Proullaud296

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  • Rêves tels quels

    52 05 09

    À table avec une jeune femme que j'émeus en évoquant les rélexions destructurantes qu'elle a dû subir (“P'tite gouine”), assez fort pour que la table voisine l'entende. Elle a les larmes aux yeux et m'est reconnaisssante, ma langue d'autre part a fourché, laissant croire que je suis pédé. RNous sommes fraîchement nommés dans un poste. Les autres collègues lui ont dit de les rejoindre soit dans un supermarché plein de monde soit dans un autre à peu près vide. Je l'accompagne en poussant un caddie, mais nous sommes au supermarché bondé. Les paniers roulants s'accrochent, tout le monde le prend bien, mais lorsque nous avons fini nos courses et que la foule s'est un peu clairsemée, nous nous apercevons que nous avons décidément choisi le mauvais supermarché, et que les autres ne sont pas venus. UTILISE

     

    52 05 10

    Avec Sonia et Annie dans un hôtel, cette dernière dans une chambre à elle. Son eau pour la toilette est trop chaude, son transistor émet de la mauvaise musique, elle est très en retard, je vous le moment où je serai obligé de payer une nuit de plus (25 €) parce que nous aurons dépassé 11 h.

    Vieux robinets qui gouttent. UTILISE

     

    52 05 13

    Sonia et moi (ou Annie et moi ? la personne est la même) sommes bloqués à Munich, sans argent, dans une auberge où tout le monde parle français. Il se fait là une séance de cinéma, soit devant moi sur écran ordinaire, soit derrière moi sur écran vidéo. Devant chaque écran deux ou trois rangées de spectateurs, se tournant le dos. Je me rends aux toilettes, très frustes (à la turque) et ttrès étroites, mais remarquablement sèches et propres. Pendant le film, je tape à la machine, très doucement, pour le critiquer. Je m'aperçois que d'autres ont de même. Une grosse retardataire s'installe près de nous, compressant une jeune femme mince qui commence à protester.

    Dans le film, un personnage dit qu'il emmène son fils regarder des films pornos, puis qu'il repasse le prendre à la fin de la séance. Un spectateur ressemblant à Accornero le reprend : “Tu es sûr que tu ne le fais pas toi-même, le film, avec ton propre fils ?” Je le réprimande en plaisantant mais assez fermement. Finalement, nous aurons assez d'argent pour revenir de Munich, comme les Bloy sont revenus de Cologne.

     

    52 05 16

    Nous partons à trois voitures vers le Bassin, Java dans la première, moi dans la deuxième, Sylvie dans la troisième, qui sera vite distancée. Je suis tant bien que mal, pas très assuré

    assuré de ma direction (je zigzague un peu). J'encourage ma voiture. A une bifurcation, je me trompe et m'enfonce sous les pins. Une grande maison dans les fougères humides à deux pas de l'Océan : Josette habite là avec certains de ses descendants. Nous nous retrouvons avec effusion, l'ancienne maison de Meulan est occupée par ses enfants. Je suis en chemisette sans rien pour le bas, mais j'épargne notre pudeur. Nous nous serrons l'un contre l'autre, elle veut me préparer un repas mais il n'est que onze heures et demie. Un type lit à une table extérieure et ne dit rien. Je cherche sur uune carte et dans ma tête vers quel phare il aurait fallu que je me dirigeasse. Nous revenons en bus sur nos pas, je ne retrouve pas ma voiture sur les bas-côtés, ça va trop vite et il y en a trop. Josette se perd un peu dans les prénoms de ses petites-filles :Irina, Océane, Hermengarde... Je dis que la mode des prénoms se déchaîne, surtout pour les filles. Elle m'a offert un étui en plastique d'appareil photo. Je dois rejoindre les autres. UTILISÉ

     

    52 05 31

    J'interviewe une Dalida vieillie, encore très belle, mais de façon à lui montrer qu'elle est en fin de carrière. Elle s'insurge aimablement ; mes questions ne portent que sur ses rapports avec les plantes, les fleurs. Elle me parle de ses projets, de sa pleine forme, de son fils chez qui elle m'envoie. C'est Gaël Ferret. Chez ce dernier, il monte dans une ruine aménagée, essaye de m'atteindre avec des crachats pour rigoler, je lui dis qu'il n'arrive même pas à toucher deux énormes pigeons qui volent sous lui. Je monte chez lui, c'est étroit mais bien aménagé. Un couloir, en impasse, ne sert à rien.

