Proullaud296

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  • Nietzsche et autres inconnus

        1944.- Ce sont des révolutionnaires en chambre ou dans la rue, c'est la même chose ! La planète est un théâtre bien petit pour une révolution. Ils n'attendent que de passer d'une cage dans une autre et n'ont pas compris qie le lieu le plus vaste pour la révolution, c'est le cerveau !
        Là, pas de barricades, de petite guerre et d'agitation, mais le péril des profondeurs, le néant et les ténèbres de l'âme. Les vrais révolutionnaires sont dans les asiles psychiatriques. IL n'y a pas d'autre voie !

    La grosse tour floue.JPG


                Jocelyne SALOME
                « L'Editorial » du n° 38 de juin 1974 d' « Eurêka »

        1945. - Il ne faut jamais oublier que ce sont les adultes qui ont toujours su décrire, recréer le paradis perdu de l'enfance ; aucun enfant, si doué soit-il, ne pourrait concrétiser l'impalpable. Il faut les dures leçons de la vie pour sentir totalement et comprendre ce que fut ce miracle à jamais enfui, « l'enfance ».
                Jacques FEUILLY
        Danse et télévision  Article du n° 64 du 10 mai – 10 juin de « Les Saisons de la danse »

    Juin 1974

        1946.-  Mes œuvres sont si étroitement liées à ma propre formation spirituelle, et j'ai besoin de subir d'abord une si profonde rééducation intérieure qu'il ne faut pas espérer prochaine la publication de nouveaux ouvrages de moi.
                Nicolas GOGOL
                « Lettre à Pletniov » du 24-9  /  6-10 1843

        1947. -  Du désir de se perfectionner soi-même à celui d'en faire profiter les autres, du ton de la confession à celui du sermon, il n'y a qu'un pas.
                Gustave     AUCOUTURIER
                « Notice » sur Les Ames mortes de Gogol, éd. Folio



        1948. -  Der Uebermensch ist der Sinn der Erde. Euer Wille sage : derUebermensch sei der Sinn der Erde !
                    NIETZSCHE
        Also sprach Zarathustra  Ier Teil Zarathustra's Vorrede – 3 (« Prologue »)

        1949.  - Der schaffende Leib (= corps) schuf sich den Geist als eine Hand seines Willens.
                    id. ibid.
        Die Reden Zarathustras  - Von den Verächtern des Leibes

        .  - Von allem Geschriebenem (= de tout ce qu'on écrit) liebe ich nur das, was einer mit seinem Blute schreibt. Schreibe mit Blut : und du wirst erfahren (=découvriras),  dasz Blut Geist ist.
        Es ist licht leicht (= guère) möglich (= possible), fremdes Blut zu verstehen : ich hasse die lesenden Müsziggänger.
        Wer den Leser kennt, der tut nichts mehr für den Leser. Noch ein Jahrhundert Leser – und der Geist selber wird stinken.
        Dasz jederman lesen lernen darf, verdirbt auf die Dauer (= à  la longue) nicht allein das Schreiben, sondern auch das Denken.
        Einst war der Geist Gott, dann wurde er zum Menschen (= il s'est fait homme), und jetzt wird er gar noch Pöbel.
        Wer in Blut und Sprüchen (= proverbes) schreibt, der will nicht gelesen, sonderne auswendig gelernt werden. (= appris par cœur).
                id. ibid. Vom Lesen und Schreiben

        . -  Viel zu viele werden geboren : für die Ueberflüssigen ward der Staat erfunden !
                id. ibid. Vom neuen Götzen
        . - Staat nenne ich's, wo alle Gifttrinker (= intoxiqués) sind, Gute und Schlimme : Staat, wo alle sich selber verlieren (= se perdent), Gute und Schlimme : Staat, wo der langsame Selbstmord aller - « das Leben » heiszt.   id. ibid.