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Bibliographie exégétique

 

Adoncques, brave gens, passons à l'exégèse :

 

II – HISTOIRE

 

Histoires universelles Se verront-ils.JPG

 

et histoires générales de l'antiquité (ce qui je le rappelle ne sert absolument à rien)

 

E. CAVAIGNAC, Histoire de l'Antiquité (Paris, I, jusque 480, 1919, - II, 480-330, 1913, - III, 330-117, 1914).Le tableau ci-dessus est d'Anne Jalevski

Premièrement, il s'agit de dates précédant l'ère chrétienne. Deuxièmement, le tome I, ou bien fut écrit en dernier, ou bien fit l'objet d'une remise à jour. Troisièmement, je serais curieux de savoir s'il s'agit d'un descendant du Cavaignac platement battu en 1848 au profit de Bonaparte, futur Napoléon III. Je regarde mon Larousse : Eugène en effet, 1876-1968, auteur d'une Histoire du monde en 22 volumes, fut le fils de Jacques, et le neveu du candidat malheureux prénommé Louis-Eugène. Piganiol, qui mêle son grain de sel aux bibliogaphies qu'il indique, ce qui les rend précieuses et dignes d'être lues ligne à ligne, précise : "Sous la direction du même auteur a paru une Histoire du Monde," - ce qui changeait des "Histoires de France" alors florissantes, "où les tomes qui nous intéressent le plus sont : V, 1, la Paix romaine," (la fameuse pax romana) "par E. CAVAIGNAC (Paris 1928), et V, 2, L'Empire romain et l'Eglise, par J. ZEILLER (Paris, 1928) – son collaborateur ; à ceux qui objecteraient l'ancienneté de ces travaux, je préciserais que l'historien Cavaignac et son équipe donnaient la plus grande importance aux faits économiques et financiers des époques étudiées. "E. CAVAIGNAC" poursuit Piganiol " a publié en 1946 une Histoire générale de l'antiquité, de 330 a.c. à Tibère (Publicat. de la Faculté des Lettres de l'Université de Strasbourg, CII) – pourquoi Tibère, mystère. "G.GLOTZ, Histoire générale, I. Histoire ancienne ; dans cette collection, l'Histoire romaine forme 4 tomes : I. Des origines à l'achèvement de la conquête, par E. PAIS, adapté par J. BAYET ;" – auteur par ailleurs d'une excellente histoire de la littérature – enfin, qui serait excellente s'il ne faisait pas systématiquement la fine bouche pour les auteurs qu'il présente.

 

Un peu à la Télérama, vous voyez. "- II. La République romaine de 133 à 44" – soit des Gracques à la mort de Jules César : Ire section, Des Gracques à Sulla," (d'autres écrivent "Sylla",

 

S-y) par G. BLOVH et J. CARCOPINO" grand admirateur de César, "(Paris, 1935), - 2e section, César, par J[érôme] CARCOPINO (Paris, 1936) ; - III. Le Haut Empire, par L. HOMO" qui ne l'était pas, édité à "(Paris, 1933) ; - IV. Le Bas Empire jusqu'en 395, Ire partie, L'empire romain de l'avènement des Sévères au concile de Nicée," où fut concoctée la version officielle du Credo catholique c'est-à-dire, à l'époque, universel, "par M. BESNIER" – Fourré-de-Merde, "Paris, 1937), - 2e partie, L'empire chrétien par A. PIGANIOL, Paris 1947). " Il ne faut donc s'enfiler que les chapitres sur l'Antiquité, à laquelle je mets personnellement une majuscule. "Pour le Ve siècle", ajoute André Piganiol, il faut consulter, dans la même collection, Histoire du Moyen Age, I, Les destinées de l'Empire en Occident (partie rédigée par F. LOT, Paris, 1928)." Ce sont de grands noms pour les professeurs classiques.

 

Notez que le Moyen Age, daté traditionnellement de 476, chute du dernier empereur d'Occident, ne s'est établi que très progressivement, et que la date fatidique avait bien moins marqué les esprits en ce temps-là que la prise de Rome elle-même par Alaric en 410. "- III, Le monde oriental de 395 à 1204, par CH. DIEHL." Mais il s'agit là, très vite, de l'empire de Constantinople, de langue grecque, jusqu'à la prise de ladite métropole par les Croisés. Belle balade historique, ne trouvez-vous pas, don't you troove ?

 

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