    Nous nous frôlons à fond. Je repars en comptant lui écrire, mais il a l'air désabusé de celui qui n'y croit pas, nous nous voyons pour la dernière fois. Son adresse serait « sous le Château d'eau ». C'est seulement alors que j'ai pris le car, mais dans la direction contraire (Vaux-sur-Seine à Conflans). J'espère que le bus montera sur le coteau pour reprendre la bonne direction. IL y a là deux métis de Tahitiens qui parlent d'un match. Ils ont le physique très aigu (menton très pointu). Nous descendons, Ferret et moi, je me retrouve dans une tour naturelle du roc, sans issue. Du mal à

    m'en extirper. Et j'arrive ici en retard, après 20 heures, Annie m'attend, peut-être même devrai-je cacher à l'hôtel. UTILISÉ deux fois.

     

    52 06 03

    Je roule de nuit à vélo sur les quais, il pleut et je manque déraper sur un aiguillage de tram. Place de la Bourse je rencontre des jeunes filles dont l'une, blonde pulpeuse, se jette à mon cou en me disant « Enfin », car les autres peuvent avoir des garçons et non elles. Je rentre chez moi pour revenir débarrassé de mon vélo, elles sont à un bar, la blonde me fait tout un discours passionné où il est

    question de l'amour qui n'est pas moins fort quand il se passe de sexe. Ensuite, à l'arrière du bar, je visite sans doute un musée, j'y retourne, croyant y avoir oublié quelque chose, le patron bougonne.

    Les filles viendront reprendre un petit carnet où chacun a inscrit son numéro de téléphone, je n'arrive pas à bien écrire le mien, il n'y a pas de place, je rature, m'embrouille, damande au patron s'il peut me lire, mais il ne m'écoute pas. Impression d'ensemble sur le rêve pourtant très favorable. UTILISÉ

     

    52 06 16

    Le train me dépose dans un village du Massif Central, abandonné mais propre. Je déballe de quoi manger, écoute un transistor qui annonce à deux reprises « Destruction du Singe Vert ». Je me demande ce qui peut bien porter le même nom que ma revue, que je pensais pourtant inconnue. Prenant possession du village, je parviens en voiture (de location ?) à un vaste domaine, que je dois occuper le lendemain, grâce à des documents qui y sont enfermés. Une longue voiture américaine s'arrête alors à côté de moi, le conducteur porte un stetson et s'exprime avec unaccent d'Outre-Atlantique très fort.

    Il est accompagné d'un homme et d'une femme, tous trois d'environ 70 ans, et se disant (les deux derniers) mariés, ainsi que frère et sœur. Je ne pense pas qu'il s'agit d'inceste mais de liens de parenté compliqués. Le domaine leur appartient, ils auront les titres de propriété le lendemain. Les mots « Destruction du Singe Vert » ne cessent de résonner de plus en plus fort et menaçants, le rêve s'achève dans une ambiance d'explosion sans que j'aie pu savoir de quoi il retournait. Réveil brutal, je dois me lever aussitôt. UTILISÉ

     

    52 06 22

    Je suis couché avec Annie. Il est question d'articles contre Le Pen, qui devraient remonter le moral ; de pentes ascendantes ; de structures en bois jaune en plein air, comme des potences ; d'amélioration de l'érection et de la joie de vivre ; mais Annie ne suit pas le mouvement, ni moi. Elle me dit n'avoir aucune réaction parce que je n'éprouve aucune attirance envers elle. Je lui dis que forcément, elle m'a toujours, absolument toujours, contrarié systématiquement dans tous mes choix de vie. Elle acquiesce. Sentiments réciproques de profonde tristesse. Et pour moi, en me réveillant. UTILISÉ

     

    52 06 26

    Gigantesque manifestation d'étudiants grévistes sur les quais : merguez, chants et musique. Les voitures se sont garées sur une terrasse ; la mienne, par miracle, y est montée sans voie d'accès. A l'autre bout de cette terrasse se tiennent des épreuves écrites d'agrégation, organisées par le ministre Claude Allègre. Je rejoins ma voiture mais me retrouve presque au même endroit, coincé dans la foule en liesse. Je voulais seulement quitter la terrasse; et non passer l'agrégation, je me suis trompé d'itinéraire. Je précise que je me suis présenté dix fois à l'agrèg. Quadri-admissible. La foule est bon enfant. Je pense être parvenu à quitter la terrasse de ciment avec ma voiture. Ce n'est là qu'une petite partie du rêve. UTILISÉ

