar, Anita est joyeuse. Montescu se trouvait dans le train par où j'étais venu. Puis je monte dans les maisons ouvertes et accueillantes, un jeune homme tond le gazon dans une pièce en cours d'aménagement...

     

    Du fromage ? j'en trouverai chez l'abbé Delaiguille. Mais pas envie de le déranger. Une femme sortie dans la boue des sentiers brandit et vante son fromage. Cela grouille de partout. Boudjon est devenu le patriarche généreux du lieu, le centre d'une vie culturelle locale.

     

     

     

    61 04 05

     

    Fin d'un long rêve, avec la présence de Pipette. Un groupe de Vieux-Russes chante en gros plan, leur langue est peut-être du russe, ils semblent avoir une idéologie libertaire, Pipette les soutient, mais se tient à l'écart d'eux quand même. Ils seraient à la limite menaçants avec leurs convictions.