Proullaud296

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  • Du péché de chair pour une meilleure approche de Dieu

    Sexe et poésie

     

    Le nouveau corps d'Hannah et ses absences prolongées, par « l'opium »: assommages d'antidépresseurs, demi-sommeil, rêveries morbides de matinées entières. J'en deviendrais fou. Sans compter les escarres. Je ne sais si Hannah caresse. Il ne le semble pas. Ses fausses naïvetés pour mes promenades : à chaque fois je rejoins Cohanim, la serre dans mes bras en la baratinant à mort. J'ignore comment finira tout cela. Mais il est impensable qu'Hannah me croie vraiment : son sourire est constant. Je suis si heureux qu'elle ait perdu cinquante-six kilos. Elle me dit : « Même si tu as trouvé quelqu'un d'autre, notre union resterait toujours fondamentale – l'a-t-elle dit ? Cependant, l'inquiétude lorsqu'elle demande si nous nous embrassons sur la bouche. ; j'ai répondu en me fâchant : peu importent les choses faites ou pas, c'est l'émotion de la présence qui nous compte.

    J'espère que mes manœuvres sexuelles ou digitales ne pousseront pas Gvêréét Cohanim au suicide. Je joue avec la mort. Lorsqu'elle a joui pour la première fois, seule avec moi, ses traits se sont soudain tirés, ses cernes accentués. Mais elle est demeurée de sang-froid, lorsqu'elle disait naguère ne plus jamais pouvoir me laisser échapper si le plaisir lui survenait ; on change...

     

     

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    Naguère, ma Cohanim écrivait des poèmes, magnifiques mais confus. Balzac ne pouvait suivre : mais il en publie à présent de bien pires. Indications selon moi qu'elle a parcouru avec lui bien plus de chemin qu'elle n'a voulu dire : comment sinon peut-elle à ce point s'exaspérer de ses appréciations à lui ? Parfaitement injustifiées d'ailleurs : la paille et la poutre... Gvêréét Cohanim ne rédige plus ses poèmes, ni ne tient plus de blog. Mais l'ombre de Nelson, son « régulier », plane sur tout cela : je risque paraît-il ma peau – le fait divers ? Pis encore : qu'elle vienne, après abandon, sonner à ma porte pour m'enlever chez elle.

    Comme a fait jadis la maîtresse de mon beau-père – mais ceci est une autre histoire (elle a jeté la menorah dans le miroir, une menorah de trois kilos six cent cinquante.). Cependant, que ma bien-aimée se soit vantée d'avoir conservé la mêm expression depuis son âge de quinze ans m'embarrasse : existerait-il des préjugés à tout jamais irréformables ? ...sur la « spontanéité » de la poésie, par exemple ? ce que croyaient ces Première année de médecine, confits en maths et physique : « Tu rentres chez toi pour écrire de vers ? Mais cela vient tout seul ! (entre eux) Qu'il est bête ! ») - est-ce que j'ai du goût ? Les States ont aboli dit-on toute différence entre classique et populo – comme la vie m'échappe, ô Brocanteur, et pourtant « j''ai vécu une existence passionnée », comme Sainte-Colombe dans Tous les matins du monde. Que disait donc Gvêréét Cohanim, déjà, sur La Chute de Camus ? jugé artificiel, ringard, alors que ces perpétuelles apostrophes me concernaient au premier chef, enfonçant les J., M. et autres péteux péremptoires – vous savez ? ...ceux qui vous rabâchent que vous avez tout choisi, et que c'est à vous seul de vous en sortir ! - du Baba Sahib pur jus : « Tu as choisi d'être malheureux, et c'est une grâce de la Divinité » - « ni Dieu ni maître », Jean-Paul S. ? hmm ?

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