     

    52 06 30

    Dans une ville du sud de l'Italie avec Sonia, Annie, peut-être mes parents, tout le monde en courses dans un supermarché, j'attends à l'extérieur au soleil, si j'étais seul j'irais sur les routes de Calabre au lieu de me reposer sans cesse. Il y a une grande allée sous les arbres, avec de l'herbe, Annie et moi y zigzaguerions amoureusement de nuit sur des airs de Chopin. Découvrons deux saltimbanques richement bariolés ; un homme-orchestre avec une espèce d'accordéon dans le dos, quand il joue un immense parapluie se déploie sur son dos ; un autre homme avec une énorme mandoline rebondie ; une femme qui secoue avec résignation un gros collier de mule garni de grelots.

    Sketch : le gros mandolineux assomme l'autre homme qui plonge la tête dans ue mare bien sale en exhibant un cul et des cuisses très bouffis. Tout le monde est censé se marrer, le gros mandolineux en rajoute, c'est surjoué, la musique est forte. Il y avait tellement de choses dans ce rêve... UTILISÉ

     

    52 07 13

    Dans un grand appartement viennois dont certaines pièces forment grenier, un jeune lycéen révise son histoire. "Europe, un pays civilisé" : la page porte pour illustration une armée en manœuvres, comme si la civilisation, c'était la guerre ! Un chapitre a pour titre "Une nouvelle vision de l'homme". On parle de l'Allemagne de l'Est représentée sur d'anciennes cartes comme derrière des grilles de prison, ou appelée "Tiefes Deutschland". Des visiteurs d'un certain âge étaient capables, en pleine forme, de chanter des refrains pleins d'entrain, alors que les vieux ouvriers, épuisés, ne pouvaient plus que graillonner entre leurs chicots. Nous sommes allés avec Annie cueillir de longues tiges d'osier enfoncées dans la boue pour les rapporter à titre d'ornements. Ça recouvrait toute notre voiture, on ne pouvait plus conduire ! Je rencontre alors uen ancoienne élève de quatorze ans qui tombe au fond d'une dénivellation argileuse à parois abruptes. Bien qu'elle hurle au fond du trou en avertissant Annie de ne pas s'aventurer sur le rebord en souliers vernis, Annie le fait, glisse et tombe. Les deux sont pourtant saines et sauves. Nous revenons dans la pièce où l'étudiant révise son histoire. Je poursuis un chat qui me fuit en galopant de pièce en pièce, je le rejoins et l'étourdis de caresses, il finit par se laisser faire, son poil est plus doux que la première fois, car je l'avais déjà traité ainsi.

    Un chat peut se nettoyer, même de son vomi, se sécher donc, et redevenir propre. Rêve très agité, aux épisodes chronologiquement mêlés. UTILISÉ

     

    52 07 16

    Une communauté italophone vit dans un pays récemment indépendant, arabophone. Sans qu'elle y soit réellement obligée, se sentant mal à l'aise, elle va émigrer. Ses villages vont se vider. Une délégation française vient négocier ce départ. Une femme est l'objet de violentes poursuites dans la presse cairote pour tripatouillages dans les antiquités. Un Egyptien vient calmer le jeu auprès de la délégation française, disant que c'est toujours comme cela dans une dictature militaire : chacun essaie de se faire valoir, en utilisant un langage outrancier, mais il va arrondir les angles.

    Je fais partie avec Juppé de la délégation française. Elle n'est pas très vive. La plupart de ses membres prétextent d'obligations extérieures à la capitale pour ne pas se rencontrer, mais chacun a son pied-à-terre hôtelier permanent à tant par jour. La première fois, j'ai glissé dans un trou de soldat antichars et le pied pesant et botté de Juppé a failli m'écraser, il s'est retiré en riant. Un repas entre diplomates a eu lieu, je m'en suis absenté pour pisser dans une espèce de waters de chantier où me suivait obstinément Pépette, chienne de Blanchard, que j'ai un peu blessée en repoussant la porte sur sa patte, elle a gémi. Dans un coin de hall, Juppé minuscule sur une chaise de bébé a dit que nous étions destinés à nous rencontrer, décidément ! Je reviens à table. Je repars à pied à travers ces bouges italophones qui veulent se faire évacuer, ne se sentant plus en sécurité. La négociation a dû échouer, les Français sont repartis en emportant des tableaux qu'on a eu bien du mal à leur offrir.

    Je suis survolé par un immense Concorde noir où a pris place toute la délégation française. Il n'y a pas de moteur, l'immense avion sinistre plane de droite, de gauche, au-dessus d'un village, et soudain dégage une forte fumée. Une femme hurle à côté de moi, on entend des cris suraigus sortir de l'avion qui s'écrase en dégageant une énorme fumée. Les passagers cuisent lentement, je hurle "Je ne veux pas je ne veux pas je ne veux pas." UTILISÉ

     

     

     

    52 08 18

    Annie et moi devons partir avec un groupe nombreux de touristes à Saint-Pétersbourg. Nous sommes réunis dans un grand salon et des employés très styles nous donnent à tous des indications. Pendant cette conférence une grosse bouteille d'eau minérale en plastique roule vers le bureau, un employé la rattrape malgré mes refus et la replace debout par terre à côté de moi. Nous devons passer uen nuit à Paris VIIe avant l'embarquement. Annie tombe malade et se met ostensiblement au lit,par trouille de prendre l'avion (accident des Martiniquais). Je hurle, exaspéré : "Paris VIIe ! Paris VIIe !" comme pour dire qu'avec ma femme de toute façon il est impossible de s'imaginer dépasser Paris... UTILISÉ

    52 08 22

    1. A) Un plombier polonais recueilli chez moi bloque nos deux chiottes par des réparations, il ressemble à Boudy, il est installé sur la table du salon. Un copain à lui vient et réclame du "Varsovie" (sorte de vodka). Je crains de n'en plus avoir, soucieux de le recevoir avec hospitalité. Du côté de chez Lageyre, c'et de la terre labourée. Un triangle de gazon devant notre porte se trouve aussi entamé par des travaux. Invasion totale de notre espace.

     

    1. B) Chant L'Hymne à la Joie en allemand a capella par une femme qui me désigne ensuite pour prendre la relève, les paroles me semblent écrites en une langue n'ayant qu'un lointain rapport avec l'allemand, à base d'onomatopées lettonnes.

     

    1. C) Annie chante un cantique devant un curé en soutane, m'enfonçant ses ongles dans le dos, transformant les paroles en obscénités ou burlesqueries. Le curé s'efforce de ne pas se fâcher, elle me crie que c'est fou tout ce qu'elle retient comme sentiments agressifs. La scène se passe au pied d'un mur gris de caractère ecclésiastique.

    - Mon petit chat pisse mais j'ai oublié la litière. UTILISÉ

     

    52 08 23

    Faisons l'amour Françoise et moi en plein air et de nuit, la femme dessus, nous recommençons et nous apercevons que par-dessous gisait le cadavre desséché et rieur de Monsieur Terrasson, qui pousse ses vieux tibias pour nous faire de la place ; il vagit pour s'excuser. Il doit s'agir d'un cimetière et d'une tombe à plusieurs emplacements. Plus loin, sur une autre couche tombale, Marie-Andrée Balbastre, sous un drap noir soulevé, fait une pipe à un type qui n'es tpas son mari. Au fur et à mesure que Françoise et moi baisons, le cadavre vivant de M. Terrasson s'enfonce et se désagrège en partie, mais pas moyen de se débarrasser des jambes qui reviennent toujours s'emmêler à nous.

    C'est gênant, mais pas cauchemardesque. UTILISÉ

     

    52 09 01

    Dans une salle d'examen (concours ?) avec Annie, nous devons potasser sur le sujet d'un empereur quiu se défend contre son entourage (concitoyens et étrangers). J'ai trouvé un empereur, au règne court, où il ne s'est malheureusement pas passé grand-chose. A un moment donné, un appariteur convie tous les candidats à manger, il y a de la viande. Tous se lèvent sauf Annie et moi. Un voisin va chiper une petite part de viande rès rouge qui se trouvait déjà dans une assiette, à la place d'un candidat parti manger. Il est hilare et dit qu'il en profite (grand blond, front haut, bien découplé). UTILISÉ

     

    52 09 05

    Passant près d'un jardin en pleine ville, j'y vais pisser, piétinant les plates-bandes de mâche. Je me pisse sur les pieds, sur les doigts. Une jeune femme que je connais est entrée par le haut du jardin et remplis des vases d'arrosage à deux gros robinets de marbre. Elle me fait observer que les récipients sont laissés sales par les utilisateurs précédents. Je l'aide à les nettoyer mais elle me dit qu'elle n'a pas dit cela pour moi. Son portable sonne. Elle s'allonge sur l'herbe détrempée pour répondre, il s'agit de son service de pompière vacataire. Je profite de cela pour me défiler, car mon but était de couper court à travers la ville en longeant ce jardin par l'extérieur, afin de rencontrer le moins de monde possible.

    (sans rapport : j'aurai donc toujours vécu spectateur, trop assommé par les spectacles pour faire autre chose, de fatigue. Pourquoi cette voie ? Et quand j'avais fini de voir, je donnais à voir : c'étaient mes cours, et je me donnais le spectacle de ma vie, de mes scènes de ménage : pourquoi la scène, plutôt que l'action ?) UTILISÉ

     

    52 09 06

    En vacances dans une ville étrangère et partageant une chambre dans une sorte d'auberge de jeunesse. Au retour d'une visite une camarade allemande me dit avoir nettoyé mes vêtements pendant mon absence. Je découvre deux slips lavés non séchés près de mon lit, la fille montre son dos nu puis me fait une fellation en pleurant – elle a ôté ses lunettes. Une autre fille devra se passer de moi. Un garçon est mon ami, nous allons en ville avec un moniteur style Poelvoorde. A un arrêt du bus ce dernier fait une réflexion, le garçon lui flanque une grosse tranche de fromage sur la gueule et la lui enfonce profondément dans le gosier, sous le regard réprobateur d'un quinquagénaire à lunettes et chapeau.

    Le moniteur râle parce que le garçon est habillé de rouge et va attirer de nouveau l'attention des flics sur le trottoir – ils sont déjà venus emmerder le moniteur une fois. UTILISÉ

     

    52 09 10

    Avec Annie nous suivons en bagnole une foule qui se rend à un carnaval quelconque, sans être elle-même déguisée. Presque impossible de circuler. Heureusement je trouve une place de parking. Annie veut que nous retournions chercher sa voiture pour la mettre sur une autre place à

    côté de la mienne. UTILISÉ

     

    52 09 13 1)

    Je suis au lit avec Vanessa Pavan. Elle se gratte le cul avec frénésie pour empêcher que je la sodomise. UTILISÉ

    2)

    Je parviens au sommet d'une longue montée en plein Paris alors qu'il s'agit d'un château vinicole. Des touristes font de même (allemands, japonais). Pour redescendre del'autre côté (je suis déjà venu, mais dans l'autre sens), la route n'est plus qu'un tunnel sous plaques de ciment surbaissées, ili faut ramper dans la fiente d'oiseau ou de chauve-souris. Des femmes laissent leurs vélos VTT et s'engagent là-dedans. Je ne le fais pas.

    Assez maussade ce matin. Je repense à la Nouvelle-Orléans et aux prédictions sinistres de Nostradamus. UTILISÉ

     

    52 09 20

    J'entre dans un lycée, entouré de jeunes filles : "J'ai vécu entouré de jeunes filles, à quatre amoureuses par classe." On me revoit avec plaisir. Des escaliers descendent. Un élève se voit dire qu'il doit aller aux premières toilettes disponibles sans errer dans un bâtiment désert. Je rêve de couloirs combles. A l'aise partout. Un moniteur lance une plaisanterie de cul, je la reprends, une monitrice rit. UTILISÉ

     

    52 09 24

    Annie et moi faisons du camping en Turquie orientale. Nous apprenons par la télévision que les talibans bombardent une ville proche : les images montre que leur aviation s'acharne sur des ruines. Affolés, une partie des campeurs plie bagages ; nous sommes effrayés, mais décidons de poursuivre notre route vers l'est, vers l'Irak, en campant. UTILISÉ

     

    52 09 25

    Nous sommes deux à Mobylette sur la route, je viens d'apprendre la mort de mon père et j'en souffre plus en rêve que je n'en ai souffert en réalité. En pédalant nous nous prenons le pied dans la chaîne et les deux Mobylettes tombent, à proximité du cimetière. J'ai déjà rêvé de celui-là auparavant. De même, ce Meulan de rêve revient : plus escarpé, avec une île fluviale plus large. Je remonte une rue en suivant un jeune homme sympathique aux petites lunettes de soleil très noires. Il m'invite à voir des curiosités dans son château, et tandis qu'il farfouille, au sommet d'un escalier de métal, et déà engagé à l'intérieur, je ne sais quelle serrure, je me rends compte qu'il va me sadiser à

    l'intérieur, ou du moins me montrer quelque salle obscure et terrifiante, dans l'obscurité verte et bleue.

    Je redescends l'escalier alors qu'il se replie sur lui-même et saute dans les caillasses, mes gestes sont ralentis, il est derrière moi, encore aimable mais bientôt menaçant... UTILISÉ

     

    52 09 27

    Avec des soldats en Afrique, et Sonia. Il y a un combat à l'extrémité d'un long hangar. Les troupes reviennent, laissent passer les noirs, les attaquent par-derrière.

    Même scène entre des rangées bien alignées de grands arbres européens. UTILISÉ

     

    52 11 18

    Avec Annie en bas de la côte de Meulan dans une profonde obscurité. Retrouvons chez Truffaut (garagiste) les clés de chez nous et de la voiture sur une terrasse basse de transformateur. Un vélo me heurte alors par derrière sans que j'en soie effrayé. En réalité c'est Annie qui se retourne dans le lit en me flanquant son genou sur la cuisse.

     

    52 11 20

    Je rêve du Dr N., tendre et paternel. Il s'ennuie dans un logement parisien qu'il me prépare, c'est l'heure du repas de midi. Il m'appelle en se plaignant, il en pleurerait presque, d'être seul, sur mon portable. Je mangeais en plein air. Pour m'amuser, je jette en l'air un verre de café qui jaillit jusqu'au quatrième étage d'un immeuble, où cela souille trois vitres à rideaux blancs. Je le rejoins, il monte avec moi, il m'emmène en voiture dans des rues très en pente et jusque dans un

    escalier. Pendant le trajet je me demande ce que cela donnerait si les immeubles étaient reliés par des passerelles obliques et je conclus qu'il y aurait sans doute autant de piétons sur ces passerelles, que cela grouillerait de partout.

    Parvenus sur un palier (la voiture a disparu), il veut visiter une connaissance. Je partais sur le dos un harnachement destiné à soutenir un bébé. Quelqu'un monte, je range cet appareil pour qu'il ait la place. Il me remercie en souriant. Je lui demande s'il connaît les Untel, il me dit que c'est justement chez eux qu'il a trouvé une chambre pour moi, et, gêné, j'avoue avoir lancé ma tasse de café. Il me sermonne avec l'attitude grave d'un père affectueux, disant qu'il avait pensé que je m'étais calmé, qu'il revoyait ce jugement. Quand il a fini, je réponds que ce geste (...) (Il me fait) m'excuser auprès des habitants aux fenêtres souillées (...) et je ressens tandis qu'il me parle une volupté que j'analyse, qui est à demi-malsaine – celle de se faire pardonner. Et il dit : "Vive tes vers et ceux qui les liront." Il était habillé de brun, avec un ventre de père noble, un ton lent et mesuré, très bienveillant et protecteur. UTILISÉ

     

    52 12 03

    (...) une certaine ironie. Je m'étonne que garçons et filles soient mêlés, non sans flirts. Pas d'explication valable. Je parviens dans une vaste chapelle d'université (Cracovie ?) (avec de hauts vitraux) où sont exposées un grand nombre de toiles dans le style de celles d'Annie. Je le fais observer, mon accompagnateur se récrie, ces toiles sont là depuis des siècles, alors je me contente de parler de parenté d'inspiration. Le lieu est plein de gens en prière ou en conversation (...) Je dois sortir des rangs en passant devant els auditeurs d'une conférence. Les conversations et les chants sont en polonais ou en latin. J'aimerais qu'Annie vienne voir cet endroit, mais nous devons reprendre un camion pour rejoindre un aéroport.

    Impression de vie spirituelle et intellectuelle intenses. UTILISÉ

     

    52 12 05

     

    Annie et moi sommes accueillis dans un grand établissement de vacances laïques en Pologne .Bois et paysages magnifiques. De retour d'un bon repas en compagnie de personnes raffinées et cultivées, je prends les devants en sautant parmi les flaques et l'herbe d'une avenue. Je parviens ainsi à un autre établissement, en hauteur, où logent des lycéens des deux sexes? Beaucoup d'amabilité, de culture et de piété cette fois, nous fait-on observer. Chapelle à vitraux modernes splendides, chœurs religieux magnifiquement intenses (dernière phrase rajoutée le 11 05 06). utilisé

     

    53 01 02

    Pendant un trajet sur autoroute, Annie et moi nous arrêtons à une fête écologiste : les paysages, verdoyants, devenaient disais-je de plus en plus conformes à mes rêves (sous-bois, pentes habitées, etc.). Une boutique se garnissait de nombreux clients. Dissimulé derrière un serveur de poissons (une raie), j'ai chipé et mangé un fromage blanc épais. Annie m'a fait remarquer une troupe de tout petits enfants (trois ans). J'ai dit que ceux dont je m'occupais étaient bien plus âgés, des ados. J'ai imaginé l'entretien que j'aurais pu avoir avec l'un d'eux, qui aurait ressemblé au second fils de Chemineau, j'aurais dévié sur une question concernant son poids, pour le déstabiliser de façon marrante.

    Puis tout le monde se disperse, personne ne s'est aperçu de mon larcin de fromage, la fête sur la pelouse est terminée, Annie et moi nous apercevons de loin et décidons de repartir, mais il est déjà 18 h 30. Je lance une feuille de plastique verte, un organisateur éméché engueule à la cantonade, "...et à quelle heure repars-tu en général ?" J'ai pollué. J'ai dit aussi à ma femme que c'était la seule fois et la dernière que j'organisais une fête ainsi (j'oubliais mon théâtre d'Andernos ! ) Pour repartir, deux énormes voitures de collection se ruent vers le dehors en écornant la largeur d'une porte étroite, en prenant appui sur le mur avec leurs pare-chocs arrière qui lancent des étincelles et démolissent tout sans égard pour les construction.

    L'une d'elle est maquillée en fauve dévorateur d'essence avec des griffes sur le côté, elle s'appelle "Pégase". Des bruits courent sur une forte diminution de crédits pour le Festival d'Avignon. UTILISÉ

     

    53 02 06

     

    Avec mes parents dans un restaurant des Mureaux. Un Arabe vient s'y mettre à table. Il y a deux sujets à préparer : 1) « Quels hommes voient la lumière ? » (avec une fausse citation de Nietzsche). « Zaghreb » = « le silence ». Je suis félicité pour la bonne prononciation du « gh ». 2) « Comment se classer parmi les premiers du concours sur Nostradamus ? » - Ça tombe bien, dis-je, j'ai traduit les prédictions pour l'année 2006. » « Il » (?) choisira le sujet n° 9. Il n'est pas d'origine allemande. Pendant ce temps mon père va aux WC. Puis moi. Lumière électrique éblouissante et radio. Utilisé

     

    53 02 11

    Je me promène avec mon père, très vieux, dans la région de Semur-en-Auxois, que l'on prononce «Ausse », comme me le confirme une bonne femme de la région. Il tient avec lui une lettre de la grand-mère Fernande, dont je reconnais l'écriture, un peu relâchée toutefois par l'extrême vieillesse. Je dis que jamais je n'enverrais un vieux en maison de retraite, mon père m'approuve, mais si je veux le faire avec lui, il est d'accord. Nous arrivons en train à une bourgade dominée par une colline escarpée et verdoyante. Un cheval monté y grimpe, non cependant jusqu'au sommet. D'autres gens s'y promènent joyeusement. Je me balance dans ce paysage vallonné, sur une immense balançoire, tel Gargantua, en chantant. Puis je me réfugie sous la voûte d'un pont routier ,devant y supporter des gagges, commentés ironiquement par une voix féminine qui me plaint faussement d'avoir dû subir par exemple des chauves-souris, mais je n'en vois point. Il y a à peine de place, je redescends au niveau de la chaussée mais les risques sont grands, un camion me frôle le côté du pied, alors je remonte sous la voûte. Retrouvant mon père au café, je vois aussi mon grand-père, qui ne ressemble pas du tout au vrai.

    Les habitués du café sont très sales. Ils ne nous demandent pas qui nous sommes, alors que je voudrais bien faire souligner que nous sommes là trois générations, et vraiment très vieilles. Les habitants nous mettent en garde de façon allusive contre des projections de merde. Moi, je suis écrivain, et je fais partie de l'œuvre d'un autre qui a le tic de décrire les parties génitales des femmes qu'il rencontre avec une précision gynécologique. Mon père et mon grand-père me quittent pour pénétrer dans l'enceinte de la vieille ville. Je dois pour les rejoindre ainsi que les autres ancêtres et collatéraux passer sous des greniers qui bombardent de merde tous ceux qui passent. Le combat est acharné, les étrons volent, les jets de purin aussi, un éléphant charge parmi les merdes et les exclamations : un anticarnaval de Venise ! Sous un plafond de bois j'aperçois « Chiottes hommes » : c'est une profonde étable déserte où les excréments surabondent dans la paille, il y a de véritables mares de pisse, je me promets de bien me rouler dans l'assaut merdeux médiéval en costumes qui se déroule au dehors : on va bien s'amuser !

    Curieux qu'ils laissent cet endroit sans le bombarder par des fentes au plafond. Je commence à me soulager, je n'avais pas si envie que cela,le rêve s'arrête. C'est la première fosi que je rêve d'une telle tempête de merde. UTILISÉ

     

    53 02 21

    A

    Je sors sur le rebord en ciment noir d'un vaste blockhaus aménagé en bureaux dominant la mer. Il est interdit de se promener là. Un officier en civil vient m'arrêter. Des filets descendent du ciel pour m'enserrer, je devrai être balancé par hélicoptère au-dessus de la mer, j'ai très peur mais sans émotion. Des hommes me disent qu' « on s'en fout ». J'arriverai au sein d'une foule de punis sur le gazon, mais rien ne sera fait.

    B

    Sonia passe un entretien d'orientation dans une classe vide, l'orientatrice est sympa et pose des questions : « Et quel effet ça vous a fait... » - je n'entends pas la suite. Sonia semble réciter, d'une petite voix nasillarde. Je sors sur une plage bondée et misérable, des minarets appellent à la prière, trois ou quatre personnes ont un tapis, j'arrête de mâcher la bouche pleine, ému aux larmes par l'appel du muezzin. Je lis ou me rappelle un prospectus disant qu'au moment de la prière du coucher du soleil, la température baisse de plusieurs degrés, les dents du fidèle tombent et sa tête éclate, ce qui est « du plus parfait racisme ».

    Je retourne sur la plage où j'achète du Coca et le Canard, je me retrouve dans une pièce bondée par les étudiants, je montre à Yves Chemineau une carte routière tirée d'une bande dessinée, en commentant une « route de Fouësnant » en bord de mer, qui est signalée très pittoresque, ainsi qu'une autre vers Nogent-le-Rotrou, et où figurent pour s'exercer des indications sur le nombre de montées, de débrayages, de braquages, etc. Je demande au fils Chemineau à combien il achète ses voitures : comme moi, à 20 000 F. environ. Toujours pas bu mon Coca. UTILISÉ

    53 02 23

    Avec Annie dans une arrière-salle de l'ancien Alhambra, elle part avec d'autres et me laisse en compagnie de Gainsbourg. J'ai été encouragé à coucher avec lui, pour l'expérience. Nous sommes à poil dans une baignoire à l'ancienne, nous nous caressons de notre mieux mais ce n'est pas terrible. Je me force à effleurer sa queue, sympathique et bandant mou, mais je ressens un frisson de vive répugnance. Ni l'un ni l'autre ne parvenons à nous exciter, le rêve s'arrête là. UTILISÉ

     

    53 03 05

    Annie et moi en panne, devons ramener deux voitures qui remarchent, mais sommes autorisés par ordonnance que nous montre une infirmière aimable à coucher dans une chambre d'hôpital. Le lendemain il faudra que je fasse sans arrêt des aller-retours en changeant de voiture pour les ramener de Roanne à Vichy, à Montluçon, etc... jusqu'à Bordeaux alors qu'il suffirait qu'Annie et moi prenions chacun la nôtre. En effet c'est absurde, je ferais des va-et-vient sans avancer... UTILISÉ

     

    53 03 10

    Classe de sixième très nombreuse qui chahute, grand nombre de filles. J'écris au tableau quelque chose qui ressemble à un emploi du temps. Je veux faire répéter la dernière indication à Mlle Nasdorek, nouvelle, Polonaise, qui répond en anglais. J'en ai marre, je suis debout au fond de la classe, je hurle, à demi dans le couloir, que j'en ai assez de me crever pour les enfants des autres alors que des miens je ne m'occupe presque pas. Une fille me répond qu'il faudrait pour cela que je sois d'abord aimable avec les enfants des autres. Réveil un peu maussade. UTILISÉ

     

    53 03 18

    A

    Sonia est appuyée sur un gros mur de séparation, où elle lit ou bien prend des notes. Jel ui fait remarquer que notre chat passe la tête, très haut, par l'ouverture située au sommet d'un tronc d'arbre incliné. Cet arbre a été coupé. Il serait possible d'atteindre le tronc, et, en prenant des risques, de s'élever en oblique jusqu'au chat. David est présent à la scène. Je ne puis grimper, étant en pantoufles.

    UTILISÉ

     

     

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